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trouble psychologique

A quoi bon se réveiller si personne ne vous attend ? Est-il besoin de donner davantage de commentaires? Notre occident vidé de ses croyances, entouré de ses charniers et des cendres de son passé, essaye d’occulter son désastre en plongeant tête baissée vers le vide et l’oubli. Ecrans, consommation, vide et médiocrité intellectuelle, spirituelle et morale : je m’arrête dans cette grise litanie. Paraphrasant Philippe Muray, je dirais qu’il suffit de mettre le monde entre guillemets pour qu’il nous apparaisse tel qu’en lui-même : porteur de bien peu de promesses et d’attente. L’autisme occidental est ainsi le signe d’une profonde déception ontologique doublée d’un brouillage symbolique dû à la perversion de marqueurs symboliques vitaux devenus illisibles notamment après leurs détournement par les régimes autocratiques et dictatoriaux responsables de meurtres de masse qui ont émaillé l’histoire du XXème siècle, toujours associés à un culte de la personnalité de figures paternelles dévoyées. Il en va de même de pays ayant dû faire face à des situations de guerre et de massacres prolongées, comme par exemple le Liban : je suis ainsi prêt à faire le postulat d’une corrélation entre le taux d’autisme relevé dans un pays et son histoire géopolitique et stratégique plus ou moins récente. On m’objectera que l’humanité est en guerre depuis les tout premiers moments de son émergence, sans que cela se soit jamais traduit par une explosion du taux de prévalence de l’autisme comparable à celle que nous observons actuellement. Certes, mais la grande nouveauté consiste présentement dans l’affaiblissement voire l’absence radicale au sein des sociétés contemporaines des marqueurs symboliques fondamentaux qui autrefois constituaient l’horizon structurant de toute société humaine, et qui offraient un cadre signifiant protecteur. En un raccourci efficace et frappant, on pourrait dégager un lien dynamique entre l’affirmation nietzschéenne "Gott ist tod", ou plus exactement le contexte sociétal et civilisationnel qui a rendu possible sa formulation, et de nombreux désordres symboliques contemporains observés, parmi lesquels l’autisme prend sa place.

Tout ceci n’est cependant dû qu’à une grave erreur de perspective, que les autistes précisément viennent nous forcer à reconsidérer, en nous invitant à tourner la page de l’efficacité destructive et binaire portée par la modernité depuis trois cent quatre-vingts ans exactement - soit depuis la publication du Discours de la Méthode - et les diverses monstruosités qu’elle a fini par engendrer, pour recentrer notre humanité dans ce qui la fonde substantiellement : une intersubjectivité refondée.

Auteur: Farago Pierre

Info: Une proposition pour l'autisme, page 44

[ signifiant maître dénié ] [ perversion ] [ sécularisation ] [ conséquences néfastes ]

 

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biophysique

Brian David Josephson est un physicien théoricien qui a reçu le prix Nobel pour ses travaux sur l'effet tunnel quantique et le développement du circuit supraconducteur portant son nom : the Josephson Junction , qui a permis le développement de dispositifs quantiques tels que les dispositifs d'interférence quantique supraconducteurs et les supercalculateurs. 

Dans sa publication avec Fotini Pallikari-Viras " Utilisation biologique de la non-localité quantique ", il explique comment le système biologique pourrait disposer d'une plus grande connaissance discriminante des types de distributions de probabilités dans l'espace de phase des états naturels que celle que les scientifiques peuvent obtenir par des mesures quantiques. Grâce à ce degré de discrimination plus élevé, les processus d'évolution et de développement caractéristiques des biosystèmes peuvent, dans des conditions initiales appropriées, conduire à des distributions de probabilités ciblées qui permettent d'utiliser la connectivité non locale entre des systèmes séparés dans l'espace, dont on sait qu'elle existe grâce aux inégalités de Bell, c'est-à-dire l'intrication quantique. 

En d'autres termes, les critères selon lesquels les physiciens évaluent la possibilité d'une signalisation non locale et d'états quantiques dans le système biologique peuvent être fondés sur une présupposition erronée de la nature du hasard et de la moyenne statistique qui nierait conventionnellement la possibilité de tels processus d'information quantique non triviaux au sein du système biologique, mais qui néglige en fait la connaissance discriminante dont dispose le système biologique et qui lui permet de considérer de nombreux schémas de la nature comme non aléatoires. 

"La perception de la réalité par les biosystèmes est basée sur des principes différents, et à certains égards plus efficaces, que ceux utilisés par les procédures plus formelles de la science. Par conséquent, ce qui apparaît comme un modèle aléatoire pour la méthode scientifique peut être un modèle significatif pour un organisme vivant. L'existence de cette perception complémentaire de la réalité permet en principe aux organismes d'utiliser efficacement les interconnexions directes entre des objets séparés dans l'espace, dont l'existence a été démontrée dans les travaux de J. S. Bell"*.

(Post Remarque d'un suiveur)

Merci. Dans l'ouvrage de Robert Lanza intitulé Biocentrism. Bruce Lipton considère qu'il existe de nombreuses similitudes entre les cellules humaines et végétales. 

Récemment, il y a plusieurs années, une étude quantique a été réalisée sur la photosynthèse.  Les chercheurs ont rapporté que les photons dirigés par le soleil s'approchaient d'une feuille de plante dans une position supra-statique, puis se localisaient après avoir traversé la paroi de la feuille. Ils ont estimé que le photon donnait des instructions à l'ADN de la plante quant au processus et à l'utilisation de la photosynthèse, en créant des glucides pour l'alimentation.

Auteur: Haramein Nassim

Info: Sur son fil FB, mars 2023. *Brian D. Josephson & Fotini Pallikari-Viras. Biological utilization of quantum nonlocality, Foundations of Physics volume 21, pages 197-207 (1991).

[ épigénétique ] [ transcendance ]

 

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religieux-civil

Le Syllabus éclata comme un coup de foudre en décembre 1864, quelques jours après la divulgation de la convention du 15 septembre, comme une réponse du Vatican à un arrangement qui disposait de lui sans lui. Ce n’était cependant pas, ainsi que l’a écrit le Père Curci, un document bâclé à la hâte ou un coup de tête de Pie IX. Chez le Pape, revenu de ses premières illusions et leur gardant les rancunes d’un esprit déçu et d’un cœur blessé, c’était un projet déjà ancien. Dès 1852, à en croire un historien ecclésiastique, le Souverain Pontife avait fait adresser à quelques évêques un questionnaire latin en vingt-huit chapitres "sur les erreurs du temps", touchant le dogme et spécialement la morale et la politique. Ce projet fut en tout cas repris dix ans plus tard, en 1862, et celte fois les nombreux évêques réunis à Rome pour la canonisation des martyrs japonais furent consultés confidentiellement. Dans l’intervalle, en 1860, Pie IX aurait, nous dit-on, fait prévenir de ses intentions Mgr Pie, évêque de Poitiers, en lui demandant des notes à ce sujet. Mgr Pie, qui dans l’épiscopat français était à la tête du parti favorable à L’Univers, aurait en ses réponses dénoncé au Vatican les maximes de certains catholiques sur les libertés modernes comme contraires aux constitutions antérieures des papes, et, pour couper court à de pareilles tendances, l’évêque de Poitiers aurait instamment demandé une encyclique solennelle qui fixât sur ces points les croyances indécises. La même année, un prélat non moins illustre, celui que Sainte-Beuve appelait un Platon chrétien, Mgr Gerbet, l’ancien collaborateur de La Mennais à L’Avenir, prenant les devants sur la chaire romaine, publiait un mandement (23 juillet 1860), qui était une sorte de préface du Syllabus. Toujours est-il qu’en juin 1862, Pie IX avait fait consulter les évêques, rassemblés à Rome, sur un semblable catalogue d’erreurs ; le mot Syllabus, on le sait, n’a pas d’autre sens. Mgr Dupanloup, qui ne pouvait être soupçonné de redouter de nouveaux combats, avait averti le cardinal Antonelli de l’orage que ne manquerait pas de soulever une pareille publication. Ce premier Syllabus était, paraît-il, emprunté presque mot pour mot au mandement de Mgr Gerbet, ce qui était peu d’accord avec les usages de la curie romaine. Il fut mis de côté ; mais, sous le règne de Pie IX, la Prudence, dont la figure allégorique décore tant de salles du palais apostolique, avait perdu au Vatican une bonne part de son vieil empire. Un nouveau Syllabus, cette fois extrait des actes mêmes du pontificat de Pie IX, parut à l’improviste à la fin de 1864. La publication en fut accueillie avec enthousiasme dans le clan des adversaires des libertés publiques.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les catholiques libéraux, l'Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, Librairie Plon, 1885, pages 189 à 192

[ historique ]

 

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méthode philosophique

La dialectique consiste à voir le point commun dans ce qui constitue à priori les oppositions dans leur apparence inconciliable.

Dans le cas du jugement, par exemple qu’est-ce que vrai?, nous avons toujours affaire à:

- le premier temps qui est celui du jugement dit "dogmatique": ce qui est vrai, c’est ce que je reconnais déjà comme vrai, que je trouve vrai (thèse)

- dans un deuxième temps, je me rends compte que c’est la culture spécifique du sujet qui prédétermine ce qui est vrai pour lui, et j’en arrive donc au jugement sceptique qui aboutit au relativisme culturel: tout se vaut, il n’y a pas de vrai en soi, chacun sa vérité...

- le troisième temps permet de poser le problème de manière différente, le jugement dialectique (synthèse) permet de saisir le point commun entre les deux temps précédents: dans les deux cas, le vrai semble dépendre de quelque chose d’externe, or si je reconnais le vrai, ce n’est pas dans l’objet extérieur qu’il s’agit de chercher les critères décisifs du vrai, mais chez le sujet lui-même.

Il y a deux sortes de vérité, la vérité des faits et la vérité du désir. Or la vérité des faits s’énonce toujours en fonction du désir de qui rapporte les faits.

S’il y a reconnaissance (du vrai) c’est qu’il y aura eu désir (subversion du sujet et dialectique du désir), si j’ai du plaisir à boire, c’est que j’aurai eu soif, le plaisir de boire présuppose la soif (sauf pour les boit-sans-soif...) car nous dit Spinoza, nous ne désirons pas les choses parce qu’elles sont bonnes mais nous trouvons les choses bonnes parce que nous les désirons.

La synthèse au plan dialectique intègre donc les deux propositions qui précèdent (thèse et antithèse) et reprend la position de l’antithèse mais en lui faisant faire un pas de plus, le pas décisif, qui consiste à réintégrer le sujet de l’énonciation dans son énoncé.

Le problème s’en trouve déplacé et ne se pose plus de la même manière, la question ne peut plus être "qu’est-ce qui est vrai?" mais: "qu’est-ce que, toi, tu appelles vrai?"

C’est la manière de questionner propre à Socrate qui fait passer la question du plan objectif "qu’est ce qu’une chose?" au plan du sujet "qu’appelles-tu, toi, cette chose?", rappelant que ce sont toujours à des mots que nous avons affaire a priori, et que chaque sujet est unique dans sa singularité absolue.

Voilà pourquoi Lacan considère Socrate comme le premier psychanalyste ("l’hystérie géniale de Socrate") et Hegel, qui a remis la dialectique au cœur de la logique comme: "le plus sublime des hystériques"..

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 17.03.2021

[ expliquée ] [ discours hystérique ] [ innovation ] [ subjectif-objectif ]

 

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nom-du-père

Le père est une fonction dans un sens en tous points analogue à ce qui s'appelle fonction en mathématique.

y = f(x)

Il s'agit de la mise en relation de deux éléments. Reliant ces deux éléments la fonction implique leur distinction. En logique, au 1 succède le 3 duquel se déduit le 2. Autrement dit, la fonction est un "lien de séparation", un saut du contigu au discontinu. Sigmund Freud a rarement employé le terme de progrès cependant il l'emploie pour qualifier le passage de la civilisation matriarcale à la civilisation patriarcale. La liaison de l'enfant et de la mère est possible puisque précisément ils auront, au préalable, été indexés comme distincts, séparés et, par conséquent, "partiellisés" l'un pour l'autre. Ils ne sont pas tout l'un pour l'autre { y ≠ x }, mais sont aussi fils/fille de et épouse de.

