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vindicatif
Querelleur comme le départ le soir d'un borgne.*
Auteur:
Proverbe africain peul toucouleur
Années:
Epoque – Courant religieux:
Sexe:
Profession et précisions:
Continent – Pays: Afrique - Mauritanie - Sénégal - Mali - Guinée -Burkina Faso - Niger, etc
Info:
In Proverbes et maximes peuls et toucouleurs traduits, expliqués et annotés, Henri Gaden 1931.*Pour quelqu'un d’irascible qui, comme le borgne, se cogne aux choses en sortant du village alors qu'il fait sombre.
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acariatre
]
[
teigneux
]
femmes-hommes
Après que la domination masculine ait presque détruit le monde, les femmes établirent le matriarcat pour la survie de la race. Les hommes sont vicieux, querelleurs, sales, peu fiables et sauvages. Seuls quelques spécimens choisis peuvent être tolérés.
Auteur:
Coppel Alfred
Années: 1921 - 2004
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain de SF
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Defender of the Faith 1952
[
pouvoir
]
[
gouvernement
]
gaulois
Seuls les peuples querelleurs, indiscrets, jaloux, rouspéteurs, ont une histoire intéressante : celle de la France l'est au suprême degré. Fertile en événements et, plus encore, en écrivains pour les commenter, elle est la providence de l'amateur de Mémoires.
Auteur:
Cioran Emil Michel
Années: 1911 - 1995
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France - Roumanie
Info:
Ecartèlement, 1979, Oeuvres, Quarto Gallimard 1995, p.1424
[
quérulents
]
[
éloge
]
susceptibilité
Cette pulsion de mort, je l'avais vue à l'oeuvre un million de fois, déjà. Elle germait dans les orgueils bafoués, déclenchait les bagarres de rue, attisait la colère des émeutiers ; elle rendait fou les maris jaloux, mettait des couteaux dans les mains des cigarières rivales, poussait le souteneur à cogner plus fort que nécessaire, par plaisir ; elle mouvait jusqu'aux marmots querelleurs et cruels, apprentis bourreaux se plaisant à tourmenter le petit, le moche ou l'esseulé. Je détestais leurs rires d'enfants dans ces moments-là. J'y entendais les adultes qu'ils seraient demain : futurs bagarreurs, futurs émeutiers, futurs époux jaloux...
Auteur:
Albert Rafaël
Années: 1972 -
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain de fantasy, contributeur
Continent – Pays: Europe - France ?
Info:
Les extraordinaires et fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain, Tome 1, Rue Farfadet
[
haine
]
[
déclic
]
[
sensibilité
]
[
rancune
]
[
rage
]
monothéismes
[...] Car l'inverse me semble bien plutôt vrai : "Parce que Dieu existe, alors tout est permis ..." Je m'explique. Trois millénaires témoignent, des premiers textes de l'Ancien Testament à aujourd'hui : l'affirmation d'un Dieu unique, violent, jaloux, querelleur, intolérant, belliqueux a généré plus de haine, de sang, de morts, de brutalité que de paix ... le fantasme juif du peuple élu qui légitime le colonialisme, l'expropriation, la haine, l'animosité entre les peuples, puis la théocratie autoritaire et armée ; la référence chrétienne des marchands du Temple ou d'un Jésus paulinien prétendant venir pour apporter le glaive, qui justifie les Croisades, l'Inquisition, les guerres de religion, la saint-Barthélémy, les bûchers, l'Index, mais aussi le colonialisme planétaire, les ethnocides nord-américains, le soutien aux fascismes du XX° siècle, et la toute puissance temporelle du Vatican depuis des siècles dans le moindre détail de la vie quotidienne ; la revendication claire à presque toutes les pages du Coran d'un appel à détruire les infidèles, leur religion, leur culture, leur civilisation, mais aussi les juifs et les chrétiens - au nom d'un Dieu miséricordieux ! Voilà autant de pistes à creuser que, justement, à cause de l'existence de Dieu tout est permis - en lui, par lui, en son nom, sans que ni les fidèles, ni le clergé, ni le petit peuple, ni les hautes sphères y trouvent à redire...
Auteur:
Onfray Michel
Années: 1959 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Traité d'athéologie
[
fanatisme
]
[
intolérance
]
injustice
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L’âne vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Auteur:
La Fontaine Jean de
Années: 1621 - 1695
Epoque – Courant religieux: renaissance
Sexe: H
Profession et précisions: homme de lettres
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Les Animaux malades de la peste
[
tête de turc
]
[
poème
]