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indépendance

La maîtrise de l'anxiété et de la dépression provoquées par la vie contemporaine exige une plus grande autonomie de chacun par rapport à l'environnement social. C'est à dire que les réactions des individus ne doivent pas dépendre de récompenses et de punitions distribuées par la société. A cette fin, chacun devra apprendre à se récompenser lui-même, à développer son aptitude à se donner des buts et à trouver des joies indépendamment des conditions externes.

Auteur: Csikszentmihalyi Mihaly

Info: Vivre : La psychologie du bonheur

[ force ]

 

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métaphysique

Rares sont ceux qui triomphent car nous sommes presque tous liés à un passé de fautes criminelles qui déforment notre caractère. A chaque cycle de réalisations terrestres, nous croyons plus à nos tendances inférieures du passé qu'aux possibilités divines du présent, compliquant ainsi le futur. C'est comme ça que nous continuons, là-bas, attachés au mal, oublieux du bien. Parfois même, nous en arrivons à la déraison, interprétant les difficultés comme des punitions alors que tout obstacle apporte une occasion vraiment précieuse à tous ceux qui ont des "yeux pour voir".

Auteur: Chico Xavier

Info: Les messagers de Francisco Candido Xavier

[ réincarnations ]

 

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libération

Plus il s'éloignait de la maison où tout lui avait été injures, corvées, punitions, plus il se sentait heureux, reprenait goût à la vie. il rencontrait des hommes, bavardait avec eux; des animaux, il plaisantait avec eux. Plus aucune injure, aucune menace, mais des rires, de l'affection, de la compréhension. et lorsqu'il leur racontait à tous, son aventure, dans leur voix et dans leur regard, il y avait de la commisération, de la pitié. Et tous lui disaient: et tu as pu vivre là, dans cet enfer, avec un tel démon tout le temps à tes trousses?

Auteur: Dadié Bernard B.

Info: Le pagne noir

[ compassion ] [ stupéfaction ] [ foyer ]

 

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réussite

B : Vous avez toujours résisté aux prix littéraires.
C : La vanité est un vice très profond et en partie héréditaire, surtout chez les gens vivant à Paris. Chacun a sa politique. Dans ma vie, je suis passé par des moments de pauvreté, de misère, et quand on me proposait un prix, je disais : "Je ne prends pas d'argent en public." C'est l'orgueil d'un côté, et puis le refus de la publicité. Je n'ai pas eu faim, pas exactement, parce que j'ai mené une vie d'étudiant jusqu'à il y a quelques années. La consécration est la pire des punitions.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Entretiens, Gallimard, Entretiens, pp. 282-283

[ ratification ] [ échec ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

menaces

Durant mes années de service à la cour, je n'ai jamais quitté une seule fois le palais sans être accompagnée. Dès les premiers jours, les tantes nous annonçaient qu'en le quittant toute seule, nous risquions de subir la plus grande des punitions. "Franchir seule la porte du palais? Même la peine de mort n'est pas trop sévère pour punir cette infraction", répétaient-elles souvent. Pour celle qui osait marcher comme bon lui semblait dans la cour, la règle ordonnait "de mutiler la jambe gauche et de casser la jambe droite". Quant à celle qui pénétrait dans les autres palais sans permission, "elle serait au moins expulsée du palais si on ne lui coupait pas la tête".

Auteur: He Rong Er

Info: Mémoires d'une dame de cour dans la Cité Interdite

[ femmes ] [ punies ] [ esclaves ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

vie opératoire

La dépression a deux causes fondamentales. Primo : une importante perte de plaisir dans la relation du bébé avec sa mère. Si nous acceptons l’hypothèse qu’une bonne gratification orale, complète et enrichissante, requiert environ trois ans d’allaitement satisfaisant au sein, nous comprenons sans peine pourquoi à notre époque tant de gens sont si vulnérables aux accès dépressifs. Secundo : l’enfant n’a pas le droit de s’insurger contre la frustration ; ses manifestations de colère, de révolte sont aussitôt sanctionnées par des punitions. Rien d’étonnant alors si le désir s’étiole peu à peu et si l’enfant perd sa faculté de combattre pour ce dont il a envie. Vous n’avez qu’à observer le comportement moutonnier des foules d’aujourd’hui et vous aurez tout de suite compris : la tendance dépressive est tout simplement un trait de notre civilisation.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", page 144

[ soumission ] [ répression ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

imprégnation symbolique

J’ai trouvé à votre usage une très curieuse ordonnance de 1277. A ces époques de ténèbres et de foi, on était forcé de réprimander les gens qui, sur les bancs de l’école, en Sorbonne et ailleurs, blasphémaient ouvertement pendant la messe le nom de Jésus et de Marie. Vous ne faites plus ça – cela ne vous viendrait plus à l’idée de blasphémer les noms de Jésus et de Marie. J’ai connu quant à moi des gens fort surréalistes qui se seraient fait pendre plutôt que de publier un poème blasphématoire contre la Vierge, parce qu’ils pensaient qu’il pourrait quand même leur en arriver quelque chose.
Les punitions les plus sévères étaient édictées contre ceux qui jouaient aux dés sur l’autel pendant le saint-sacrifice. Ces choses me semblent suggérer l’existence d’une dimension d’efficace qui manque singulièrement à notre époque.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre II", pages 256-257