Une autre façon de dire qu'il n'y a de mère et d'enfant que par rapport à un père. Complétons alors Winnicott dans son affirmation qu'un bébé seul ça n'existe pas en ajoutant qu'une mère et un enfant seuls ça n'existe pas. Il n'y ni mère ni enfant s'il n'y a pas de père (ou de fonction paternelle), mais une entité (con)fusionnelle dévorante et destructice autant pour l'enfant que pour la mère. Françoise Dolto ne disait rien d'autre lorsqu'elle affirmait qu'une femme ne pouvait être mère que si, par ailleurs, elle désirait un homme.

L'enfant et la mère sont liés symboliquement par le père en tant que nom (fonction), ce qui implique que la présence réelle du père, bien que souhaitable, peut être compensée si la mère parvient à faire fonctionner du manque. Céder l'objet afin de ne pas céder sur son désir — unique rempart à la jouissance —, autrement dit, produire/élire un objet de désir différent de son enfant. Ce qui, il faut le dire, est un cas de figure de plus en plus rare. Puisque, comme le disait Dolto dès 1960, si le sens de la paternité est à peu près perdu, il l'est pour l'homme ET pour la femme — ce "ET" est aujourd'hui systématiquement oublié pour faire de cette défaillance paternelle l'appanage de l'homme.

Nuançons aussi l'affirmation issue d'une incompréhension de l'œuvre lacanienne qui voudrait que le père, comme nom, ne soit qu'effet du désir maternel. Ceci est bien souvent une ex-cuse (hors de cause) pour le géniteur afin de se cacher dans l'ombre de la mère de sa progéniture (et dans les jupes de la sienne) ou, "au mieux", pour devenir une seconde mère, une mère bis, ou une mère de substitution en cas de défaillance maternelle de la génitrice. Bien entendu l'attitude de la mère vis-à-vis de son époux, du père de son enfant, importe beaucoup, et surtout la façon dont elle parle de lui à son enfant et à d’autres, et notamment, en son absence. Ceci dit, la "personne du père", en tant qu'élément tiers dans la structure de la parenté, relativement à la dyade mère-enfant, a à occuper cette place d'exception, au sens premier du terme, absolument indispensable au déploiement de la parole.

Auteur: Goubet-Bodart Rudy

Info: Publication facebook du 25.01.2022

[ triade ] [ parentalité ] [ psychanalyse ]

 

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lobby pharmaceutique

Normalement, le vaccin est une substance qui immunise contre telle ou telle maladie. Être immunisé empêche la contamination. Lorsque nous avons été vaccinés, par exemple, contre la poliomyélite, nous savions que cela nous mettrait à l’abri de la maladie. Personne n’a eu la fantaisie de nous dire que nous pouvions, tout de même, contracter une demi-poliomyélite.

Le vaccin contre le Covid, affirmait-on il y a un an, était la panacée. Le monde allait être sauvé grâce aux génies qui ont réussi à préparer en quelques mois ce que de nombreux chercheurs n’ont réussi à obtenir en trente ans de travail acharné : un vaccin à ARN messager.

Cependant, on a vite compris que le miracle a la vie très courte. Que faire ? Accuser les laboratoires de charlatanisme ? Certes, non. Plutôt proclamer qu’une deuxième dose était nécessaire afin d’augmenter, de stabiliser l’action de la première dose. On nous dit que ce "rappel" est une banalité, car il en faut un pour la plupart des vaccins. L’opinion publique a fait sienne cette idée, oubliant que, pour les vrais vaccins, le rappel, quand il est nécessaire, est administré 10 ou 15 ans après la première inoculation. Il a été dit également que le vaccin anti-grippal nécessitait des rappels tous les ans, refusant de voir et de comprendre que, dans le cas de la grippe, ce ne sont pas des rappels, mais de nouveaux vaccins préparés contre des souches qui sont différents d’un hiver à l’autre.

En moins d’un an, la troisième dose, vouée à "booster" les deux autres, est devenue quasi obligatoire. Nos maîtres commencent à parler de la quatrième inoculation. Et toujours eux reconnaissent désormais que leur "vaccin" ne protège ni contre la contamination ni contre la transmission. Pour eux, il est normal de tomber malade quand on a été "vacciné". De nouveau, la question a dû être posée : que faire ? Laisser les laboratoires tomber dans le discrédit ? Perdre des milliards ? Non. Ils ont trouvé une formule révolutionnaire : le "vaccin" ne protège pas contre la maladie, mais l’empêche d’évoluer vers les formes graves. Ce n’est donc pas un vaccin, mais un atténuateur préventif. Que même cela ne soit pas vrai - puisqu’il y a des vaccinés en réanimation - n’a aucune importance. Pour le moment.

