Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 20
Temps de recherche: 0.05s

femmes-hommes

Le féminisme n'est qu'une philosophie pour les hommes dont la queue n'intéresse habituellement pas les femmes et pour les femmes qui croient pouvoir se passer de queues, mais qui achètent des godes en forme de canard sur cdiscount.


Auteur: Colimasson

Info: Fin de sa critique de "Lâchez tout" d'Annie Lebrun sur Babelio en 2019

[ malentendus ] [ humour ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

insecte

Il y en avait trois. Adultes. Mortels. Courant vite. Plus vite. Courant sur le coffre à riz. Ils étaient noirs comme le caoutchouc. Leurs longues pattes se dépêchaient. Les queues en l'air. Courant de plus en plus vite. Des dards de feu. Les scorpions. Petits mais mortels ; ils n'arrêtaient pas de courir et de courir.

Auteur: Ladoo Harold Sonny

Info: Nulle douleur comme ce corps

[ agitation ]

 

Commentaires: 0

éducation sportive

Je ne voulais rien faire. Je ne voulais même pas aller aux cours de gym. A vrai dire, je ne redoutais rien de plus au monde que d’aller aux cours de gym pour transpirer, porter un protège-couilles et comparer la longueur de nos queues. Je savais que j’avais une queue de taille moyenne. Je n’avais pas besoin d’aller aux cours de gym pour apprendre ça.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Au sud de nulle part", page 36

[ vestiaires ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson

insolite

Lui aussi mortel pour les petites cellules qui gigotent le vanadium, élément vingt-trois, peut même être charlatanesque. Il a un effet secondaire curieux chez les hommes : le vanadium est le meilleur spermicide jamais conçu. La plupart des spermicides dissolvent la membrane grasse qui entoure les spermatozoïdes, répandant leurs entrailles partout. Malheureusement, comme toutes les cellules ont une membrane grasse, les spermicides irritent souvent la paroi du vagin et rendent les femmes sensibles aux infections bactériennes. Ce n'est pas drôle. Le vanadium évite toute dissolution désordonnée et fait simplement craquer le vilebrequin des queues des spermatozoïdes. Elles se détachent et disparaissent.

Auteur: Kean Sam

Info: The Disappearing Spoon : And Other True Tales of Madness, Love, and the History of the World from the Periodic Table of the Elements.

[ contraceptif ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

pénurie

Nulle part les gens ne sont aussi isolés que dans une queue pour le saucisson cuit, nulle part, compressés jusqu'à la nausée, ils ne sont aussi peu capables de s'entendre que dans cette chaîne multiple et serpentine, dont chaque maillon déteste le précédent et n'a que mépris et indifférence pour le suivant. L'hydre infinie ne diminue jamais, et les gens ont beau quitter le comptoir, la queue repousse instantanément, dans un brouhaha d'injures, excité par l'espoir méchant d'arracher ne serait-ce qu'un demi-kilo de saucisson cuit. Se pliant et se dépliant, les queues remplissent les magasins de leurs méandres infinis, en engloutissant paresseusement les restes ultimes de bonté, de bienveillance et d'humanité.

Auteur: Vaïner Gueorgui

Info: La corde et la pierre

[ URSS ] [ vingtième siécle ] [ communisme ]

 

Commentaires: 0

nature

Subitement il fit très froid. Antonio sentit que sa lèvre gelait. Il renifla. Le vent sonna plus profond; sa voix s'abaissait puis montait. Des arbres parlèrent; au-dessus des arbres le vent passa en ronflant sourdement. Il y avait des moments de grand silence, puis les chênes parlaient, puis les saules, puis les aulnes; les peupliers sifflaient de gauche et de droite comme des queues de chevaux, puis tout d'un coup ils se taisaient tous. Alors, la nuit gémissait tout doucement au fond du silence. Il faisait un froid serré. Sur tout le pourtour des montagnes, le ciel se déchira. Le dôme de nuit monta en haut du ciel avec trois étoiles grosses comme des yeux de chat et toutes clignotantes.

Auteur: Giono Jean

Info: Le chant du monde

[ obscurité ] [ littérature ] [ nocturne ]

 

Commentaires: 0

misère

[...] Sur le trottoir visqueux et humide de crachats, ils ramassaient des morceaux de pelures d'oranges et de pommes, des queues de grappes de raisins, et les mangeaient. Ils faisaient craquer entre leurs dents les noyaux de reines-claudes pour en faire sortir l'amande. Ils ramassaient des miettes de pain de la grosseur d'un pois, et de trognons de pommes si noirs et si sales qu'ils n'en avaient même plus l'apparence. Et ces deux hommes portaient à leur bouche toutes ces choses repoussantes, les mâchaient et les avalaient. Et cela, entre six et sept heures, dans cette soirée du 20 août de l'an de grâce 1902, dans le coeur de l'empire le plus vaste et le plus puissant que le monde ait jamais connu.

Auteur: London Jack

Info: Le Peuple de l'abîme, Page 78

[ ville ] [ british ]

 

Commentaires: 0

expectative

Le service funéraire se termina et le prêtre déclara que les proches pouvaient faire leurs adieux à la défunte. Tout le monde s‘avança aussitôt, et une queue se forma.

Anna Alexandrovna détestait les queues. Elle disait qu’elle avait passé la moitié de sa vie à faire la queue, pour acheter du pain, du lait, des pommes de terre, du savon, des billets, pour recevoir des lettres, et elle avait même mis au point une façon de se protéger : elle se récitait des vers. Elle disait en riant qu’avec ces files d’attente incontournables, le système soviétique lui avait permis d’entraîner sa mémoire. Elle n’avait sans doute jamais pensé que lors de son dernier jour sur cette terre, on ferait une telle queue pour la voir.

Auteur: Oulitskaïa Ludmila

Info: Le chapiteau vert, p 414

[ passe-temps ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

paupérisation

Le monde du turf a changé. Voilà quarante ans, même les perdants se fendaient la gueule. Les bars ne désemplissaient pas. C’est désormais un autre public, une autre ville, une autre société. On ne jette plus l’argent par les fenêtres, on ne plaisante plus avec l’argent, on ne croit plus aux rentrées d’argent. L’univers tout entier agonise. Dans ses vêtements usés. La bouche amère, la peau flétrie. Il faut que l’argent rapporte. Vous voulez de l’argent ? Cinq dollars de l’heure. L’argent occupe toutes les conversations. Argent des chômeurs et des travailleurs clandestins. Argent des voleurs à la tire, des cambrioleurs, argent des déshérités. Le fond de l’air est gris. Et les queues s’allongent indéfiniment. On a appris aux pauvres à piétiner sur place. Et les pauvres en perdent le goût de vivre.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau", trad. Gérard Guégan page 212

[ ambiance ] [ gravité ] [ évolution ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

expectative

Nos sociétés organisent habilement l'attente. Des gens font la queue des nuits entières pour le dernier modèle d'un ordinateur, des tickets de concert, des jeux vidéos, des articles soldés. Nous attendons le premier du mois devant les guichets de la RATP. Nous attendons devant les universités, à la caisse du supermarché, au téléphone, dans n'importe quelle administration. Au sud de la Méditerranée, devant les ambassades occidentales, les queues s'allongent dès l'aube pour un visa. Ailleurs, c'est la pénurie ou la guerre qui fait son travail. L'attente est un phénomène progressif et sournois, une activité en soi. Et pendant que nous attendons, par nécessité, besoin, désir ou mimétisme, nous ne nous révoltons pas. La ruse consiste à détruire chez les individus leur énergie, leur capacité à réfléchir, à s'opposer. Les réduire à des objectifs instantanés, aussi fugaces qu'une jouissance.

Auteur: Négar Djavadi

Info:

[ patience ]

 

Commentaires: 0