[ intégration croissante ] [ politiquement correct ] [ rapport à la loi ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Murphy

À quoi bon le célébrer quand les Universités elles-mêmes le font ? La malchance d'être reconnu s'est abattue sur lui. Il méritait mieux. Il méritait de demeurer dans l'ombre, dans l'imperceptible, de rester aussi insaisissable et aussi impopulaire que la nuance. Là, il était chez lui. La consécration est la pire des punitions pour un écrivain en général, et tout spécialement pour un écrivain de son genre. À partir du moment où tout le monde le cite, on ne peut plus le citer, ou, si on le fait, on a l'impression de venir grossir la masse de ses "admirateurs", de ses ennemis. Ceux qui veulent à tout prix lui rendre justice ne font en réalité que précipiter sa chute. Je m'arrête, car si je continuais sur ce ton, je finirais par m'apitoyer sur son sort. Or, on a toutes les raisons de supposer qu'il s'y emploie lui-même.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Exercices d'admiration, à propos de Borges, Gallimard : Arcades 1976

[ discrétion ]

 

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abrutissement

[...] contrairement à une opinion répandue même chez les gens cultivés, les prophéties de Huxley et Orwell sont très différentes l'une de l'autre. Orwell nous avertit du risque que nous courons d'être écrasés par une force oppressive externe. Huxley, dans sa vision, n'a nul besoin de faire intervenir un Big Brother pour expliquer que les gens seront dépossédés de leur autonomie, de leur maturité, de leur histoire. Il sait que les gens en viendront à aimer leur oppression, à adorer les technologies qui détruisent leur capacité de penser. Orwell craignait ceux qui interdiraient les livres. Huxley redoutait qu'il n'y ait même plus besoin d'interdire les livres car plus personne n'aurait envie d'en lire. Orwell craignait ceux qui nous priveraient de l'information. Huxley redoutait qu'on ne nous en abreuve au point que nous en soyons réduits à la passivité et à l'égoïsme. Orwell craignait qu'on ne nous cache la vérité. Huxley redoutait que la vérité ne soit noyée dans un océan d'insignifiances. Orwell craignait que notre culture ne soit prisonnière. Huxley redoutait que notre culture ne devienne triviale, seulement préoccupée de fadaises. Car, comme le faisait remarquer Huxley dans "Brave new world revisited", les défenseurs des libertés et de la raison, qui sont toujours en alerte pour s'opposer à la tyrannie, "ne tiennent pas compte de cet appétit quasi insatiable de l'homme pour les distractions". Dans "1984", ajoutait Huxley, le contrôle sur les gens s'exerce en leur infligeant des punitions ; dans "Le meilleur des mondes", il s'exerce en leur infligeant du plaisir. En bref, Orwell craignait que ce que nous haïssons ne nous détruise ; Huxley redoutait que cette destruction ne nous vienne plutôt de ce que nous aimons.

Auteur: Postman Neil

Info: Se distraire à en mourir, Le thème de cet ouvrage, repose sur l'idée que Huxley avait vu plus juste qu'Orwell

[ oppression ] [ comparaison ] [ homo festivus ] [ dualité ]

 

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empire

L’idée que le Paris impérial est un enfer de libido quotidien, un bordel de luxe, l’obscénité crépitante chaque soir rallumée dans les beaux quartiers, constitue à mon avis le meilleur résumé possible du grave et somptueux recueil des Châtiments. Le sens du vertige jaloux, de la dégoûtation fascinée, de la fureur sacrée qu’on y entend rugir. Là-bas quelque chose est constamment bafoué, profané. Des vierges sont offertes au Moloch impérial. L’or brûle et sonne au milieu des coïts échevelés des riches. [Victor] Hugo est bouleversé. Il s’intéresse tellement à cette affaire qu’il laisse en plan ses autres projets pour avouer son obsession dans le déferlement d’un pamphlet en vers.
Comme cela se passe en général avec tous les tyrans, ses adversaires prêtent à Napoléon III des possibilités génitales tout à fait déraisonnables. En même temps qu’une mollesse physique et mentale caractéristique des grands seigneurs luxurieux, ou plutôt de l’idée qu’on s’en fait. Ils dorment, quoi, ils sont toujours plus ou moins entre deux nirvanas… Apathiques, comme aurait dit Sade. Des héros capables de jouissances pareilles, il vaudrait mieux les supprimer avec leurs pouvoirs mystérieux, leurs organes bénis des fées… Leur membre viril magique, en quelque sorte. L’Abracadabra qu’ils ont sous le pantalon. Leur mandragore virile en érection… Ils font du tort au genre humain. On ne peut vraiment pas les laisser en circulation, ils pourrissent le marché. Rien qu’à y penser, on sent l’éjaculation précoce qui revient et qui menace une fois de plus comme d’habitude… Enfin bref, quel qu’ait été Napoléon III lui-même (je n’ai nullement à me préoccuper de lui ici, ce sont les discours que sa présence suscite qui m’intéressent), il y a une subversion violente qui dérive de lui, un danger de perversion intense qui émane de sa personne et qui est ressenti par des gens comme Hugo comme une sorte de menace, une sorte de coup d’Etat sexuel permanent qui mérite les punitions les plus graves.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 426

[ projections ] [ fantasmes ] [ amplification ] [ Paname ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson