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spiritualités

Qu'est-ce qui vous fait penser que les êtres humains sont sensibles et conscients ? Il n'y a aucune preuve. Les êtres humains ne pensent jamais par eux-mêmes, ils trouvent cela trop inconfortable. Pour la plupart, les membres de notre espèce se contentent de répéter ce qu'on leur dit et se fâchent s'ils sont exposés à un point de vue différent. Le trait caractéristique de l'homme n'est pas la prise de conscience mais le conformisme, et la conséquence caractéristique en est la guerre de religion. D'autres animaux se battent pour un territoire ou de la nourriture, mais, fait unique dans le règne animal, les êtres humains se battent pour leurs "croyances". La raison en est que les croyances guident le comportement, lequel a une importance évolutive chez les êtres humains. Mais à une époque où notre comportement pourrait bien nous conduire à l'extinction, je ne vois aucune raison de supposer que nous avons une quelconque conscience. Nous sommes des conformistes têtus et autodestructeurs. Toute autre vision de notre espèce n'est qu'un délire d'autosatisfaction.

Auteur: Crichton Michael

Info: The lost world

[ pouvoir sémantique ] [ animal particulier ] [ autodestruction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pessimisme

Qu'est-ce qui vous fait penser que les êtres humains sont sensibles et conscients? Il n'y a aucune preuve à ce sujet. Les êtres humains ne pensent jamais par eux-mêmes, ça les met trop mal à l'aise. Pour la plupart les membres de notre espèce ne font que répéter ce qu'on leur dit - et sont très dérangés s'ils sont exposés à une vision différente. Le trait humain caractéristique n'est pas la conscience, mais la conformité, et le résultat caractéristique en est la guerre religieuse. Les autres animaux se battent pour le territoire ou la nourriture; Mais, c'est exclusivement dans le règne animal, les êtres humains se battent pour leurs "croyances". La raison en est que les croyances guident le comportement, qui a une importance évolutive chez les êtres humains. Mais à un moment où notre comportement pourrait bien nous conduire à l'extinction, je ne vois aucune raison de supposer que nous ayons quelque conscience que ce soit. Nous sommes des conformistes obstinés et autodestructeurs. Toute autre vision de notre espèce est une simple illusion auto-félicitatrice.

Auteur: Crichton Michael

Info: The Lost World 1995

[ écologie ] [ inconscience ] [ bêtise ]

 

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nord-sud

Les Occidentaux devraient-ils relativiser l’opposition entre l’individuel et le collectif ?  

- Pour l’anthropologue Philippe Descola, l’Europe chrétienne est essentiellement analogiste. Au Moyen Âge, on croyait que tout était relation. L’Europe serait devenue naturaliste autour du XVIe et XVIIe siècle. On s’est mis à croire à une coupure radicale entre  le monde humain et le monde non humain. L’homme se distinguerait au sein du règne animal par son intériorité, qu’on l’appelle l’âme, l’esprit ou la res cogitans. Ce postulat nous coupe de la nature et nous isole. Un symbole fort de cet état d’esprit est L’Homme de Vitruve de Léonard de Vinci. Les Occidentaux se réfèrent à ce dessin comme à une représentation de l’humanité. Pourtant, c’est un homme isolé, qui n’est en relation avec rien, ni avec la nature ni avec d’autres humains : il n’y a pas de femmes, pas d’enfants, pas de personnes âgées. C’est un mâle blanc adulte et en bonne santé qui est dans une relation de domination au monde grâce à la technique. Il n’a besoin de rien d’autre que de lui-même. C’est typique d’un imaginaire anthropologique occidental.

Auteur: Giraud Gaël

Info:

[ colonialisme culturel ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

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J'attache de la valeur à toute forme de vie, à la neige, la fraise, la mouche.

J'attache de la valeur au règne animal et à la République des étoiles.

J'attache de la valeur au vin tant que dure le repas, au sourire involontaire, à la fatigue de celui qui ne sait pas épargner, à deux vieux qui s'aiment.

J'attache de la valeur à ce qui demain ne vaudra plus rien, à ce qui aujourd'hui vaut encore peu de choses.

J'attache de la valeur à toutes les blessures.

J'attache de la valeur à économiser l'eau, à réparer une paire de souliers, à se taire à temps, à accourir à un cri, à demander la permission avant de s'asseoir, à éprouver de la gratitude sans se souvenir de quoi.

J'attache de la valeur au voyage du vagabond, à la clôture de la moniale, à la patience du condamné, quelle que soit sa faute.

J'attache de la valeur à l'usage du verbe aimer et à l'hypothèse qu'il existe un créateur.

Bien de ces valeurs, je ne les ai pas connues.

Auteur: Luca Erri De

Info: Valeur

[ cherté ] [ prix ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

conscience

La matière, saisie par elle [la pensée humaine] comme mana – ce que nous appelons énergie radiante – ne voile pas les essences. Le cosmos est dès lors un cosmos de la pensée pure, de la matière pure et de la liberté, au sein duquel l’idée rejoint immédiatement l’existence, et où tout vouloir instantanément se réalise. A ce niveau, l’homme, comme l’indiquent toutes les traditions reculées, est un surhomme, un "dieu" et l’univers où il se meut mérite pleinement la qualification de dynamique (dynamis = force, puissance). Au niveau mental inférieur, la pensée, ne bénéficiant plus du même potentiel et de la même acuité mentale, n’a plus la force de percer l’écran des sensations ; elle est arrêtée par l’obstacle ; ce qu’elle synthétise et objective, ce sont, par suite, non plus les objets eux-mêmes dans leur essence, mais les impressions de surface qu’ils procurent à l’animalité pour faciliter son comportement. Cette objectivation abusive d’états psychologiques tout subjectifs engendre l’univers phénoménal ou univers de la Maya, qui est un univers du mécanisme, où règnent en souverains le temps et l’espace. A ce niveau, l’être humain cesse d’être un surhomme ou un "dieu". Il devient un homme.

Auteur: Gordon Pierre

Info:

[ immédiate ] [ séparation ] [ sujet-objet ] [ être humain ] [ animal particulier ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sonorités

Il y a quelque ironie dans le fait d'écrire un livre sur ce que nos ancêtres connaissaient intuitivement, qui devait être un élément fondamental de la trame de leur vie et n'exigeait, aucune explication. Les premiers hommes entretenaient sans doute une relation intime avec leurs paysages sonores; ils avaient probablement appris à "lire" la biophonie pour en tirer des informations essentielles. Leur musique devait être une conversion complexe, sur plusieurs niveaux, des sons environnants, ceux de l'ensemble de la vie animale et du monde inanimé.

Notre musique reflète toujours les influences de notre milieu social, de notre éducation, de notre culture et des rapports à notre environnement physique. Pourtant, lorsque les compositeurs des trois derniers siècles ont fait valoir que leurs œuvres étaient inspirées par la nature, elles ne reflétaient en réalité que leur version idéalisée de celle-ci. Elle consistait pour l'essentiel en voix isolées, susceptibles d'être intégrées à leurs compositions de manière prédéterminée, mais ce n'étaient que de faibles échos de la nature. Comment notre musique a-t-elle pu se couper autant du monde naturel? Y a-t-il aujourd'hui quelqu'un capable de faire une musique traduisant nos liens ancestraux avec lui? À quoi notre musique ressemblerait-elle si nous pouvions exploiter toute l'expérience, toutes les techniques en notre possession et savions nous remettre en prise avec le règne animal, ne serait-ce que brièvement?

