printemps
Le vent s'est levé, un mélange de douceur et d'âpreté, M. Cho connaît bien cet instant de l'année, celui qu'il préfère, "le vent de l'envie des fleurs" - le souvenir de la neige mêlé au parfum des timides fleurs de prunellier qui s'ouvrent dans la vallée.
Auteur:
Le Clézio Jean-Marie
Années: 1940 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Bitna, sous le ciel de Séoul
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saison
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brise
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poème
Ici tard en septembre
je puis rester avec les fenêtres
de la salle de pierres grandes ouvertes
sur les branches de prunier encore vertes
au dessus des deux champs dénudés à présent
fraîchement labourés sous les noyers
et observer l'écran des frênes
et sous eux la rivière
et écouter le cri de la buse
sur la vallée embrumée
par dessus la bosse des bois
et les agneaux au pâturage
sur la pente et un pinson
quelque part au bas de la haie de prunelliers
et le silence du village
derrière moi et des années.
Auteur:
Merwin William S
Années: 1927 -
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
L'appel du Causse, Un matin d'automne
[
automne
]
avril
Il y a quelque chose dans le mot printemps qui suggère non seulement la fragilité des pousses nouvelles, mais aussi ce monde humide, glacé, terreux, odorant de mousse, que les brins d'herbe couleur d'émeraude, les fourreaux et les dagues transparentes ont percé pour émerger enfin à l'air libre.
Le mot printemps, empreint comme il l'est du vert même des tiges de jacinthes, du bleu des œufs de fauvette, du reflet des pétales de chélidoines, est chargé d'une signification à la fois nostalgique et humaine : il oblige l'esprit à se replier, par-delà la supplication de chaque son et de chaque paysage printaniers, jusque dans l'obscure terre primordiale saturée de pluie d'où toute chose sont issues, jusque dans des lieux humides et froids où les baguettes cinglantes du coudrier frappent la peau, où le sol dissimule traitreusement ses marécages, où de jeunes oiseaux et de jeunes lapins sont dévorés par les faucons, où les effluves provoquent de dangereuses accalmies et le retour de douloureux souvenirs, où de noirs liquides empoisonnés suintent du tronc des hêtres, où les bourgeons des prunelliers sont autant de présages du destin, du malheur et de la mort subite.
Auteur:
Powys John Cowper
Années: 1872 - 1963
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, conférencier et philosophe
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
Givre et sang
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clair-obscur
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