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délivrance

[...] Vivre est une maladie, le sommeil nous en soulage... de temps en temps, mais c'est un palliatif. C'est la mort qui est le véritable remède!
- Vous ne devriez pas dire ça.
- Ce n'est pas moi... qui le dis! Chuchota-t-il. Je n'aurais pas assez d'imagination. Heureusement que j'ai de la mémoire! Ça me permet d'avoir l'esprit des autres.

Auteur: Billon Pierre

Info: L'enfant du Cinquième Nord, p. 252, Québec Loisirs

[ libération ]

 

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saisons

Comment raconter l'automne québécois? Comment raconter les roses, les mauves, les bourgognes et les violets qui succèdent aux orangés, aux cuivres, aux ocres et aux ors? Il n'y a que le regard qui puisse lire tout cet enchantement, que le regard qui puisse comprendre l'ironie de cette nature qui resplendit dans son agonie, qui meurt de la phosphorescence de ses couleurs étonnantes.

Auteur: Tremblay Janik

Info: J'ai un beau château.. Ed. Québec-Amérique, 1992, p.16

[ crépuscule ]

 

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colonialisme

J'ai séjourné parmi les français à Québec et à Trois Rivières et ils m'ont enseigné les fondements de leur religion.
Mais plus j'en examine les mystères moins je vois la Lumière. Ce sont des histoires inventées pour nous faire croire en un feu imaginaire et nous entraîner, à travers le faux espoir d'un paradis que nous ne connaîtrons pas, dans un malheur inéluctable.

Auteur: Agouachimagan

Info: Algonquin 1611, cité dans Voix Indiennes, voix américaines, p. 27 Nelcya Delanoe, Joelle Rostrowsky, Albin Michel/Terres Indiennes

[ sagesse amérindienne ] [ enfumage ]

 
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progrès

[A propos du Nunavik, territoire du nord du Québec, dont les habitants sont majoritairement des Inuits:]
C'est comme en Afrique, c'est bizarre… Comment deux coins du monde si éloignés l'un de l'autre peuvent-ils se ressembler autant ?
Ce n'est pas bizarre: tout le monde est pareil au fond. Sauf les Occidentaux. Indian time, African time, Mexican time, c'est le même temps, c'est nous [les Occidentaux] qui vivons à l'envers, et c'est nous qui sommes convaincus d'avoir raison.

Auteur: Léveillé-Trudel Juliana

Info: Nirliit

[ dérisoire ] [ vitesse ]

 
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saisons

L'hiver au Québec... : Il assemble parents et amis le soir à la veillée, leur met dans les mains des jeux, dans la bouche de gais propos, lance les skieurs sur la neige comme des confettis multicolores et fait tournoyer les patineurs, dans une ronde pleine de grâce. Il pare les arbres d'une beauté nouvelle, couvre ce qu'il touche de diamants fragiles et fait scintiller le toit des masures sous les rayons de son pâle soleil.

Auteur: Ouvrard René

Info: La veuve, éd. Chanteclerc, 1955, p. 36

[ grégaire ]

 

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espérance

Je me détends, rêvasse quelques instants à un pays utopique, un Québec libre où l'on pourrait faire les choses autrement - la fourrure resterait sur le dos des animaux. Sur les neiges miroiteraient le roux du renard, le noir du vison, l'indescriptible gris-rouille du coyote. J'espère au plus profond de moi qu'un jour, l'humain n'aura plus besoin de détruire la vie pour assurer la sienne, ni de se procurer la peau des autres pour se remplir les poches, ni de dominer quiconque pour se sentir fort. Et ce souhait s'applique aussi à moi.

Auteur: Filteau-Chiba Gabrielle

Info: Sauvagines

[ sagesse ]

 

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introspection

Solitude : c'est le même mot pour deux situations opposées, la solitude subie, la solitude désirée. La première est dramatique ; j'ai besoin des autres, et personne n'est là. Je suis comme un feu qui meurt étouffé, faute d'oxygène. La seconde est, à certains moments, nécessaire pour retrouver la cohérence de tous les matériaux qui se sont accumulés, pour renouer des fils, pour se préparer à de nouvelles rencontres. Cette solitude choisie peut être aussi, elle-même, l'occasion d'une rencontre : c'est tout le miracle de la lecture ; quel bonheur que d'entendre Montaigne nous faire des confidences !

Auteur: Jacquard Albert

Info: Petite philosophie à l'usage des non-philosophes, p. 19, Éd. Québec-Livres

 

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exotisme

24 avril 2000. Instantané de la semaine. De mes yeux vu, et de mes oreilles entendu, mercredi dernier à Québec. Un groupe de jeunes touristes noires américaines contemple avec stupeur une des leurs traverser la rue au milieu d'une circulation normale... Effroi général. Des cris fusent. Va-t-elle réussir ? Devant le groupe en quasi hystérie, la responsable se hausse sur le bout des orteils, hausse la voix et crie désespérée au groupe bouleversé : "Remember girls. This is not America !" Puis, reprenant son soupir, et en insistant sur le "don't". "They don't stop when you cross the street !"

Auteur: Laframboise Yves

Info:

[ paranoïa ]

 

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concurrence

Finalement, dans la compétition, on est toujours en inhibition de l’action parce que quand on obtient un palier dans l’échelle hiérarchique, on veut en obtenir un autre, il faut donc absolument ne pas suivre les carottes qu’on vous tend, inventer un moyen d’utiliser cette société pour ne pas qu’elle vous ennuie trop, ne pas trop l’ennuyer parce que les autres sont plus nombreux que vous et ils vous auront à tous les coups. Ca c’est de la créativité, c’est d’imaginer votre quotidien de façon à ne pas mourir et ne pas vieillir prématurément, pas faire trop de mal autour de vous. C’est la seule façon qu’il y ait tant que la planète, tous les hommes de cette planète, ne seront pas renseignés sur ce qu’ils sont, ce que sont les autres et que les rapports sociaux aient complètement été transformés.

Auteur: Laborit Henri

Info: Internet, Laborit au Québec part 3/3 à 1’27 à 2’20

[ hiérarchisation carcan ]

 
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peur

Au cours des quarante-deux dernières minutes, Candice avait cru quatre-vingt-quatre fois sa dernière heure arrivée, soit deux fois par minutes. Le petit avion a hélices qui assurait la liaison entre Montréal et Bagotville, dans le Saguenay, au nord du Québec, avait rencontré pas mal de turbulences, et malgré l'assurance du pilote, qui avait promis plusieurs fois dans le micro que tout allait bien et qu'il s'agissait de vulgaires trous d'air, elle s’était rapidement persuadée que ce coucou serait son tombeau. Les yeux fermés, cramponnée aux accoudoirs de son siège et a moitié recroquevillée, elle avait passé toute sortes de marchés avec Dieu. Elle lui avait successivement promis de croire en Lui, d’arrêter de travailler quatre-vingt heures par semaine pour profiter de la vie, de manger du brocolis et du fromage de chèvre, de ne plus boire en semaine, de ne plus boire le week-end, de ne plus boire pendant les vacances, de faire l'effort d'aller a la rencontre de ses nouveaux voisins, d'accepter de garder son neveu même si elle trouvait que les bébés présentait autant d’intérêt que sa feuille d’impôts, bref, elle était prête a vendre son âme a Dieu pour ne pas mourir au-dessus d'une terre étrangère entourée d'inconnus. Dieu fut manifestement sensible a l'argument des brocolis - ou le pilote avait raison et ce n’était que des trous d'air sans conséquences- toujours est-il que l'avion se posa sans problème et avec seulement trois quart d'heure de retard sur la piste atterrissage du petit aéroport.

Auteur: Morelli Angéla

Info: Avis de tempête

[ promesses ] [ terreur ]

 

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