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lois justes

Ce n’est pas par les décrets mais par les mœurs que les cités sont bien réglées.

Auteur: Isocrate

Info: Cité par Jacqueline de Romilly, La Grèce antique à la découverte de la liberté, page 151

[ tradition ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

menstrues

Dans l'Amérique précolombienne, les femmes réglées étaient vues comme puissantes ; les sociétés y étaient souvent plus égalitaires. C'est pas trop cool ?! Puis les Européens ont débarqué...

Auteur: Williams Lily

Info: Les règles de l'amitié, p 107

[ historique ]

 

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automne

Depuis le coeur de l'été jusqu'aux gelées la note dominante du pré est l'or clair, tournant à la teinte rouille de la bigelovie sur le déclin, une succession de couleurs plus admirablement réglées qu'un changement de décor au théâtre.

Auteur: Austin Mary Hunter

Info: Le pays des petites pluies

 

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voie du milieu

O blanc Arjuna, ce yoga n’est atteint ni par celui qui mange trop, ni par celui qui s’abstient de nourriture, ni par celui qui dort, ni par celui qui reste éveillé. Ce yoga, qui détruit la douleur, est atteint par celui qui mange et vit comme il convient, dont toutes les actions sont réglées par la raison, dont le sommeil et la veille sont équilibrés.

Auteur: Bhagavad-Gita

Info:

[ modération ] [ stabilité ] [ mode d'emploi ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

astrophysique

Certains physiciens résolvent ce problème de la nécessité de constantes physiques finement réglées en invoquant le principe anthropique. Disant: eh bien, nous sommes là, nous existons, et devons donc être dans le genre d'univers capable de nous donner naissance. Ce qui est, je pense, insatisfaisant en soi, et comme John Lennox l'affirme à juste titre, d'autres physiciens le résolvent par l'idée des multivers : l'idée que notre univers n'est qu'un parmi d'autres.

Auteur: Dawkins Richard

Info:

[ anthropomorphisme ]

 

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musique

Red-head a dit "Je me sens comme mew-sik" puis il est allé vers un coin de la pièce pour manipuler une sorte de machine. Oh Ilha! Une telle explosion de douces sonorités en est sorti que mes extrémités tremblèrent d'extase. Ce sont des maîtres du son, ces hommes là. Je n'avais jamais imaginé de ma vie qu'un tel art puisse exister. Il y avait des modification de tonalité réglées mathématiquement, revenant sans cesse avec un urgent sentiment de logique. Et un mélange de timbres d'une variété infinie, accompagné d'un rythme si mesuré. Mais rien de tout ceci ne te donnerait la moindre idée de l'effet sur moi quand tout fut mis ensemble.

Auteur: Manning Laurence

Info: Good-Bye, Ilha! 1952

[ science-fiction ]

 

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couple

"Pourquoi me détestes-tu Bruce ?

Pourquoi me laisses-tu seule nuit et jour ?

Qu’est-ce que j’ai fait ? – Mmh ? dit-il. Non. Rien. Je lis ici,

Et je vais écouter les nouvelles à minuit. – Les nouvelles,

Répondit-elle,

Sales et sanglantes et qu’est-ce que ça peut faire ?

Je peux rester ici ?" Elle lui sourit et s’assit sur le lit,

Sur le matelas nu. Il dit "Euh... Écoute, Fawn.

Comme tu dis : sang, mensonges et saleté, imbécilités et pourritures,

C’est les nouvelles.

Et si l’on regarde dans nos cœurs... hein ? ... la même soupe infernale.

Tout ce qui est bon est mutilé ; toute chose mauvaise

A de larges mains, un cœur solide et des ailes de faucon. Bon,

Je ne comprends pas ça et j’ai besoin de l’étudier." Fawn le fixa,

Ressentant un mépris extraordinaire

Derrière son regard calme et son doux masque ovale,

Et dit "Que lisais-tu, mon chéri ? – Quoi ? dit-il, Un livre.

Je l’ai eu à la fac, je ne l’ai jamais lu."

Il alluma la radio et dit "Un professeur allemand

Qui pense que cette esclave sanglante et torturée appelée Histoire

A des habitudes bien réglées. Des vagues, tu vois, de longues vagues, des vagues distinctes de civilisation

Qui vont et viennent comme la mer ; et avec la même sorte de ...vie,

arts, politiques, et ainsi de suite

A la même intensité pour chaque vague, tu peux le prévoir.

En ce moment

Nous sommes au creux de la vague." Fawn l’entendit vaguement

à travers les grésillements

Et le bavardage de l’animateur radio quand l’heure changea,

Et, naturellement, n’y comprit rien ni ne s’y intéressa,

Mais elle vit son excitation.

          Il y avait désormais trois courants parallèles

D’action humaine dans cette haute caverne

Au toit de bardeaux tutoyant les étoiles nébuleuses.

Auteur: Jeffers Robinson

Info: Dans "Mara ou Tu peux en vouloir au soleil", Préface, trad. de l’anglais (États-Unis) par Cédric Barnaud, éditions Unes, 2022, pages 44-45

[ incompréhension ] [ incompatible ] [ solitude ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

extraterrestres

La cause de la manière extravagante dont le problème ovni est traité par l'humanité terrestre est qu'il lèche le transcendant. La science prétend - depuis Laplace - pour le monde physique, - et depuis Darwin - pour le monde vivant, qu'elle a prouvé l'inexistence de toute transcendance. Elle a décidé que tout fait non répétable est exclu de son champ. Donc tout phénomène paraissant violer les lois de la physique (du moment et fixées par elles) ne peut avoir d'existence réelle et est objet de croyance. L'ovni cumule les deux défauts en question.
L'éthique et le pragmatisme pourraient interdire un contact officiel ouvert et massif qui interdirait notre liberté relative et notre évolution. Incommunicabilité du moins au plus. Le phénomène semble d'ailleurs s'auto nier, en se camouflant, en mimant nos activités, en multipliant absurdités et contradictions. Tout ceci n'est peut-être que la traduction par notre cerveau du non interprétable. Le phénomène n'est peut-être pas prêt de se dévoiler. Il pourrait dépendre de nous de prendre la direction qu'il continuera de nous montrer discrètement. L'ovni pourrait confirmer que la nature a accouché de beaucoup plus que l'homme, nous lui laissant entrevoir, sans intervention directe, ce qui le ferait évoluer. L'ovni nous le lancerait par l'étalage de ses performances.
Bien qu'il reconnaisse que nous ne pouvons rien comprendre du surhumain, ne rien voir de l'absolument nouveau et, dans le nouveau partiel, qu'interpréter par analogie avec du connu, l'auteur s'y essaye, proposant un modèle compliqué. Le fait qu'un phénomène qui pourrait - s'il le voulait - passer inaperçu, mais se laisse voir et manie parfois même l'ostentation y conduit en tout cas.... Par exemple en Belgique, se mêler à la désinformation.... puis se renier... a peut-être une signification en rapport avec notre évolution dans l'Univers. Univers, dont la fonction, inscrite dans les conditions initiales du Grand Boum et la miraculeuse combinaison des constantes universelles réglées à la vingtième décimale, est de créer des êtres pensants. Il semble dans ce cas qu'un psychisme ne peut comprendre d'un psychisme supérieur que la partie qu'ils ont en commun. Le fossé est infranchissable.
Le point sur lequel l'auteur renouvelle l'ufologie, c'est la démonstration d'analogies signifiantes entre le phénomène ovni et l'expérience ante-mortem. L'une et l'autre auraient pour fonction de nous approcher du point oméga de Teilhard, super humanité au cerveau collectif, dont les cerveaux humains seraient les neurones, super organisme faisant franchir à l'espèce un niveau d'organisation aussi fort que le passage de la conscience directe animale à la conscience réfléchie humaine. La rencontre rapprochée ou l'expériences au seuil de la mort pourrait avoir comme effet (Picard est adepte de Kenneth Ring) de métamorphoser l'expérienceur par un changement de la perception du soi et de l'échelle des valeurs, générant une quête du sens, un sentiment de mission à accomplir, une élévation spirituelle hors du cadre dogmatique des religions et éveillant peut-être des capacités paranormales, médiumniques et de rêve lucide pour catalyser l'évolution psychospirituelle de l'humanité vers l'esprit planétaire collectif et transcendant d'une humanité-ruche dont les éléments possèderaient une conscience réfléchie élargie et non pas seulement des instincts. Le Rencontré semblant être sous influence, la preuve en étant qu'on a de nombreuses photos d'ovnis éloignés, aucune d'ovni proche. En bref l'ovni est un révélateur et un stimulant de la pensée sollicitée à ses limites. Nous avons là un livre intéressant qui n'est pas une compilation de plus, les observations ne servent qu'à étayer le raisonnement. S'il devait y avoir des objections la principale serait que l'auteur se veut obstinément optimiste. A mon sens l'univers n'a jamais démontré être une institution particulièrement charitable.