Auteur: Krause Bernie

Info: Le grand orchestre animal : Célébrer la symphonie de la nature

[ homme-animal ] [ question ] [ résonances ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

biologie

Les structures et les séquences moléculaires sont généralement plus révélatrices des relations évolutives que les phénotypes classiques (en particulier chez les micro-organismes). Par conséquent, la base de la définition des taxons s'est progressivement déplacée du niveau de l'organisme au niveau cellulaire puis au niveau moléculaire. Les comparaisons moléculaires montrent que la vie sur cette planète se divise en trois groupes principaux, communément appelés les bactéries, les archaebactéries et les eucaryotes. Les trois sont très dissemblables, les différences qui les séparent étant d'une nature plus profonde que les différences qui séparent les règnes typiques, tels que les animaux et les plantes. Malheureusement, aucun des points de vue conventionnellement acceptés sur les relations naturelles entre les systèmes vivants - c'est-à-dire la taxonomie des cinq royaumes de Whittaker (Animalia, Plantae, Champignons, Protiste, bactéries), ou la dichotomie eucaryote-procaryote - ne reflète cette division primaire tripartite du monde vivant. Pour remédier à cette situation, nous proposons qu'un système formel d'organismes soit établi dans lequel, au-dessus du niveau du règne, existe un nouveau taxon appelé "domaine". La vie sur cette planète serait alors considérée comme comprenant trois domaines, les Bactéries, les Archées et les Eucarya, chacun contenant deux royaumes ou plus. (L'Eucarya, par exemple, contient Animalia, Plantae, Fungi, et un certain nombre d'autres encore à définir). Bien que la structure taxonomique au sein des Bactéries et Eucarya ne soit pas traitée ici,

Auteur: Woese Carl

Info: Avec O Kandler, ML Wheelis (1990). "Vers un système naturel d'organismes : proposition pour les domaines Archaea, Bacteria, et Eucarya. (PDF)". Actes de l'Académie nationale des sciences des États-Unis d'Amérique 87 (12): 4576–4579.

[ arbre du vivant ] [ réorganisé ] [ triade ] [ phylogenèse ] [ cladistique ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

robots

La matière est machine, assurent les cybernéticiens et les transhumanistes, reprennant à l’heure du cyborg la théorie des animaux-machines de Descartes et celle de l’Homme-Machine de La Mettrie. Selon ce dernier, l’homme et l’animal sont des "assemblages de ressorts" que la Nature a fabriqués, comme Vaucanson, "le Nouveau Prométhée", a fabriqué ses automates. En matérialiste, La Mettrie insiste sur "l’analogie du règne animal et végétal, de l’homme à la plante", qui tient à une matière commune, dont seule varie l’organisation. "Être machine" et "n’être qu’un animal sont donc des choses qui ne sont pas [...] contradictoires".

L’homme fait donc partie du règne "animal-machine" diraient les mécanistes, où il se distingue comme machine supérieurement organisée. De cette matrice philosophique et anthropologique sortent, on le voit, les concepts actuels de la cybernétique ( "intelligence" artificielle), des neurotechnologies (interfaces cerveau-machine, simulation du cerveau par supercalculateur), de la biologie synthétique ("machines vivantes" créées par informatique), qui fournissent l’arsenal du cyberanthrope et préparent l’incarcération de l’homme-machine dans le monde-machine.

Nous distinguons quant à nous les animaux dotés d’autonomie reproductive, qui naissent, des machines fabriquées asservies à l’hétéronomie reproductive – à la manière de Fontenelle, contradicteur du mécanisme cartésien, et dont l’esprit échappe encore à l’ "intelligence artificielle" :

"Vous dites que les bêtes sont des machines aussi bien que des montres ? Mais mettez une machine de chien et une machine de chienne, l’une auprès de l’autre, il en pourra résulter une troisième petite machine : au lieu que deux montres seront l’une auprès de l’autre toute leur vie, sans jamais faire une troisième montre".

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Le règne machinal", éditions Service compris, 2021, pages 181-182

[ historique ] [ objection ] [ différence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

extraterrestres

Il aura fallu que Jacques Vallée, alors astronome, observe des objets artificiels circuler en orbite de manière rétrograde (ce que les humains ne savent pas faire) pour allumer sa curiosité ufologique. C'était dans les années soixante.
Cinquante années plus tard toute cette problématique s'est complexifiée (pensons aux mutilations animales, aux crop circles, aux révélations sur les oeuvres cachées de certains gouvernement, sur nos faiblesses psychiques, etc.) Vallée, considéré non sans raison comme un des plus grand spécialistes des OVNIS, reste ouvert et penche plutôt vers un mélange de mysticisme et de manipulation pour expliquer le phénomène. Ce en quoi il n'a probablement pas tout tort.
Mais il me semble cependant que vouloir expliquer ce phénomène de manière simple (selon une - ou deux - causes principales) reste bien aventuré. S'il existe des ethnies aliènes qui viennent nous visiter, il y en a certainement plusieurs et peut-être beaucoup, chacune avec des buts et des positions dans le réel variées... Regardez notre règne animal. Peut-être même que certains ET créent la réalité dont nous sommes partie !
Mais pour l'instant le monde n'est que la pauvre perception que nous en avons, une réalité projetée et conditionnées par nos pulsions et nos sens limités. Contemplez les barrières incroyables qu'auto génère notre race en terme d'ouverture intellectuelle, pensez aux universités et à leur soumission à la société de profit, aux phénomènes de cooptation et de cénacle que cela produit. Pensez combien notre bêtise est intrinsèque (Objectifs principaux de l'humain : avoir pouvoir et confort... pour les conserver becs et ongles !) - on ne peut qu'imaginer que cette représentation du monde constitue un système d'"oeillères" redoutable.

Auteur: Mg

Info: 1er aout 2013

[ métaphysique ] [ fermeture ]

 

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homme-végétal

Ce matin-là de 1966, après avoir travaillé durant plusieurs heures sur le polygraphe, Cleve Backster décide de faire une pause et d'arroser les plantes de son bureau.

Étant un individu curieux, il se demande si en accrochant les électrodes à l'une des plantes il pourrait déterminer la rapidité à laquelle l'eau se déplace dans la tige. le résultat l'étonna, la résistance électrique de la feuille du Dracaena s'accrut au lieu de diminuer, et le diagramme afficha un tracé à la baisse, tout le contraire de ce à quoi il s'attendait. Chez un humain, cette chute du tracé indique de la fatigue ou de l'ennui.

Poussant plus loin son investigation, Cleve Backster alla chercher des allumettes pour brûler la feuille placée sous électrode. Au moment même où il émit cette intention, le stylo enregistreur du polygraphe s'est brusquement déplacé jusqu'en haut de la feuille de papier graphique. Aucun mot n'avait pourtant été prononcé, juste cette intention de le faire…

Pour Cleve Backster cette excitation spectaculaire représenta une observation de grande valeur, car, en retirant sa menace par le simple fait de ranger les allumettes dans le tiroir, le tracé redevint calme…

Sa curiosité, qui a ouvert une porte immense sur le mystère, l'a amené à poursuivre ses recherches sur la communication du vivant pendant quarante ans malgré les critiques du monde scientifique qui rejeta, voire ridiculisa, ses résultats.

Cleve Backster a pourtant étudié cette "perception primaire" des plantes sur un plan rigoureusement scientifique en démontrant, par des expériences reproductibles, que tout le règne du vivant, que ce soit l'homme, une plante, une bactérie, un animal, était relié à l'univers, d'une façon intime et immédiate, par cette "énergie pensive". Malgré cela les scientifiques ont continué de balayer du revers de la main la fonction psi des plantes.

Auteur: Internet

Info: critique de "L'intelligence émotionnelle des plantes" de Cleve Backster, sur le blog de Florinette

[ télépathie ] [ parapsychologie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel