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calviniste

Le propre de la pruderie, c'est de mettre d'autant plus de fonctionnaires que la forteresse est moins menacée.

Auteur: Hugo Victor

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[ coincé ] [ pudibond ]

 

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anticlérical

Philip José Farmer (1918-2009) est resté dans l'histoire comme "l'homme qui dévergonda la SF". Ses "Amants étrangers" ("The Lovers", 1952) firent scandale en leur temps, dans une Amérique encore pudibonde, et il consacra par la suite une bonne partie de sa carrière à pulvériser les tabous, qu'ils soient sexuels ou religieux.

Auteur: Racunica Alexis dit Alex Nikolavitch

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[ activiste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langage corporel

Mimique des individus pudibonds ou vertueux, au choix, le pincement des lèvres exprime aussi le dégoût (ndr : avec disparition de pigmentation des lèvres, il exprime une grande cruauté). On pince les lèvres de cette manière quand on ne peut pas se boucher le nez en public. Le dégoût est synonyme d'une attitude globale de rejet. La misanthropie suscite ce genre de mimique, la misogynie aussi. L'ouverture sociale commence au bord des lèvres avec les mots qui nous permettent de communiquer. La fermeture s'inscrit logiquement au même endroit.

Auteur: Messinger Joseph

Info: Ces gestes qui manipulent, ces mots qui influencent

[ communication ] [ non verbal ]

 

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contemplation

Dans la limpidité de l'air himalayen, les montagnes se rapprochent, et cette splendeur me tire des larmes paisibles qui rafraichissent mes joues brûlées. Ce n'est pas de la sensiblerie, et l'altitude ne me rend pas gâteux. Mes idées se sont décantées au cours de ces semaines sans intrusions, courrier, téléphone, exigences des gens, et je réagis spontanément aux choses, sans écrans de défense ou de pudibonderie. Pourtant cette aptitude à "ressentir" est stupéfiante : je pouvais affirmer sans mentir, il n'y a pas si longtemps, qu'en vingt ans je n'avais pas pleuré une seule fois.

Auteur: Matthiessen Peter

Info: Le léopard des neiges

[ émotion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

école

Pour parler de certaines pudibonderies à l'école, il faut reconnaître qu'elles ne se manifestaient pourtant pas dans les premières années du dernier siècle. J'ai pu recueillir, par tradition orale, une espèce de litanie que les vieux maîtres faisaient psalmodier à leurs écoliers, chaque lettre de l'alphabet étant assortie d'une attribut à valeur plus ou moins mnémotechnique: il y avait ainsi L volant, M omelette, N Annette, I petit, O tout rond et Q crotté.
Ce Q crotté nous met loin du procédé qui, si l'on en croit le Journal de Julien Green, serait encore employé par certaines religieuses enseignantes du Canada qui obligent leurs élèves, en récitant l'alphabet, à omettre la lettre Q pour la remplacer par l'appellation "la vilaine lettre". Cet usage, qui subsistait, d'ailleurs en France il y a quelques décades, paraît s'y être aujourd'hui perdu.

Auteur: Michard Antoine

Info: Rôti-cochon ou : Méthode très-facile pour bien apprendre les Enfans à Lire

[ Gaule ] [ historique ] [ graphisme ]

 

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pataphysique

Quel original que mon ami Paul Masson (...), auditeur au Collège de France, auteur de l'Esthétique des peintres aveugles, du Catalogue raisonné des poètes morts de faim et de la fameuse brochure antinaturaliste, qui fermera les portes de l'Institut au père des Rougon-Macquart, les Zolacismes d'un candidat perpétuel à l'Académie ! Il ne fait rien comme les autres !
Il assiste aux messes de mariages, en noir des pieds à la tête, un crêpe au chapeau, pleure comme un jeune parent du Boeuf gras, et, à l'issue de la cérémonie, supplie les nouveaux époux, avec des serrements de mains émus, d'agréer l'expression de ses sincères condoléances. Aux enterrements, il s'illustre de vestons aux nuances printanières, "cuisse de président ému" ou "gorge de demi-vierge surprise", d'une adorable fantaisie ; une fleur à la boutonnière, l'air radieux d'un épicier promu officier d'académie, il risque des mots plaisants, sourit au Dies irae, se tord pendant l'absoute, et va congratuler ensuite chaleureusement les parents du défunt. Au théâtre ou au restaurant, il s'affuble d'une livrée de larbin, afin, dit-il, de n'être pas confondu avec les employés du contrôle ou les maîtres d'hôtel, qui sont en habit - ce pourquoi il les appelle des fractotum. - il ne fait rien comme les autres ! (...)
S'il dîne en ville, Paul Masson terrorise ses hôtes par mille inconvenances inédites. Lui fait-on observer qu'il prend le pain de son voisin de droite et boit le vin de son voisin de gauche ? Il se confond en excuses et, pour réparer ses torts, engloutit le pain du voisin de gauche et vide d'un trait le verre du voisin de droite. Si, par imprudence, on l'a placé auprès d'une dame un peu maigre, il demande à opérer des fouilles dans le corsage de celle-ci, certain, affirme-t-il, d'y trouver deux salières. A la fin du repas, quand on apporte les rince-bouche, il interpelle les domestiques et réclame du savon avec insistance. - Il ne fait rien comme les autres !
Dans la rue, Paul Masson à jeun affecte volontiers les allures d'un homme ivre ; mais si, d'aventure, il est réellement éméché, il marche avec la rigidité d'un automate. Bien entendu, il sort sans plus de manteau que le pudibond Joseph par des temps froids comme le jeu de M. Dupont-Vernon, se couvre d'une épaisse pelisse par une température aussi chaude que la patronne du Cochon Bleu (un établissement que je recommande à tous les pères de famille : éducation anglaise, sévérité, discrétion), s'arme d'une canne s'il pleut à verse et porte un parapluie grand ouvert si le ciel est bleu...

Auteur: Willy Henry Gauthier-Villars

Info:

[ anticonformiste ] [ inversion ] [ humour ]

 

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translation

Lisez le texte relatif au sixième trait du neuvième hexagramme : "la femme est mise en danger par la persévérance" (Wilhelm). Cette fameuse persévérance se rapporte au même caractère (tchen), signifiant droiture ou pureté, que l'on trouve au début du Yi King. On peut aussi se demander pourquoi cette persévérance est un risque pour une femme... En revanche, ici, Philastre a bien compris qu'il ne s'agit plus de "perfection" mais de "pureté". Pour ma part, j'aurais tendance à préciser "chasteté"...
Voyez au quinzième hexagramme, le cinquième trait (bien saisi par Philastre et par Harlez) où nous pouvons lire : sans richesse se servir de son voisinage. Wilhelm non seulement intervertit les phrases, mais inverse le sens en traduisant : "Ne pas se vanter de sa richesse auprès de son prochain"... De même, il traduit "voie du ciel" (sixième trait du vingt-sixième hexagramme) là où n'est pas écrit "tao" (voie) mais '"influence", comme l'a bien vu Philastre. Observez le premier trait du trente-cinquième hexagramme, là où je lis "générosité" et Philastre " magnanimité", Wilhelm choisit "demeurer abandonné". autre contresens, le "rire" au premier trait du quarante-cinquième hexagramme. On aura compris qu'il vaut mieux choisir une traduction qui a vieilli dans son style un peu suranné (Philastre) que celle plus moderne, psychologique et plus accrocheuse de Wilhelm, pourtant la plus connue et la plus réputée.
Alors qu'un connaisseur comme Marcel Granet signalait en toute vérité bonne à dire que la civilisation chinoise était caractérisée par la formule "ni Dieu, ni Loi", le pasteur Wilhelm, dans sa version bien occidentalisée, dès le premier hexagramme affirme que le ciel est "Dieu le souverain suprême". Or, il n'y a jamais eu de monothéisme (typique des gens du Livre) dans l'histoire de la Chine. Même plus tard, les nombreux "dieux" taoïstes (du dieu des fossés au dieu des latrines...) sont de multiples énergies différentes qui ne renvoient pas au "Seigneur Dieu" de Wilhelm.
Autres exemples. Au deuxième trait du troisième hexagramme, il s'agit de mariage et nous lisons que le jeune fille vierge "n'est pas accordée" alors que le bon pasteur traduit : "Elle n'engage pas sa foi"... Au quatrième trait du douzième hexagramme, Wilhelm traduit "bonheur" par "bénédiction". Toujours des thèmes religieux qui n'existent pas dans l'original. Au commentaire de l'image du quarantième hexagramme, il traduit "pardonne les fautes et absout le péché", alors que "péché" n'existe pas en Chine et qu'il suffisait de dire "comprend et pardonne les fautes". Sans parler de la pudibonderie chrétienne où "fesses" devient "cuisses" (troisième trait du quarante-quatrième hexagramme). Sans oublier toutes ses notes avec citations des... Évangiles. Même les jésuites, qui se sont passionnés pour la traduction chinoise, n'auraient jamais osé soutenir de telles traductions conditionnées par la croyance monothéiste.

Auteur: Daniel Giraud

Info: Yi King : Texte et interprétation, in Traductions et trahisons

[ manipulation ] [ nord-sud ] [ interprétation ] [ transposition ]

 

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