Auteur: MG

Info: critique de : Ovnis, laboratoire du futur, Du camouflage politique et socioculturel à l'hypothèse ET, par Michel Picard, édition JMG, 2002

[ ufos ]

 

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source

Personne ne discute aujourd'hui que l'humanité ait eu la corne d'Afrique pour origine. Après s'être redressé notre ancêtre s'est établi petit à petit partout en Europe, Asie et Afrique, se rassemblant en groupes toujours plus conséquents - familles, tribus, villages, groupes de villages, et ainsi de suite - pour arriver à ces grand ensembles que furent les premières civilisations : Sumérienne, Egyptienne, etc., (l'évolution semblant bien maintenir une direction générale identique en Australie alors que les aborigènes furent séparés du tronc commun plus tôt ). Il semble bien que de Neandertal à Sapiens sapiens la progression ait été progressive et graduelle jusqu'à l'extinction du premier. Il y a donc, pour notre race, quelque chose qu'on peut apparenter à une source... et les africains paraissent toujours - surtout pour beaucoup de nous autres blancs occidentaux - les plus proches d'elle. Sentiment qui fut probablement une des causes de l'esclavagisme et du racisme éhontés pratiqués en deuxième moitié du 2 e millénaire par les blancs occidentaux dont je suis issu. Cette proximité originelle qui paraît bien être resté un de leur apanage m'apparaît aujourd'hui comme une sorte de "plus", de "supériorité terrestre", "sagesse animale et des sens"... je ne sais pas, à vrai dire, et ne trouve donc pas, hélas, les termes qui conviennent, mais j'ai le sentiment qu'ils ont beaucoup à nous apprendre pour l'avenir. Quoi ?... je ne le sais pas précisément... je remarque simplement leur décontraction, leur chaleur humaine, un sens communautaire et tribal plus développé, plus de feeling mammifère. Tenez : combien de femmes africaines enceintes sont-elles capables de sentir le sexe de leur enfant à venir ?.. Certainement beaucoup plus que les exécutives women stressés de l'hémisphère nord. Dans un autre registre je remarque aussi que les deux méga-stars mondiales du sport de la fin du 20e siècle sont des noirs américains, ce pays - qui fusionne tout - a permis l'éclosion de ces champions extraordinaires que sont Michael Jordan et Tiger Woods... Et qu'on me comprenne bien, il ne s'agit pas de racisme à l'envers, mais de complémentarité. Je me plais à croire que ce sentiment fait partie des concept non-formulables dans cet Univers, dont la fonction, inscrite dans la combinaison de constantes universelles réglées à la vingtième décimale, semble avoir pour but - vu de nos petites consciences qui sortent à peine du néant - de créer des êtres pensants et conscients (certains snobs disent sur pensants). Je suis bien sûr incapable de vous dire ou nous sommes sur cette échelle, mais mieux vaut se mettre en bas, c'est plus sûr. Donc, pour revenir à mon sujet, je veux dire que cette matrice d'où nous venons, cette source, me paraît comme tout aussi importante que les buts à venir. Elle ne doit pas être oubliée. Je pourrais aussi écrire un poncif du genre "il faut rester proche de la nature" qui fonctionne aussi très bien puisque tout individu le sait, consciemment ou pas. Je ne veux donc pas, comme beaucoup de chercheurs ufologues, ésotéristes, scientifiques-fictionnels et autres allumés religieux, extrapoler ici sur l'Humanité à venir, le célèbre point oméga de Teilhard, cette super entité au cerveau collectif dont les mentaux humains seront les neurones, hyper organisme faisant franchir à l'espèce un niveau d'organisation aussi fort que le passage de la conscience directe animale à la conscience réfléchie humaine. Mon sentiment est que rien ne nous presse, que la vie est un acte sacré en soi, qui doit d'abord être vécu (ah ah ah... elle est bien bonne). Beaucoup de ces anticipateurs du futur me semblent trop avides et pressés. Point central : vivre, sentir le groupe, se rappeler nos origines. Pour se projeter dans l'avenir bien sûr.

Auteur: MG

Info: 1997

[ évolution ] [ Etats-Unis ]

 

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chirurgie

On reprit, mais sur des bases nouvelles, l’antique constatation des mages d’autrefois concernant l’intervention nécessaire d’un nombre pair dans toutes les constructions humaines ; mais on eut le tort considérable de négliger, à ce moment, le nombre impair, qui se retrouva dans tous les mythes anciens, et qui complétait soit le chiffre douze, par le nombre treize, soit le chiffre six par le nombre sept, figurant l’unité divine. On constata simplement la dualité fondamentale de tous les êtres supérieurs, et l’on s’avisa, dans les laboratoires, de couper des hommes en deux, dans le sens vertical, pour essayer d’en faire une complète analyse.

Je n’ai pas besoin de dire qu’en ce temps-là, la technique opératoire était parvenue à un si haut degré de perfection que de pareilles opérations semblaient toutes naturelles.

Ces premières expériences ne furent couronnées d’aucun succès. Il semblait cependant logique de séparer, par un plan vertical passant par l’arête du nez, un homme composé de parties semblables des deux côtés et qui ne formait, à bien prendre, qu’un être double. Malheureusement, je le répète, cette analyse ne donna aucun résultat satisfaisant.

Tandis que depuis des siècles on pouvait sectionner un être humain dans le sens horizontal en le privant définitivement du double usage de certains membres, l’opération contraire demeurait impossible.

En section transversale, on arrivait à réaliser de véritables merveilles opératoires. Après avoir pratiqué l’ablation banale des deux bras et des deux jambes, on réussit également celle du tronc. Au moyen de canalisations très simplement réglées, la tête put vivre isolée sans aucune difficulté. On parvint même à la sectionner horizontalement, à isoler le cerveau, puis une couche horizontale de substance cérébrale. Tant que le corps ainsi réduit présentait deux parties symétriques, il continuait à montrer indubitablement tous les caractères de la vie.

Au contraire, la section verticale, beaucoup plus logique, beaucoup plus facile, semblait-il, à réaliser, puisqu’elle laissait subsister un être entier dédoublé, eut toujours pour effet d’éteindre instantanément les sources mêmes de la vie.

Les savants d’alors, dans leur entêtement, ne se découragèrent point ; cette division de l’homme qu’ils ne pouvaient obtenir anatomiquement, ils la tentèrent au simple point de vue psychique. Petit à petit, ils parvinrent à éduquer la race humaine, alors très réduite par la science, et à la diviser en deux classes nettement opposées.

D’un côté, il y eut ce que l’on appela alors les matérialistes, construits à l’image du Léviathan, chez qui toute conscience fut abolie et qui ne conservaient que la vision du monde extérieur à trois dimensions. Leurs mouvements purement réflexes étaient suscités par les besoins journaliers de la vie sociale ; ils ne connaissaient d’autres ordres que les règlements scientifiques du monde extérieur ; leur discipline était absolue, leur science très complète, leur intelligence à peu près nulle.

Il y eut, d’autre part, ceux que l’on appela les idéalistes et qui furent privés de tout moyen de relation avec le monde extérieur à trois dimensions. Leur sort fut bientôt celui des anciens fakirs hindous, leur vie intérieure se développa dans d’étranges proportions. Pourvus simplement du seul sens de la quatrième dimension, ils ignoraient tout du temps et de l’espace. Pour eux, les phénomènes ne se succédaient pas ; pour eux bientôt il n’y eut même plus de phénomènes.

Les savants du Grand Laboratoire Central se montrèrent tout d’abord enivrés par les résultats obtenus ; ils avaient enfin, à leur sens, réalisé l’analyse de l’humanité, ils tenaient décomposés, en leur pouvoir, les éléments séparés qui composaient la vie. Leur enthousiasme diminua le jour où ils comprirent que ces éléments, ainsi séparés, ni d’un côté, ni de l’autre, n’étaient capables de reproduire la vie, et que prochainement, l’humanité allait s’éteindre pour toujours.

Ils avaient bien isolé ce qui constituait pour eux, jusqu’à ce jour, l’élément idéaliste ; mais il se trouvait que cet élément, à bien prendre, n’était lui-même qu’un phénomène d’origine matérielle comme les autres. De la réunion de ces éléments seule pouvait jaillir la flamme éternelle d’intelligence, la vie immortelle qui, jusqu’à ce jour, avait conduit l’humanité à ses plus hautes destinées.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, pages 162 à 164

[ symétrie ] [ triade nécessaire ]

 

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