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instabilité

Il n'y a aucune raison pour que le même individu aime le même livre à dix-huit et à quarante-huit ans.

Auteur: Pound Ezra

Info:

[ être humain ] [ lecture ]

 

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accent franc-comtois

- Maî il ait tooquaî çait hôômme ! dit Courbet, qui fume dans un coin. Il parle de Peurrouddhon ? moâ seul l’ai côônnu. N’y avait que nous deusse de praîts en Quarante-huit ! Haî ! pourquouâ que vous criaî côômme çââ ? nom d’un paitit bonhôômme !

Auteur: Vallès jules

Info: Dans "L'Insurgé", Librairie générale française, 1986, page 99

[ imitation ] [ transcription ] [ phonétique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

week-end

Chez l’homme, la semaine de travail de cinq jours favorise l’alcoolisme, l’infidélité conjugale, le suicide causé par l’ennui, l’enracinement des valeurs consuméristes et les divorces pour incompatibilité d’humeurs, car, de fait, les longues quarante-huit heures que durent le samedi et le dimanche peuvent rendre insupportable à l’épouse la présence du mari, et vice versa.

Auteur: Agudelo Darío Jaramillo

Info: Mécanique d'un homme heureux

[ couple ] [ routine ] [ cycle hebdomadaire ]

 

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naissance

Allan Emmanuel Karlsson naquit le 2 mai 1905. La veille, le 1er, sa mère avait défilé dans les rues de Flen, où elle manifestait pour le droit de vote des femmes, la semaine de quarante-huit heures et autres utopies. Son effort ne se révéla cependant pas inutile : il déclencha les contractions et lui permit de mettre au monde son premier et unique enfant, de sexe masculin.

Auteur: Jonasson Jonas

Info: Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et se fit la malle

[ maternité ] [ ironie ] [ femmes-hommes ]

 

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résumé

En général, quand le Destin se mêle de coller au-dessus d'un trésor une entité hargneuse (peuple de gnomes, famille de trolls ou cyclope célibataire) équipée d'amulettes, c'est qu'il a une bonne raison. Pas systématiquement, mais en général.

Chachette mit vingt-quatre heures à trouver la veine d'or, quarante-huit à réveiller le Sombre Gragon Sueux avec ses coups de pelle, et deux dixièmes de seconde à cramer jusqu'au fond de la moelle.

Auteur: Dufour Catherine

Info: Quand les Dieux buvaient - Intégrale 1 : Blanche-Neige et les lance-missiles

[ canevas ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

J'ai tout compris de l'économique arabo islamique : au boulot comme au foyer, les hommes causent, les femmes bossent et il n'y a de repos dominical pour personne.
Mes collègues mariées, mères d'enfants et brus de belles mères ont des journées de quarante-huit heures et encore douze à l'arrivée des petits enfants.
Le soleil d'Allah brille d'un côté, pas de l'autre.
Comment inverser son orbite est une question dangereuse, je ne me la pose plus.

Auteur: Sansal Boualem

Info: Harraga

[ islam ]

 

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femmes-hommes

J'avais cinquante ans et n'avais pas couché avec une femme depuis quatre ans. Je n'avais pas d'amies femmes. Je les regardais quand j'en croisais une dans la rue ou ailleurs, mais je les regardais sans désir, avec une impression de futilité. Je me masturbais régulièrement, mais l'idée d'entretenir une relation avec une femme - même sans rapports sexuels - dépassait mon imagination. J'avais une petite fille de six ans, née hors mariage. Elle vivait avec sa mère, à qui je versais une pension alimentaire. Je m'étais marié des années auparavant, à trente-cinq ans. Mon mariage avait duré deux ans et demi. C'est ma femme qui avait demandé le divorce. Je n'avais été amoureux qu'une seule fois. Elle était morte d'une cirrhose. Morte à quarante-huit ans, alors que j'en avais trente-huit. Ma femme avait douze ans de moins que moi. Je pense qu'elle aussi est morte maintenant, mais je n'en suis pas sûr. Pendant les six années qui ont suivi le divorce, elle m'a écrit une longue lettre à chaque Noël. Je ne lui ai jamais répondu...

Auteur: Bukowski Charles

Info:

[ couples ] [ séparés ]

 

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babas cool

Je quittai le cottage et Tucson après une prise de bec avec Webb au sujet des hippies. Non que le solitaire que j’étais éprouvât une tendresse particulière pour ces mectons. Qui venaient de se rendre compte, nuance, qui ne découvraient que maintenant, que la guerre était une saloperie, que passer quarante ou quarante-huit heures par semaine à faire un métier en tous points détestable vous foutait en l’air, et que le mariage était un piège tout aussi mortel. Je n’éprouvais toutefois pas la pleine petite envie de me joindre à eux. Outre qu’ils avaient un train de retard, les hippies adoraient se rassembler pour former de grandes rondes et gueuler leur mécontentement. Ah oui, parlons des drogues ! Qu’avaient-elles de si sensationnel ? J’en prenais lorsqu’on m’en offrait – amphétamines, barbituriques, antidépresseurs, LSD. Tout m’allait. Je les avalais sans faire mon délicat, mais je ne planais pas très longtemps. […]
Il découle de tout cela que je n’avais rien à voir avec ces hippies qui chantaient LOVE LOVE LOVE. De plus, ça sonnait comme un ordre, et mon poil se hérissait dès qu’on essayait de m’en donner. Aussi me tenais-je à bonne distance des hippies.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Un carnet taché de vin", pages 173-74

[ moquerie ] [ mouvement ] [ beat generation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

autosatisfaction

Emilio se déshabilla et se mit sous la douche. Il aimait sentir l'eau sur son corps. Il aimait son corps. Il soulevait encore de la fonte un jour sur deux à la caserne. Il sortit de la baignoire, s'admira dans le miroir en pied vissé au dos de la porte de la salle de bains. Ses muscles et sa bite étaient toujours plus impressionnants dans la glace, même si, Dieu sait, il n'avait pas besoin de ça pour être impressionnant. Il avait gardé le physique qui lui avait valu le titre de Monsieur New-York, vingt-deux ans plus tôt, aussi bien que pouvait le faire un homme de quarante-huit ans. Quatre-vingt de tour de taille, cent-dix-neuf de tour de poitrine, le biceps à quarante-cinq en contraction et la queue à vingt-deux cinq, fluctuant entre vingt et vingt-cinq. Il connaissait des gars tout en muscles qui avaient des zobs comme son petit orteil. Ça manquait pas. Lui, non. Il était monté comme un âne. Il se massa le sexe pour le faire durcir, raidit ses muscles, fit jouer ses biceps, regarda ses cuisses onduler sur l'ordre de son cerveau. Il fit rouler ses pectoraux sous la peau et son érection s'intensifia : au moins vingt-cinq centimètres.

Auteur: Price Richard

Info: Les seigneurs

[ ego ] [ image ]

 

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vieillesse

Clotilde a aujourd’hui quarante-huit ans, et ne paraît pas avoir moins d’un siècle. Mais elle est plus belle qu’autrefois, et ressemble à une colonne de prières, la dernière colonne d’un temple ruiné par les cataclysmes.

Ses cheveux sont devenus entièrement blancs. Ses yeux, brûlés par les larmes qui ont raviné son visage, sont presque éteints. Cependant elle n’a rien perdu de sa force.

On ne la voit presque jamais assise. Toujours en chemin d’une église à l’autre, ou d’un cimetière à un cimetière, elle ne s’arrête que pour se mettre à genoux et on dirait qu’elle ne connaît pas d’autre posture.

Coiffée seulement de la capuce d’un grand manteau noir qui va jusqu’à terre, et ses invisibles pieds nus dans des sandales, soutenue depuis dix ans par une énergie beaucoup plus qu’humaine, il n’y a ni froid ni tempête qui soit capable de lui faire peur. Son domicile est celui de la pluie qui tombe.

Elle ne demande pas l’aumône. Elle se borne à prendre avec un sourire très doux ce qu’on lui offre et le donne en secret à des malheureux.

Quand elle rencontre un enfant, elle s’agenouille devant lui, comme faisait le grand Cardinal de Bérulle, et trace avec la petite main pure un signe de croix sur son front.

Les chrétiens confortables et bien vêtus qu’incommode le Surnaturel et qui ont dit à la Sagesse : "Tu es ma sœur", la jugent dérangée d’esprit, mais on est respectueux pour elle dans le menu peuple et quelques pauvresses d’église la croient une sainte.

Silencieuse comme les espaces du ciel, elle a l’air, quand elle parle, de revenir d’un monde bienheureux situé dans un univers inconnu. Cela se sent à sa voix lointaine que l’âge a rendue plus grave sans en altérer la suavité, et cela se sent mieux encore à ses paroles mêmes.

— Tout ce qui arrive est adorable, dit-elle ordinairement, de l’air extatique d’une créature mille fois comblée qui ne trouverait que cette formule pour tous les mouvements de son cœur ou de sa pensée, fût-ce à l’occasion d’une peste universelle, fût-ce au moment d’être dévorée par des animaux féroces.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 390-391

[ dignité ] [ quintessence de l'âme ] [ personnage ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson