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religion

Car tout sentiment religieux est un sentiment servile et quiconque s'agenouille devant Dieu se façonne à se prosterner devant un roi.

Auteur: Joubert Joseph

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[ pouvoir ]

 

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pratiquer

Donner du plaisir à un seul coeur par un seul acte aimable est mieux que de se prosterner mille fois en prière.

Auteur: Saadi Abū-Muḥammad Muṣliḥ al-Dīn bin Abdallāh Shīrāzī

Info:

[ . ]

 

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question

Alors Octavius s'adressant à moi: Pourquoi souffrez-vous, me dit-il, qu'un homme qui est toujours avec vous (...) aille se prosterner devant des pierres taillées en idoles, arrosées de libations et couronnées de fleurs ?

Auteur: Minucius Felix Marcus

Info:

[ christianisme ]

 

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apparence

Tu te mets un habit d'évêque et une mitre, tu vas te balader comme ça, et les gens commencent à se prosterner et à fléchir le genou, tout le cinéma ; ils essaient de baiser ton anneau et pourquoi pas ton cul, et hop, te voilà évêque. Qu'est-ce que l'identité ? Où finit la comédie ? Personne sait.

Auteur: Dick Philip K

Info: Substance Mort

[ illusion ] [ question ]

 

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politique

Une solution beaucoup plus simple est, évidemment, d'adopter la posture schizophrénique de la droite traditionnelle qui, selon le mot du critique américain Russel Jacoby, "vénère le marché tout en maudissant la culture qu'il engendre" (et dont le pendant idéologique exact est cette gauche contemporaine qui n'affirme combattre la logique du Marché - de moins en moins, il est vrai - que pour se prosterner avec enthousiasme devant la culture qu'elle engendre).

Auteur: Michéa Jean-Claude

Info: L'Empire du moindre mal, p. 134

[ bipolarité ] [ gauche ] [ droite ] [ chiasme ]

 

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dupes

Ce n'est pas que je n'admire pas la connerie.
Je dirai plus, je me prosterne.
Vous, vous ne vous prosternez pas.
Vous êtes des électeurs conscients et organisés.
Vous ne votez pas pour des cons.
C'est ce qui vous perd.
Un heureux système politique doit permettre à la connerie d'avoir sa place.
Et d'ailleurs, les choses ne vont bien que quand c'est la connerie qui domine.
Ceci dit, ce n'est pas une raison pour se prosterner.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre XIX : Ou pire"

[ apparences ] [ structure ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

anecdote

Cette historiette prend place après le récit du baptême de Rollon le Viking en l'an 911 :
Rollon prête alors serment de fidélité. Pour ce faire, les comtes se sont rassemblés en nombre autour du roi qui attend sous une immense tente, sur les bords de l' Epte, à Saint-Clair, prés de Vernon. Les Normands entrent avec à leur tête Rollon qui s'approche de Charles le Simple, assis sur son trône.
Que va faire Rollon ? Se Prosterner? Se mettre à genoux ? Non, Rollon saisit le pied de Charles le Simple et veut le porter à ses lèvres en signe d'allégeance. Mais le roi ne s'y attend pas et part en arrière avec son trône !
Le voilà cul par dessus tête, empêtré dans sa tunique ! Stupeur ! Les comtes tirent leurs épées. Mais Charles le Simple se relève, pris d'un fou rire qui gagne bientôt toute l'assistance.

Auteur: Julaud Jean-Joseph

Info: L'Histoire de France pour les Nuls

[ malentendu ] [ hilarité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anthropocentrisme

Implicitement, l’homme moderne pense que tout ce qui s’est passé dans l’univers depuis l’origine est fait pour converger vers cette chose qui pense, création de la vie, être précieux, unique, sommet des créatures, qui est lui-même, dans lequel il y a ce point privilégié qui s’appelle la conscience.
Cette perspective conduit à un anthropomorphisme si délirant qu’il faut commencer à s’en dessiller les yeux, pour s’apercevoir de quelle espèce d’illusion on est victime. C’est nouveau dans l’humanité, cette niaiserie de l’athéisme scientiste. Comme on se défend à l’intérieur de la science contre tout ce qui peut rappeler un recours à l’Etre suprême, pris de vertige, on se précipite ailleurs – pour faire la même chose, se prosterner. Là, il n’y a plus rien à comprendre, tout est expliqué – il faut que la conscience apparaisse, le monde, l’histoire convergent vers cette merveille qu’est l’homme contemporain, vous, moi, qui courons à travers les rues.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre II", pages 63-64

[ centre du monde ] [ fantasmes ] [ pensée religieuse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

littérature

[…] Thomas Mann lui-même, et c’était extrêmement grave, avait été incapable d’échapper à la fascination de la jeunesse et de la beauté, qu’il avait finalement placées au-dessus de tout, au-dessus de toutes les qualités intellectuelles et morales, et devant lesquelles il s’était au bout du compte lui aussi, sans la moindre retenue, abjectement vautré. Ainsi toute la culture du monde ne servait à rien, toute la culture du monde n'apportait aucun bénéfice moral ni aucun avantage, puisque dans les mêmes années, exactement dans les mêmes années, Marcel Proust concluait, à la fin du "Temps retrouvé", avec une remarquable franchise, que ce n'étaient pas seulement les relations mondaines, mais même les relations amicales qui n'offraient rien de substantiel, qu'elles étaient tout simplement une perte de temps, et que ce n'était nullement de conversations intellectuelles que l'écrivain, contrairement à ce que croient les gens du monde, avait besoin, mais de "légères amours avec des jeunes filles en fleurs". Je tiens beaucoup, à ce stade de l'argumentation, à remplacer "jeunes filles en fleurs" par "jeunes chattes humides" ; cela contribuera me semble-t-il à la clarté du débat, sans nuire à sa poésie (qu'y a-t-il de plus beau, de plus poétique, qu'une chatte qui commence à s'humidifier ? Je demande qu'on y songe sérieusement, avant de me répondre. Une bite qui entame son ascension verticale ? Cela pourrait se soutenir. Tout dépend, comme beaucoup de choses en ce monde, du point de vue sexuel que l'on adopte).
Marcel Proust et Thomas Mann, pour en revenir à mon sujet, avaient beau posséder toute la culture du monde, ils avaient beau être à la tête (en cet impressionnant début du XXe siècle, qui synthétisait à lui seul huit siècles et même un peu plus de culture européenne) de tout le savoir et de toute l’intelligence du monde, ils avaient beau représenter, chacun de leur côté, le sommet des civilisations française et allemande, c’est-à-dire des civilisations les plus brillantes, les plus profondes et les plus raffinées de leur temps, ils n’en étaient pas moins restés à la merci, et prêts à se prosterner devant n’importe quelle jeune chatte humide, ou n’importe quelle jeune bite vaillamment dressée – suivant leurs préférences personnelles, Thomas Mann demeurant à cet égard indécidable, et Proust au fond n’étant pas très clair non plus.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Dans "Sérotonine", pages 333-335

[ défaite ] [ instincts primaires ] [ bestialité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson