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museau

Nez : Protubérance du visage humain qui commence entre les yeux pour finir en règle générale dans les affaires de quelqu'un.

Auteur: Bierce Ambrose

Info: Le dictionnaire du diable

[ fouineur ] [ humour ]

 

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évolution

L'odorat fut le premier de nos sens, et il fonctionnera si bien que la petite protubérance de tissu olfactif au sommet du cordon nerveux se mua en cerveau. À l'origine, nos hémisphères cérébraux étaient des bourgeons sur nos tiges olfactives. Nous pensons parce que nous sentions.

Auteur: Ackerman Diane

Info: Le Livre des sens

[ matière grise ] [ odeur ]

 

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écrivain

Il faut bien le dire, Fédor Mikhaïlovitch avait un crâne réellement magnifique. Son front, très large pour l’ensemble de la tête, les contours fortement accusés des sinus et les bords saillants des orbites, l’absence enfin de toute protubérance à la partie inférieure de l’occipital faisaient de sa tête une réplique exacte de celle de Socrate.

Auteur: Ianovski Stepan

Info: Extrait des "Souvenirs sur Dostoïevski" dans "Dostoïevski vivant", trad. du russe par Raïssa Tarr, éditions Gallimard, 1972, page 40

[ portrait ] [ physiologie ] [ ressemblance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

adolescent

"Hé, vous avez entendu les news ? Votre z’héros est mort !"
J’ai de plus en plus de mal à supporter mon fils déboulant dans la cuisine, les oreilles coiffées de protubérances grotesques, le menton en avant, les yeux plissés, les mains collées sur la porte, rabattue à grand fracas. Il occupe tout l’espace, hurle une phrase provocatrice, n’attend aucune réponse et tourne les talons.

Auteur: Barboni Thilde

Info: Les notes de Jimi H.

[ encombrant ] [ mère-fils ]

 

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amorce

Le grain de sable, c'est d'abord une poussière dans l'oeil ; ensuite, cela devient un agacement dans les doigts, une brûlure à l'estomac, une petite protubérance dans la poche et, si le mauvais sort s'en mêle, cela finit par devenir une lourde pierre sur la conscience. Tout commence comme ça, ma chère Sara, la vie comme les récits, par un grain de sable inoffensif, qui passe inaperçu.

Auteur: Cabré Jaume

Info: Confiteor, p 368

[ détail ]

 

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bourreau

La peau des condamnés, toute réaction de leur chair, de leurs nerfs, il ne peut rien en voir. Il refuse de découper lui-même les cols de chemise, les cheveux des femmes, ces morceaux de tissus tombés à terre enferment une telle tiédeur, et ces cheveux qui ont collé au cou une odeur de transpiration, de sébum, et quand les lames de ciseaux effleurent la nuque, il y a ce réflexe de la peau qui se rétracte, se couvre de minuscules protubérances et frissonne, cet homme, cette femme a froid, c'est ignoble. Les condamnés, je les veux raides, silencieux, dociles, je les veux morts [...]

Auteur: Goby Valentine

Info: Qui touche à mon corps je le tue, p. 100

 

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Dostoïevski

Petit, grêle, tout de nerfs, usé et voûté par soixante mauvaises années; flétri pourtant plutôt que vieilli, l'air d'un malade sans âge, avec sa longue barbe et ses cheveux encore blonds, et malgré tout respirant cette "vivacité de chat" dont il parlait un jour. Le visage était celui d'un paysan russe, d'un vrai moujik de Moscou : le nez écrasé, de petits yeux clignotant sous l'arcade brillant d'un feu tantôt sombre, tantôt doux; le front large bossué de plis et de protubérances, les tempes renfoncées comme au marteau; et tous ces traits tirés, convulsés, affaissés sur une bouche douloureuse. Jamais je n'ai vu sur un visage humain pareille expression de souffrance amassée.

Auteur: Eugène Marie Melchior de Vogüé

Info: Vogüé, qui l'a bien connu, a tracé de lui ce portrait

[ personnage ]

 

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femmes-hommes

- Pourquoi, sur le plan sexuel, la femme est-elle supérieure à l'homme ?
- Tout d'abord, on peut parler d'une supériorité biologique. Une petite fille de 7-8 ans peut avoir un orgasme clitoridien, ce qui n'est pas possible chez un petit garçon. Quand la fille devient grande, elle peut avoir des orgasmes répétés. Théoriquement, elle peut en avoir cinq : clitoridien, vaginal, anal, utérin et l'orgasme provoqué par la stimulation du point G, une protubérance de la taille d'un pois chiche. Le point G est une découverte récente, confirmée par les scientifiques. Il s'agirait d'un vestige de prostate féminine. Donc, oui, la femme est supérieure à l'homme car elle a une plus grande panoplie de réponses. L'homme ne connaît qu'un seul orgasme.

Auteur: Pasini Willy

Info: Entretien avec Barbara Witkowska, à propos de son ouvrage : Libre et parfois effrontée, éditions Odile Jacob, 240 p.

[ jouissance ] [ sexualité ]

 

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baptême de l'air

Elle n'éprouva ni vertige, ni crainte. Seulement la puissance animale de cinq cents chevaux de métal qui l'arrachèrent du sol en dépliant leurs ailes fauves. Elle monta si haut qu'elle eut l'impression que le pays tout entier lui apparaissait d'un seul coup. De gros nuages se fendaient en bosses et protubérances. Les formes étaient courbes, galbées, bombées comme des jarres, suspendues comme des coraux, pleines de veinures secrètes, tout obéissait à des emblèmes féminins. Elle confirma à cet instant que le nom du ciel ne pouvait pas être masculin. Elle ne pouvait croire que les premiers aviateurs aient été des hommes. À le voir, le ciel était d'une féminité explosive, aux rondeurs corollaires. Cette demeure était faite comme un nid, un sein, prouvant que les premières civilisations des nuages avaient été matriarcales.

Auteur: Bonnefoy Miguel

Info: Héritage

[ femelle ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

envoûtement

Ses camarades avaient disparu de la classe. La porte fermée, elle lui parlait, assise à son pupitre. Le regard au sol, le jeune homme la devinait, à deux mètres de lui, ombre à l'orée de son champ de vision. Mais les chaines de mots de la maîtresse ne faisaient pas sens. L'air suffisait, en lui effleurant la nuque, à induire ce réflexe de la peau qui se rétracte insensiblement, et se couvre de minuscules protubérances, mais sans aller jusqu'au frisson. Et maintenant c'était tout son épiderme, douce frontière électrisée, qui isolait son moi organique confortable d'un univers extérieur maintenant moins hostile, dû à la présence de la femme mûre qui, à cent lieues d'imaginer la torpeur qu'induisait sa présence, s'adressait à lui de manière professionnelle. Elle faisait son boulot. Lui se laissait caresser par les ondes du monde.

Auteur: Mg

Info: 4 mai 2012

[ confort ] [ adolescence ] [ rapports humains ] [ kilig ] [ femme-homme ]

 

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