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durabilité

Les plaisanteries vieilles de plusieurs siècles conservent rarement leur piquant. Le fait que les traits d'humour de Shakespeare, de Rabelais ou de Cervantès continuent de nous faire sourire relève du miracle.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ historique ] [ blagues ] [ littérature ]

 

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peur

La guerre contre les animaux sauvages qui menaçaient la survie de l'homme a été gagnée, mais l'angoisse, l'instinct de possession et l'agressivité ont produit des métastases. En conséquence, les êtres humains continuent de concevoir des armes qu'ils retournent contre eux.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ innée ] [ ancestrale ]

 

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Grèce antique

L'idée des atomes, qui trouve son origine au Ve siècle avant Jésus-Christ chez Leucippe et son élève Démocrite, n'était qu'une brillante hypothèse : il n'y avait pas moyen d'en donner une preuve empirique, et il n'y en aurait pas avant plus de deux mille ans.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ particules ]

 

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atomes

Les semences des choses sont éternelles. Le temps n'est pas limité, mais infini : ce n'est pas une substance distincte avec un commencement et une fin. Les particules élémentaires dont est fait l'Univers, des étoiles jusqu'à l'insecte le plus insignifiant, sont indestructibles et immortelles, même si chaque objet dans l'Univers est transitoire.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ immuables ]

 

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mortifications

Sainte Claire d'Assise Déchira l''enveloppe d''albâtre de son corps avec un fouet pendant quarante-deux ans et ses plaies exhalaient des odeurs célestes qui remplissaient l'église. Saint Dominique se lacérait la chair chaque soir avec un fouet muni de trois chaînes de fer. Saint Ignace de Loyola recommandait l'usage de fouets aux lanières assez fines, infligeant de la douleur à la chair, mais sans toucher les os.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ pénitences ] [ historique ] [ christianisme ] [ autoflagellation ]

 

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bouquins

Les livres étaient rares et de grande valeur. Ils confédéraient du prestige au monastère qui les possédait, et les moines étaient peu enclins à les laisser sans surveillance, surtout s'ils avaient déjà eu affaire à des humanistes italiens peu scrupuleux. Certains monastères allaient d'ailleurs jusqu'à protéger leurs précieux manuscrits en les entourant de sorts [...] : Que le livre se transforme en serpent dans sa main et le morde. Qu'il soit atteint de paralysie et que tous ses membres soient brisés.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ onéreux ] [ historique ] [ conservation ] [ sorcellerie ]

 

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particules

Si Lucrèce et tant d'autres ont célébré la sagesse et le courage d'Épicure, ce n'est évidemment pas pour ses origines sociales, mais pour le pouvoir salvateur de sa pensée, dont l'essence peut se résumer à une idée lumineuse : tout ce qui a jamais existé et tout ce qui existera jamais est un assemblage d'éléments de taille infinitésimale et en nombre infini. Les Grecs avaient un mot pour désigner ces éléments invisibles, qui, tels qu'ils les concevaient, ne pouvaient être divisés davantage : les atomes.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ immuables ]

 

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mathématiques

Il s'agit de souligner un fait plus surprenant, l'impression, évidente à chaque page de "De la nature", que la vision scientifique du monde - celle d'atomes se déplaçant au hasard dans un univers sans bornes - a, à l'origine, été inspirée par l'émerveillement d'un poète. Cet émerveillement ne doit rien à des dieux ou des démons, ni au rêve d'une vie après la mort ; chez Lucrèce, il vient de la prise de conscience que nous sommes faits de la même matière que les étoiles, les océans et de tout ce qui est. Ce qui, d'après lui, doit déterminer la façon dont nous menons notre vie.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ langage ] [ poésie ] [ éblouissement ] [ historique ]

 

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loisirs

Car seul Epicure, écrit Lucrèce, était en mesure de consoler l'homme qui, s'ennuyant à mourir chez lui, se précipitait à la campagne pour s'apercevoir que son esprit y est tout aussi accablé. Epicure, mort plus de deux siècles auparavant, n'était rien de moins que le sauveur.
"La vie humaine, spectacle répugnant, gisait
Sur la terre écrasée sous le poids de la religion, (…)
Quand pour la première fois un homme, un Grec,
Osa la regarder en face, l'affronter enfin."
Cet homme, si peu en accord avec une culture romaine privilégiant la dureté, le pragmatisme et la vertu militaire, était un Grec qui avait triomphé non pas par la force des armes, mais par la puissance de l'intelligence.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ jouir ] [ déculpabiliser ] [ historique ] [ otium ]

 

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religion

Le Pogge* n'aimait pas les moines. Il connaissait pourtant des frères remarquables, des hommes érudits et d'une grande rectitude morale, mais de manière générale, il les trouvait superstitieux, ignorants et d'une paresse désespérante. Pour lui, les monastères étaient des repaires d'individus inaptes à la vie dans le monde. Les nobles y envoyaient les fils qu'ils jugeaient inadaptés, trop frêles ou bons à rien ; les marchands y envoyaient leurs enfants attardés ou paralytiques ; et les paysans, des bouches impossibles à nourrir. Les plus robustes avaient au moins l'avantage de pouvoir exploiter les jardins ou les champs adjacents, mais pour la plupart, pensait le Pogge, c'était un ramassis de fainéants. Derrière les murs épais des cloîtres, ils marmonnaient leurs prières et vivaient des revenus de ceux qui exploitaient les vastes terres de leur monastère.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento, *érudit, humaniste et politique italien de la Renaissance

[ méfiance ] [ rebuts humains ]

 

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