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alimentation

99,5% de la viande consommée en France provient de systèmes industriels. Le reste se partage entre la viande bio, laquelle assure d'autres conditions de vie aux animaux, en théorie du moins, et les races locales. Oui, il y a des races locales un peu partout en France, mais elles sont en voie de disparition. Qui irait s'embêter avec trente vaches bazadaises ? Qui perdrait son temps avec des poules courtes-pattes ou gauloises dorées ? Qui mettrait son argent dans des cochons cul noir limousin ou pie noir du Pays basque ? Fort logiquement, toutes ces merveilles se rapprochent peu ou prou de l'extinction. 99,5%. Demain, 99,8% ?

Auteur: Nicolino Fabrice

Info: Bidoche. L'industrie de la viande menace le monde

[ industrie ] [ absurde ] [ normalisation ]

 

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découverte

La vraie histoire de la créativité est plus difficile et étrange que ce qu'en disent de nombreuses explications qui en ont été données. Pour commencer, comme j'essaierai de le montrer, une idée ou un résultat méritant le nom de "créatif" provient de la synergie de nombreuses sources, et pas simplement de l'esprit d'une seule personne. On peut plus facilement améliorer la créativité en changeant des conditions dans l'environnement qu'en essayant de faire penser les gens de manière plus créative. Et les réalisations authentiquement créatives ne sont presque jamais le résultat d'une idée soudaine, une ampoule s'allumant dans l'obscurité, mais viennent après de nombreuses années de dur labeur.

Auteur: Csikszentmihalyi Mihaly

Info: La créativité : Psychologie de la découverte et de l'invention

[ travail ]

 

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daïmon

Or, précisément, la fonction des démons est une fonction de synthèse : elle est en effet d’unir l’un à l’autre deux domaines séparés ; s’ils n’étaient pas là pour combler le vide entre ces deux domaines, le Tout n’aurait pas d’unité. C’est ainsi que, d’après le Timée, le Tout ne serait pas le Tout sans la fabrication, par les Sous-Démiurges, de vivants mortels, dans lesquels une semence d’âme immortelle et divine provient du Démiurge supérieur ; et cette sorte d’âme est elle-même un démon. En raison de leur rôle de médiateurs, les démons sont les interprètes et les messagers des dieux à l’égard des hommes, et des hommes à l’égard des dieux.

Auteur: Robin Léon

Info: Dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, Notice page LXXVIII

[ point de vue philosophique ] [ divinités intermédiaires ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

télépathie

Divers laboratoires de psychologie et de parapsychologie ont rapporté ces contacts transpersonnels entre individus. Des expériences de transfert de pensées et d'images ont été effectuées en maintenant des distances allant de un kilomètre à plusieurs milliers de kilomètres entre la personne émettrice et la personne réceptrice. Peu importe le lieu où ces expériences ont été menées, et par qui, le taux de réussite a été nettement supérieur à la probabilité aléatoire. Habituellement, les personnes réceptrices rapportent une impression préalable, comme une forme douce et éphémère, qui peu à peu devient une image plus précise. Limage en elle-même surprend, d'abord parce qu'elle est claire, ensuite parce qu'elle provient nettement d'ailleurs.

Auteur: Laszlo Ervin László

Info: Science et champ akashique

[ spectre continu ] [ champ du point zéro ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

énigme

Pourquoi les névroses ne sont-elles pas des épisodes du développement qui serait clos lorsque la phase suivante aurait été atteinte ? D’où provient ce caractère de persistance des mêmes réactions au danger ? D’où vient le privilège dont semble bénéficier l’affect d’angoisse sur tous les autres affects, d’être le seul à provoquer des réactions qui se distinguent des autres comme anormales et qui, par leur caractère impropre, s’opposent au courant de la vie ? En d’autres termes, nous retrouvons de façon inattendue l’énigme qui s’est si souvent posée à nous : d’où vient la névrose ? Quelle est sa cause ultime, spécifique ? Après des dizaines d’années d’efforts, ce problème se dresse devant nous, psychanalystes, aussi entier qu’au départ.

Auteur: Freud Sigmund

Info: "Inhibition, symptôme et angoisse", traduit de l’allemand par Michel Tort, Presses Universitaires de France, 1973, pages 74-75

[ question ] [ psychanalyse ] [ contre-intuitif ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déprime

Enfin, et surtout, il faut rapprocher du bleu des romantiques allemands le "blues", forme musicale d'origine afro-américaine, probablement née dans les milieux populaires à l'horizon des années 1870 et caractérisée par un rythme lent à quatre temps, traduisant des états d'âme mélancoliques. Ce mot, anglo-américain, "blues", que de nombreuses langues ont adopté tel quel, provient de la contraction du syntagme "blues devils"; ce dernier désigne la mélancolie, la nostalgie, le cafard, tout ce que le français qualifie d'une autre couleur : "idées noires". Il fait écho à l'expression anglaise "to be blue" ou "in the blue", qui a pour équivalents allemand "alles swartz sehen", italien "vedere tutto nero", et français "broyer du noir".

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Bleu : Histoire d'une couleur

[ étymologie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

vanité

Sache que cela tient à la peur que les hommes ont les uns des autres, ils craignent que le génie de l’un n’aille consumer celui de l’autre, et c’est pourquoi, s’ils veulent bien ne pas se pleurer la nourriture et la boisson, ils sont jaloux de tout ce qui nourrit l’âme et ne peuvent souffrir qu’aucune de leurs paroles ou de leurs actions soit recueillie par d’autres en esprit et changée en flamme. Les insensés ! Comme si rien de ce que les hommes peuvent se dire était davantage que du bois à brûler, qui ne redevient feu que lorsqu’il a été saisi par le feu spirituel, tout comme il provient de la vie et du feu…

 

Auteur: Hölderlin Friedrich

Info: Lettre de Hölderlin à Diotima citée par Jaccottet (Remarques sans fin, Pléiade p 119)

[ inspiration ] [ compétition ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

femmes-hommes

Mais la principale dissymétrie provient, bien entendu, de la valeur générique du mot homme. On peut s’interroger à ce propos sur l’évolution dans les langues romanes du latin homo qui désignait l’espèce humaine et non le mâle (qui se disait vir). L’homme a détourné à son profit le mot qui désignait l’espèce. On peut considérer que cette identification, qui existe dans de nombreuses langues (exceptions : russe muscina, "mâle", celov’ek; "être humain"; allemand Mann et Mensch, entre autres), entre le mâle et l’espèce, est à la fois le résultat d’une mentalité sexiste et le moyen par lequel elle survit. De même que l’accusé est coupable jusqu’à preuve du contraire, l’être humain est un homme jusqu’à preuve qu’il est une femme.

Auteur: Yaguello Marina

Info: Les Mots et les Femmes

[ patriarcat sémantique ] [ étymologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langages

Le temps, pour les Russes, comme pour tous les Orientaux, est cyclique. Chaque jour, le soleil se lève et se couche, les années se suivent. Les gens vieillissent et meurent et leurs enfants recommencent tout depuis le début. C'est pour cette raison que le passé est omniprésent dans la pensée des Russes. Cette idée est confirmée par l'étymologie du mot vremia (= temps en russe): il provient du vieux slave verermia et est lié aux mots vertet (retourner), vereteno (quenouille); Ainsi la perception du temps dans l'inconscient russe est cyclique et liée à l'idée de répétition. Comparez avec l'équivalent allemand die Zeit (le temps) qui vient du verbe ziehen, qui signifie tirer. Dans la langue allemande, l'idée du temps repose sur un mode linéaire.

Auteur: Sergueeva Alla

Info: Qui sont les Russes ?

[ étymologie ] [ Nation ] [ durée ] [ temporalité ] [ idiomes points de vue ]

 

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rapports humains

C’est ainsi que si l’homme vient à penser l’ordre symbolique, c’est qu’il y est d’abord pris dans son être. L’illusion qu’il l’ait formé par sa conscience, provient de ce que c’est par la voie d’une béance spécifique de sa relation imaginaire à son semblable, qu’il a pu entrer dans cet ordre comme sujet. Mais il n’a pu faire cette entrée que par le défilé radical de la parole, soit le même dont nous avons reconnu dans le jeu de l’enfant un moment génétique, mais qui, dans sa forme complète, se reproduit chaque fois que le sujet s’adresse à l’Autre comme absolu, c’est-à-dire comme l’Autre qui peut l’annuler lui-même, de la même façon qu’il peut en agir avec lui, c’est-à-dire en se faisant objet pour le tromper.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Ecrits, tome 1

[ sémantiquement ridicules ]

 

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Ajouté à la BD par miguel