Nous sommes donc, après vaccination, susceptibles de développer un demi-Covid. C’est, du moins, la version officielle. Et elle n’a même pas l’apparence du sérieux.

Si les précédents variants de la maladie étaient plus ou moins et pour très peu de temps gênés par le "vaccin", il n’a semble-t-il presque pas d’effet sur le variant omicron. C’est la raison pour laquelle le patron de BioNTech promet de fournir en mars prochain un autre "vaccin", dont il dit d’emblée qu’il sera administré en trois doses.

Ainsi, le monde continuera à recevoir le premier "vaccin" - 5e, 6e dose, etc. - auquel s’ajouteront les inoculations - au moins trois - du deuxième "vaccin". On passera donc notre temps à nous faire injecter les potions de Pfizer&BioNTech, qui, eux, continueront à accumuler des milliards prélevés sur nos impôts.

La vie devient vraiment très intéressante.

Auteur: Portocala Radu

Info: Publication facebook du 09.12.2021

[ narratif hygiéniste ] [ covidisme ] [ discours illogique ] [ mensonges d'état ] [ sanitarisme ]

 

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parlêtre

Pour le psychanalyste, le Réel est cette instance logique, indissociable du Symbolique et de l’Imaginaire dont elle constitue le nouage, le Réel se caractérise de l'impossible: impossible à dire, impossibie à symboliser, impossible à imaginer, et qui cependant se fait jour à travers la parole...

Selon la façon dont se nouent les registres du Réel, du Symbolique et de l’Imaginaire, nous obtenons la structure de ce qui se spécifie comme appartenant aux champs de la Religion, de la Science et de la psychanalyse (ou de l’art): la religion (RSI) Réalise à travers un Symbole ce qu’elle offre à Imaginer, par exemple le mystère de l'Eucharistie comme réellement corps et sang du Christ à travers le Symbolique (concept du dieu trine) de l'Idée qu'elle se fait de Dieu (l'homme à l'image de Dieu, et sa réciproque tout aussi bien: idée d’un dieu parfait, infiniment "bon" et aimable...)

La science (SIR) Symbolise (S=concept), l'Idée (l’image) qu'elle se fait du Réel: le tropisme inhérent au discours scientifique consiste en cette volonté de réduire le Réel au Symbolique, que "tout le Réel" finirait par être répertorié, comptabilisé, rendu transmissible sous la forme de formules qui. passant de main en main sans que leur contenu en soit affecté le moins du monde, ni par qui les transmet ni par qui les reçoit, en rendraient compte "objectivement", "pour tous"... d'où l'évacuation systématique hors de la sphère scientifique du sujet ($) en tant qu’il est manifeste du réel (le grain de sable de l’énonciation)...

Moyennant quoi, la Science se définit d’être réfutable, selon l’épistémologue Karl Popper lui-même...

La psychanalyse (IRS) imagine, invente (I=Idée) ce qui du Réel (R=ce qui relève du percept, par le biais de la jouissance, de la souffrance...), peut se symboliser, se dire, s'écrire (S=concept=mathème, topologie)... L'approche psychanalytique fait en sorte que la vie du sujet s’organise autour du vide central (das Ding) identifié comme ce qu'il y a de plus Réel (ce qui fait dire à Beckett que rien n'est plus réel que rien)...

La linguistique, d’abord, peut définir le matériel de la psychanalyse, voire l’appareil de son opération, elle laisse en blanc (les semblants) ce qui la rend effective en psychanalyse (raison pour laquelle la "science des discours", Lacan la nomme "linguisterie"...) La psychanalyse ne cesse depuis Freud d’affirmer que la vérité de la souffrance, c’est d’avoir la vérité comme cause: "Aussi bien dirions-nous que la découverte de Freud est cette vérité que la vérité ne perd jamais ses droits."

Céder sur les mots, c'est toujours avoir déjà cédé sur les choses. Ne compromets pas ton désir, tes besoins et tes demandes s'en trouveront automatiquement satisfaits.

Faire de la santé un objectif direct est contre-productif, tu dois concentrer ton énergie sur autre chose si tu veux que ta santé advienne. Inverse les devises du sens commun, aux fausses certitudes proposées par la réalité, privilégie le mystère du réel, aux sourires fielleux des compromis, des arrangements mensongers, de la soumission, préfère la morsure de la vérité. Prends des risques, confronte-toi à ta peur, fais de la vérité ta priorité, et ta santé viendra par surcroît. Apprendre à parler correctement sa propre langue est le premier moment du système immunitaire.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook 30.12.2020

[ pensée adéquate ] [ noeud borroméen ] [ thérapie ] [ mal de vivre ] [ indicible priméité ]

 

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narratif covidiste

Le 11 janvier 2020, un laboratoire de Shanghai publie le génome du nouveau coronavirus. Laboratoire aussitôt fermé par le gouvernement chinois pour "rectification", avant réouverture le lendemain. Mystère. Le 3 février, Shi Zhengli et une trentaine de collègues publient dans Nature le papier fondateur du récit officiel : le SARS-CoV-2 présente une forte similitude (96,2%) avec un virus porté par les chauves-souris du Yunnan, nommé RaTG13. La chaîne de contamination se dessine, depuis les chauves-souris et sans doute via un animal intermédiaire facilitant l’adaptation du virus aux hommes – animal vendu sur le marché de Wuhan. Un pangolin, tiens, ça lui apprendra. Même s’il ne s’en vend pas à Wuhan, sait-on ce que trafiquent les braconniers.

Pour l’heure, cet intermédiaire n’a toujours pas été identifié, et le pangolin ne semble plus si coupable. Le gouvernement chinois a reconnu en mai 2020 que nul cas de Covid-19 n’avait été détecté parmi les animaux vendus sur le marché de Wuhan. On sait en outre que des malades ont contracté le virus sans avoir fréquenté ce marché, bien avant l’alerte officielle. [...]

RaTG13 est donc ce virus de chauve-souris tellement adapté aux hommes. Voyez comme le hasard fait bien les choses. Shi avait isolé cette souche parmi d’autres, dès 2013, dans les échantillons du Yunnan, mais complètement débordée, elle avait oublié de publier son génome. Sans doute désoeuvrée en ce mois de janvier 2020, elle le retrouve dans son tiroir et bingo ! c’est le bon. [...]

Bidon ? C’est ainsi que parlent les scientifiques en dehors des prestigieuses revues.

Traduction : de plus en plus de chercheurs doutent de l’existence de ce RaTG13, tombé à pic pour expliquer l’épidémie. [...]

Les auteurs pointent des énormités. Shi Zhengli n’a mentionné e RaTG13 dans aucun de ses papiers sur les liens entre coronavirus et chauve-souris depuis 2013, alors que cette souche semble particulièrement risquée pour l’homme. "Bizarre", disent-ils. La chercheuse chinoise n’a jamais communiqué les informations usuelles concernant l’identification et l’isolement du RaTG13 [...]. Nul échantillon du virus n’est disponible, et nulle étude n’a été réalisée sur des cellules humaines ou des modèles animaux. Bref, on ne connaît rien de ce RaTG13 à part ce que Shi Zhengli veut bien en dire : un génome écrit dans une base de données. On vous fait grâce des biais de méthodes, des données manquantes, des incohérences dans les dates des expériences. De toute façon, on n’y connaît rien, et vous non plus. [...]

Pour un autre scientifique américain, aussi anonyme que notre comité scientifique – et qui pointe les mêmes incohérences biologiques, créer de toutes pèces le séquençage du génome de RaTG13 serait facile, surtout s’il est similaire à 96% à celui de notre Covid-19. Ce mauvais esprit conclut que ce "fake virus" existe dans Nature, mais non dans la nature.

Pour finir, le feuilleton se corse au printemps 2021 avec la publication de plusieurs thèses réalisées à Wuhan depuis 2014. Publication due à un enquêteur anonyme, The Seeker, peut-être en lien avec un ou des lanceurs d’alerte chinois. De ces thèses, en chinois et en code génétique, donc indéchiffrables pour nous, il ressort que les chercheurs de Wuhan ont dissimulé nombre d’informations, concernant notamment d’autres coronavirus étudiés dans leur labo depuis des années, capables de déclencher une épidémie.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Le règne machinal", éditions Service compris, 2021, pages 146 à 149

[ falsification ] [ historique ]

 

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humeurs

Le discours dominant exalte le culte des émotions.

En témoigne l’aura du signifiant "émotion" dans les médias où la viabilité d’une émission (et même d’une information) se juge au degré d'émotion qu’elle est susceptible de susciter.

Cette dérive s’est propagée jusque dans l'enseignement où "l'émotion" des élèves est valorisée au détriment de leurs connaissances: "ce n'est pas ce que je ressens" est une objection qui autorise désormais l'élève à contredire son prof de philo...

C’est ainsi que par une curieuse rétroversion qui prend le contrepied d’un aboutissement logique de trente siècles de civilisation, on dit désormais se croire vivant "parce qu’on ressent", alors qu’il est connu depuis la haute antiquité que "le ressenti ment" et que les sensations manifestent, par leur fixation dans une signification, un etat de mort psychique, dû au fait que l’é-motion est "status", un mouvement immobilisé, qui s’oppose à la pensée logique, dialectique qui, elle, reste du côté du mouvement, du jeu incessant des métamorphoses et de la vie.

Si l’émotion est devenue à ce point un signifiant-phare du capitalisme de la bien-pensance, c’est que la communion par "les émotions" est ce qui vient se substituer à l’absence de lien social, et si des matchs de football ou des obsèques de vedettes de variétés suscitent tant de ferveur, c’est par l’illusion que ces "événements" montés en épingle nourrissent chez le spectateur l’illusion d’appartenir de plein droit à une communauté organique, le rassurant sur son "identité" toujours en souffrance...

[...]

Le recours aux émotions laisse croire à une vérité d’ordre supérieur qui serait contenue dans la spontanéité, associée à l’authenticité, qui prendrait le pas sur la réflexion et sur la pensée, or ce qui dans nos sociétés infantilisées, se couvre sous le nom trompeur de "spontanéité" n'est en vérité rien d'autre que la propension infantile à se laisser aller à ses impulsions immédiates...

Pour Kant, "se laisser aller à ses impulsions immédiates" est l'indice que nous ne sommes pas libres mais enchaînés au lien causal qui nous relie à la chaîne des causes et des effets.

La spontanéité authentique, telle qu'elle fut redéfinie par l'idéalisme allemand, ne peut pas avoir lieu sans un moment de réflexivité: ce qui semble me venir de l'extérieur ne me détermine que dans la mesure où je l'aurai toujours déjà fait mien, autrement dit les raisons externes (les prétextes à mes actes) ne comptent que si je les "accepte déjà comme miennes", ainsi la détermination de mon sujet par autre chose (cause), que je présente comme extérieure ("ce n’est pas de ma faute...") est toujours déjà une autodétermination de mon sujet lui-même.

C'est ainsi que toute référence à ma nature immédiate ("je suis comme ça, qu'y puis-je...") est fausse, mon rapport à mes propres impulsions ne me détermine que dans la mesure où je les ai déjà reconnues comme miennes, où je les assume comme miennes, voilà pourquoi je suis entièrement responsable de mes actes (et de mes paroles) même si je ne peux jamais en connaître, à l'avance, les conséquences...

Les émotions, comme les sensations, les sentiments, les affects, les perceptions... restent donc à interpréter, de la même manière qu’on interprète un rêve, grâce aux procédés mis à jour par Freud du déplacement, de la condensation, de l’inversion, car si les "émotions" nous trompent, c’est en nous masquant la réalité en tant que Wirklichkeit, en constituant une échappatoire commode, rationnalisante et cependant imaginaire, de ce qui est réellement en jeu à ce moment-là dans le Symbolique, la logique des pensées qui s’enchaînent dans l’inconscient...

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 04.10.2021

[ démystification ] [ alibi du système marchand ] [ fausse innocence ] [ émoi ]

 

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résumé de livre

À force d’entendre les têtes plates citer en toute occasion Le Choc des civilisations de Samuel P. Huntington, j’ai voulu me faire une idée. À mesure que je progressais dans les chapitres, je me suis rendu compte que lesdites têtes plates n'avaient jamais ouvert leur bréviaire. Sans se soucier le moins du monde de son contenu, elles pensent tenir là, dans ces pages émaillées de schémas et de courbes, une sorte de rapport dans lequel un expert visionnaire fournit la preuve scientifique du péril que l’islam représente pour la civilisation occidentale. Fussent-elles allées dans leur lecture au-delà du titre, elles eussent déchanté. Le Choc des civilisations n’a rien d’un livre apocalyptique ni même d’un traité belliciste néoconservateur. Huntington entend simplement démontrer que la mondialisation du modèle techno-scientifique et consumériste occidental n’ayant pas abouti à l’homogénéisation des cultures, ni à un consensus sur la démocratie libérale, elle risque d’entraîner le réveil d'identités culturelles, et, très probablement, leurs affrontements.

Contrastant avec la brutalité marketing du titre — choisi pour trancher avec le livre de Francis Fukuyama, paru en 1992, La Fin de l’Histoire — le texte reste très prudent, son vocabulaire très politiquement correct. Huntington use du mot "conflit" plutôt que du mot "guerre", écrit "influence" au lieu de "domination", ne parle pas de terrorisme. Quant à l’islam — et à sa "résurgence" —, il ne lui consacre qu’une cinquantaine de pages dans un volume qui en contient cinq cents.

Concernant l’avenir du monde, rien n’y est affirmé, tout y est conjecturé. Le livre date de 1996. Sous un ton docte, Huntington ne fait qu’exprimer le désarroi dans lequel se trouvent, à cette époque, les "stratèges" du gouvernement des Etats-Unis. Avant la chute du Mur de Berlin, deux mondes s’affrontaient : le monde dit libre et le monde dit totalitaire. Le bloc soviétique effondré, comment la civilisation suprême redessinerait-elle la carte du monde — autrement dit, quelle place donnerait-elle ou confisquerait-elle aux Européens, aux Asiatiques, aux Africains, aux Russes, aux Arabes, aux Latino-Américains, bref, aux non-étasuniens? Telle est, n’en déplaise aux têtes plates, la seule interrogation de Huntington, interrogation qui lui permet d’avancer la thèse selon laquelle, désormais, les nations ne s’entrechoqueront plus à cause de rivalités économiques ou territoriales mais à cause de différences culturelles — ou, inversement, les nations ne se regrouperont et ne s’allieront plus contre d’autres selon des convergences stratégiques mais par affinités de mœurs et de cultes. Quand on voit les rivalités intracontinentales des pays européens, africains, latino-américains, asiatiques, rien ne semble plus fantasque que la thèse de Huntington. Que dire des nations du "monde musulman" où, plus que partout ailleurs, l’inimitié fait rage — entre sunnites et chiites, entre kurdes et turcs, entre perses et arabes, etc. — les unes et les autres soutenues par des États occidentaux et "chrétiens" eux-mêmes rivaux. Qui peut croire que c’est en raison de proximités culturelles et cultuelles que les États-Unis et Israël sont les alliés de l’Arabie saoudite, du Pakistan et de l’Égypte, la Russie l’amie de l’Iran, de la Syrie et à présent de la Turquie?

Avant de lire Huntington, je m’attendais à tomber sur un disciple de Carl Schmitt qui reprendrait la dualité ami/ennemi, or j'ai eu affaire à un sage rejeton de Kant défendant l’idée que toutes les cultures et toutes les religions — y compris, bien sûr, les diverses obédiences mahométanes —, par-delà leurs différences, ont des "valeurs fondamentales communes" et que c’est en établissant à une échelle supranationale la "règle des points communs" que les dirigeants des pays œuvreront à une Civilisation universelle. Et, pour montrer qu'un tel idéal est possible, Huntington prône in fine comme modèle la cité moderne de… Singapour ! En lisant ce dernier chapitre, je ne doutai plus qu'il y avait tromperie sur la marchandise, qu'il eût été plus honnête de la part du bon professeur Huntington d'intituler son livre: Vers la paix entre les civilisations.

Auteur: Schiffter Frédéric

Info: Publication facebook, 05.10.2021

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