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sagesse

A mesure que je lisais, je sentais se détacher de moi comme des lambeaux de papier tout ce fatras de connaissances qui m'avait été imparti à l'école, tant j'en venais à douter de ma lucidité.

Auteur: Meyrink Gustav

Info: Le Dominicain blanc, Commentaire de Aunryz : La première étape vers l'accomplissement de soi : le doute, et la réduction du savoir à ce qui fait sens

[ détachement ]

 

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perception

Les outils du raisonnement logique semblent être identiques à ceux requis pour un codage optimal, aussi peuvent-ils peut-être être considérés comme l'expression verbale des règles que notre système nerveux emploie constamment pour la manipulation des faits afin de réduire le barrage des impulsions sensorielles à des proportions utilisables.

Auteur: Barlow Horace

Info: mécanismes sensoriels, la réduction de redondance, et Intelligence, 1959

[ simplification ] [ représentation ] [ modèles ] [ préjugé ] [ filtrage ]

 

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désamour

Alors que le refoulement d'une mémoire est un processus psychologique, la suppression du sentiment s'accomplit via l'atténuation d'une partie du corps par la réduction de sa motilité de sorte que le ressenti est atténué. La répression de la mémoire dépend et est liée à la suppression du sentiment ; tant qu'il persiste, la mémoire reste vivante. La suppression implique le développement d'une tension musculaire chronique dans les zones du corps où la sensation devrait être ressentie. Pour ce qui est des sensations sexuelles, cette tension se retrouve dans et autour de l'abdomen et du bassin.

Auteur: Lowen Alexander

Info:

[ déprime ] [ séparation ] [ déséquilibre physiologique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

profil psychologique

La dernière typologie à être située du côté du versant structuré par les instances représentatives du langage est celle des "hauts potentiels", aussi appelés "surdoués". Ne constituant que 2 ou 3% de la population, ils se caractérisent par un QI dépassant les 130 points, une très sensible réduction, voire une quasi absence de l’inconscient et donc du bouclier ou filtre qu’il constitue, une empathie extrêmement développée, une inaptitude au mensonge et de ce fait une propension à la souffrance relationnelle élevée. Ils forment une partie de la population qui peine souvent à trouver socialement et relationnellement sa place.

Le langage ne peut en aucun cas être instrumentalisé.

Auteur: Farago Pierre

Info:

[ sincères ] [ naïfs ] [ premier degré ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

limitation

Si je proclame le phénoménisme, c'est-à-dire la réduction de toute réalité à de phénomènes du dehors, un génie malin place devant mes yeux un miroir qui me renvoie ma propre image ; et si je proclame l'idéalisme, la réduction des phénomènes à la pensée pure ou à l'état de conscience, le même génie place devant mes yeux une glace transparente à travers laquelle je vois le monde se peindre. Dans les deux cas, mon essai d'une synthèse échoue devant le dualisme de l'expérience sensible, et j'ai le sentiment de n'y pouvoir échapper que par le secours d'un artifice logique, d'un compromis dont je suis moi-même l'artisan.

Auteur: Arréat Lucien

Info: Réflexions et maximes, p.116, Alcan, 1911

 

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sensiblerie

Notre temps est à la haine du Logos. Une effrayante restriction de l'entendement est au travail pour laquelle le langage ( avec ses variations, ses incertitudes, ses distances, entre ce que nous croyons penser et ce que nous pouvons dire, entre la chose dite et elle-même, une fois entendue, dans ses interprétations possibles...) est insupportable... Si insupportable, si scandaleux, qu'il doit être détruit au profit de la seule formulation publicitaire ou prescriptive. Nous en sommes là: le logo contre le Logos, le littéralisme contre l'herméneutique, le ressentiment contre la grammaire et les rimes de l'esprit et du corps. En tout, et partout, la platitude planifiée et la soumission hargneuse.

Auteur: Algange Luc-Olivier d'

Info:

[ parole utilitaire ] [ réduction du sens ] [ fin de la littérature ] [ dictature de l'émotion ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

anthropocentrisme

Par "crise de la sensibilité", j'entends un appauvrissement de ce que nous pouvons sentir, percevoir, comprendre, et tisser comme relations à l'égard du vivant. Une réduction de de la gamme d'affects, de percepts, de concepts, de pratiques nous reliant à lui. Nous avons une multitude de mots, de types de relations, de types d'affects pour qualifier les relations entre humains, entre collectifs, entre institutions, avec les objets techniques ou les œuvres d'art, mais bien moins pour nos relations au vivant. Cet appauvrissement de l'empan de sensibilité envers le vivant, c'est-à-dire des formes d'attention et des qualités de disponibilité à son égard, est conjointement un effet et une part des causes de la crise écologique qui est la nôtre.

Auteur: Morizot Baptiste

Info: Manières d'être vivant : Enquêtes sur la vie à travers nous

[ solipsisme spéciste ] [ éloignement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

peur créative

Si, pour inculquer la crainte et l’horreur, l’imagination dispose de ressources d’une richesse effrayante, l’expression des joies célestes, par contre, reste toujours extrêmement primitive et monotone. Le langage humain ne peut donner la vision du bonheur absolu. […] Le Seigneur est "supermisericordissimus, superdignissimus, superamabilissimus, supersplendidissimus, superomnipotens et supersapiens, supergloriosissimus". A quoi bon accumuler les mots qui expriment la hauteur, la largeur, l’inépuisable et l’incommensurable ? On en reste toujours aux images, à la réduction de l’infini au fini, partant à l’affaiblissement du sentiment de l’absolu. Chaque sensation, en s’exprimant, perd sa force ; chaque propriété attribuée à Dieu lui dérobe un peu de sa redoutable majesté. Alors commence la lutte émouvante de l’esprit qui veut atteindre à la Divinité sans le secours des images.

Auteur: Huizinga Johan

Info: L'automne du Moyen Age

[ frousse inventive ] [ apophatisme ] [ confort stérile ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

relation

[...] on peut se demander si, de se barrer ainsi la voie vers l’autre (certes menaçant, mais assurant aussi les conditions de la mise en place des limites du moi), le sujet ne se condamne pas au tombeau de la Chose. La sublimation seule, sans élaboration des contenus érotiques et thanatiques, semble être d’un faible recours devant les tendances régressives qui dissolvent les liens et conduisent à la mort.

La voie freudienne, au contraire, vise à aménager (en toutes circonstances et quelles que soient les difficultés chez les personnalités dites narcissiques) l’avènement et la formulation du désir sexuel. Cette visée, souvent décriée comme réductionniste par les détracteurs de la psychanalyse, s’impose – dans l’optique de ces considérations sur l’imaginaire mélancolique – comme une option éthique, car le désir sexuel nommé assure l’arrimage du sujet à l’autre et, en conséquence, au sens – au sens de la vie.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, page 170

[ altérité ] [ incarné ] [ réel ] [ a ] [ ancrage ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

évolution

Un aspect négligé de la question, enfin. Tu te demandes ce qui a fait tomber en désuétude le message amoureux, et tu en rends responsable la médicalisation des souffrances. Est-ce vraiment tout ? A mon sens, c’est aussi une affaire de technologie. La poésie amoureuse s’effondre au XXe siècle, quand l’écrit, sa lenteur d’acheminement et le caractère partiel de sa représentation du réel sont concurrencés par les communications instantanées (le téléphone) et l’image exhaustive (la photographie). Du moment où l’instantané est redevenu écrit, nous avons recommencé à nous érotiser les uns les autres par messages textuels. L’omniprésence des autres sur le réseau redonne une place paradoxale à la lyrique amoureuse. De fait, la surprésence virtuelle aboutit à un sentiment d’absence impossible à apaiser. L’espace de ce qu’il y a à dire à l’autre grandit sans cesse, avec la réduction des
écarts temporels de communication. Il est certain que les messages ne remplacent pas les corps. L’absence prend juste un nouveau tour, et la manière de s’en plaindre, et la manière d’en souffrir. Il y a un sophisme torturant au coeur des technologies numériques : puisque nous pouvons communiquer tout le temps, comment pourrions-nous nous manquer ?

Auteur: Lucbert Sandra

Info: La Toile

[ rapports humains ] [ trop-plein ] [ téléphone ]

 

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