vocables
Les mots, quand ils sont bien choisis, possèdent en eux une telle force qu'une description nous donne souvent des idées plus vives que la vision des choses mêmes.
Auteur:
Addison Joseph
Années: 1672 - 1719
Epoque – Courant religieux: préindustriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
Les plaisirs de l'imagination 1712
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univers
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pouvoir suggestif
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représentation
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quasi-esprits
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sémiotique
- Misère... Moi ce qui me désespère ce sont les mots exilés. Il y a des mots tellement justes ! Beaux, forts. Et ils disparaissent totalement des radars. Et ça c'est pas anodin ! Ce qui disparaît avec eux c'est la profondeur de nos pensées, de nos réflexions. Ce qui disparaît avec eux c'est un peu de vérité, ce sont nos ambitions de vérité.
- Oui et puis... on ne parle plus que par émojis. C'est taré en quelques années ce que nos messages sont devenus. Nos émotions singées par des billes jaunes. Bonjour la palette de nuance.
Auteur:
Roudaut Sandrine
Années: 197? -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: éditrice, écrivaine, chercheuse
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Les Déliés
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évolution
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réseaux sociaux
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Internet
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mutations linguistiques
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signes
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quasi-esprits
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intrications
La pensée n'est pas nécessairement liée à un cerveau. Elle apparaît dans le travail des abeilles, des cristaux, et dans tout le monde purement physique ; et on ne peut plus nier qu'elle soit vraiment là, que les couleurs, les formes, etc. des objets sont vraiment là. Si vous adhérez constamment à un déni injustifiable de ceci vous serez conduit vers une certaine forme de nominalisme idéaliste semblable à celui de Fichte. Non seulement la pensée est pensée dans le monde organique, mais elle s'y développe.
Mais comme il ne peut y avoir de Généralité sans Instances qui l'incarnent, il ne peut y avoir de pensée sans Signes. Nous devons ici donner au "Signe" un sens très large, sans doute, mais pas large au point d'entrer dans notre définition. Aussi, en admettant que les Signes reliés doivent avoir un Quasi-esprit, on peut subséquemment déclarer qu'il ne peut y avoir de signe isolé. De plus, les signes nécessitent au minimum deux Quasi-esprits ; un Quasi-énonciateur et un Quasi-interprète ; et bien que ces deux éléments ne fassent qu'un (c'est-à-dire qu'ils forment un seul esprit) dans le signe lui-même, ils doivent néanmoins être distincts. Dans le Signe, ils sont, pour ainsi dire, soudés.
Par conséquent, il ne s'agit pas simplement d'un fait de la psychologie humaine, mais d'une nécessité logique, que toute évolution logique de la pensée soit dialogique. On pourrait dire que tout cela n'est que discours vague ; et j'admets qu'en l'état actuel des choses, il y a une grande dose d'arbitraire. On pourrait accumuler les arguments afin d'éliminer la majeure partie de cette anomalie ; mais en premier lieu, pareille expansion nécessiterait un volume - et un volume peu engageant : et en second lieu, ce que je j'énonce ne s'applique qu'à une infime partie de notre système de schématisation, en ne l’affectant que très légèrement ; ainsi, si tout ceci est erroné, l'effet de loin le plus dangereux sera que notre système ne représente pas chaque forme de pensée non humaine.
Auteur:
Peirce Charles Sanders
Années: 1839 - 1914
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: sémiologue, mathématicien, logicien et philosophe
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Prolegomena to an Apology for Pragmaticism. The Monist, 16, 492-546. 1906
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interdépendance
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interpénétration
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distanciation
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extraterrestres analysés
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désincarnation linguistique
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xénolinguistique
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épigénétique
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zoosémiotique
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