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tristesse

Au banquet de la vie, infortuné convive,
J'apparus un jour et je meurs;
Je meurs, et sur ma tombe où lentement j'arrive
Nul ne viendra verser des pleurs.

Auteur: Gilbert Nicolas Joseph Florent

Info: Ode imitée de plusieurs psaumes

 

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unicité

Visage levé, je murmurais
sans fin ces mots "moi, lui ",
qui réveillèrent le sans visage,
affolèrent d'amour le donneur.
Il m'offrit en charité
sa connaissance de soi et son être.
Me voici dans sa nature immergé,
seuls nos noms maintenant diffèrent.

Auteur: Toukârâm

Info: Psaumes du pèlerin

[ spiritualité ]

 

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colonialisme

De toute façon, tout ce pays est illuminé par Jésus de Nazareth, le Saint-Esprit et ces conneries. C’est d’ailleurs pour ça qu’on est autant dans la merde, oui, au Congo. C’est ton éducation de te balader avec des psaumes dans la poche. Je ne te juge pas, je peux comprendre.

Auteur: Annie Lulu

Info: La mer Noire dans les Grands Lacs, p 209

[ évangélisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vieillesse

Ca commence... mais quand commence une telle chose, quels signes sont les premiers ? Ca commence par le mot livre, le mot qui ne lui revient pas, un après-midi où elle se tient devant ma bibliothèque et me demande quand je ferai encore un, euh, tu sais bien, un... comment dit-on, si j'en referais bientôt un... et elle pose l'une contre l'autre ses mains aux doigts tendus et les ouvre et les ferme. Si j'allais encore faire, allons, bon, écrire... un de ces comment dit-on ? Elle donne un coup de coude à mon père. Dis-le, toi, tu le sais.

Auteur: Mortier Erwin

Info: Psaumes balbutiés. Livre d'heures de ma mère

[ Alzheimer ]

 

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intemporalité

Les Odes de Pindare sont des espèces de cadavres dont l’esprit s’est retiré pour toujours. Que vous importent les chevaux de Hiéron ou les mules d’Agésias ? quel intérêt prenez-vous à la noblesse des villes et de leurs fondateurs, aux miracles des dieux, aux exploits des héros, aux amours des nymphes ? Le charme tenait aux temps et aux lieux ; aucun effet de notre imagination ne peut le faire renaître. […] David, au contraire, brave le temps et l’espace, parce qu’il n’a rien accordé aux lieux ni aux circonstances : il n’a chanté que Dieu et la vérité immortelle comme lui.

Auteur: Maistre Joseph de

Info: Dans "Les soirées de Saint Pétersbourg", 1836, Premier entretien, pages 54-55. A propos des psaumes de David.

[ littérature ] [ comparaison ] [ éternel ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

culte

Ce que n’offrait pas le paganisme, c’était l’amour d’un dieu aimant. On n’avait pas de rapports sentimentaux avec ces puissants étrangers qui vivaient d’abord pour eux-mêmes. Leurs fidèles ne dialoguent pas en leur cœur avec ces grands personnages, n’ont pas avec eux la relation passionnée et mutuelle des Psaumes. Le paganisme ignore toute relation interne des consciences entre dieux et les hommes. Le christianisme aura été une religion plus aimante, plus passionnante, il aura eu l’espèce de succès d’un best-seller qui vous prend aux tripes par sa chaleur éthique, par son dieu redoutable mais aimant, avec lequel on peut converser intimement.

Auteur: Veyne Paul

Info: l'empire gréco-romain

[ piété ] [ union ] [ imposture ] [ religions comparées ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

nationalisme

Impérialisme? Qu'est-ce que cela veut dire? Discours belliqueux et moustaches hérissées, agression, conquête, pif-paf et fanfare? C'est la conception Guillaume II. Il y en a une autre, qui revient au même, d'hommes graves et glabres, qui chantent des psaumes pacifiques et qui ne remuent pas un sabre mais des dollars, et chez qui cependant est fortement empreint le trait majeur de l'impérialisme, c'est-à-dire le sentiment de la puissance, un sentiment qui fait que l'on impose ses vues sans tenir compte de celles d'autrui, que l'on sert ses intérêts en négligeant ceux du reste de l'humanité, que l'on n'admet enfin la discussion sur rien. C'est le propre de l'impérialisme qui consiste à commander sans consentir à être contrôlé.

Auteur: Bainville Jacques

Info: Journal 18 juin 1929

 

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solitude

Encore que la fillette les ignorât, ces pensées, elle habitait en elles, tout comme les algues ignorent la mer et les oiseaux le ciel. Du reste, pas une seule fois elle ne s’était approprié une idée qui lui fut étrangère pour ourdir quelque machination contre la vie. Elle se tenait tranquille, ignorante d’elle-même, tel un pur agrégat de particules mentales, sans la moindre intelligence. En flânant ainsi dans cette forêt de fantaisies funestes qu’elle avait suscitées autour d’elle, elle avait inventé la violence, la torture, le suicide. Avec les incendies et les alluvions, dont elle avait eu vent on ne sait où, elle s’était forgé des extases et des enfants. Elle vivait désormais de ce sexe inconnu qui l’étourdissait. L’odeur capiteuse qui se dégageait d’elle la poussait à entonner des psaumes, on l’eût dite alors environnée d’un nuage d’encense ; elle chantait son propre imaginaire et s’ingéniait à suivre un système très raffiné de sensations qui lui vaudraient d’amères déceptions : sitôt qu’elle y renoncerait, comme il lui arriverait plus tard, on l’obligerait à faire preuve d’une idiotie héroïque.

Auteur: Masino Paola

Info: Dans "La Massaia", page 29

[ mystique ] [ pouilleux ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

judaïsme

Comme résultat de la catastrophe historique par laquelle Titus le romain a détruit Jérusalem et exila Israël hors de sa terre, je suis né dans une de ces cités de l'exil. Mais toujours je me suis considéré comme quelqu'un qui était né à Jérusalem. Dans un rêve, une vision de la nuit, je me suis vu debout au milieu de mes frères lévites dans le temple sacré, chantant avec eux les psaumes du Roi David, roi d'Israël. Des mélodies que jamais une oreille n'a pu entendre depuis que notre cité a été détruite et son peuple condamné à l'exil.
Je soupçonne que les anges chargés de la splendeur de la musique, prirent peur que je puisse chanter à un moment de faiblesse le chant de mes rêves, me firent oublier le jour ce que j'avais chanté la nuit.
Et que si mes frères, les fils de mon peuple, s'ils l'avaient entendu, ne puissent plus supporter la douleur du bonheur perdu.
Pour me consoler de m'avoir interdit de chanter avec ma bouche, ils m'ont permis de chanter ces chants par mon écriture.

Auteur: Agnon Samuel-Joseph

Info:

[ regrets ]

 

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