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Les obsèques de Félix Faure (mort d'épectase en 1899) furent grandioses. De Notre-Dame, le convoi traversa Paris jusqu'au Père-Lachaise au milieu d'une foule immense. Dans le cortège, tous les corps étaient représentés. Lorsque ces "Messieurs de la Sorbonne" passèrent revêtus de leur toge jaune, on entendit la voix d'un titi lancer dans le silence recueilli : "Tiens, voilà les cocus !" A quoi le recteur Gérard répondit avec modestie : "Non, mon jeune ami, ce n'est qu'une délégation".

Auteur: Gérard le recteur

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[ adultère ] [ anecdote ]

 

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Le Premier ministre anglais Edward Heath est violemment pris à partie par un grand journal du matin. Quelques jours plus tard, à son club, il se rend aux lavabos et se trouve côte à côte avec le directeur du quotidien torpilleur. - Je regrette de vous avoir attaqué ainsi. Je vous présente toutes mes excuses.
- Je les accepte mais, la prochaine fois, je préférerais que vous m'insultiez dans les lavabos et que vous vous excusiez dans votre journal.

Auteur: Heath Edward

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Grétry, sous l'empire, avait été encouragé et applaudi sous l'ancienne monarchie. Napoléon le savait bien, et voulut lui en témoigner quelque rancune lorsqu'il reçut l'Institut pour la première fois, et Comment vous nommez vous? dit-il à son confrère, en s'arrêtant devant lui avec une feinte surprise. Grétry, répondit-il modestement. Puis Napoléon passa outre, fit le tour du cercle, et se retrouvant en face du vieux royaliste, voulut une seconde fois lui témoigner le même dédain par la même question. - Comment vous nommez-vous donc, lui répéta-t-il ? - Toujours Grétry, sire.

Auteur: Gretry André Modeste

Info: in De Falloux, Correspondant

[ morgue ]

 

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Antoine Houdard de Lamotte ne survit guère aujourd'hui que par sa formule "l'ennui naquit un jour de l'uniformité". Mais sa traduction de L'Iliade en douze chants fut très admirée en son temps. Ce qui déchaîna la fureur de l'obscur François Gascon, écrivaillon spécialisé dans les libelles stipendiés. Fidèle à lui-même, celui-ci publia aussitôt un Homère vengé, ouvrage qui agita fort la république des lettres. Houdar de La Motte, réfugié dans un méprisant silence, ne répondit pas
- Pourquoi restez-vous si calme face à si basses attaques ? s'inquiète l'un des siens.
- Mon cher ami : on n'a rien à gagner avec ceux qui n'ont rien à perdre.

Auteur: La Motte Antoine Houdard de

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[ . ]

 

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Elle tint jusqu'en sa vieillesse un bureau d'esprit où se retrouvaient Coligny, Condé, Longueville, Saint-Évremont, qui furent ses amants autant que ses amis. Mais il n'y avait pas que le bureau d'esprit pour celle que Walpole surnomma "Notre Dame des amours" : Il y avait aussi le bureau du coeur. En 1700, alors qu'elle avait dépassé les quatre-vingts ans, on lui reprocha ses bontés pour un jeune gentilhomme. À dire vrai, moins pour une question morale - chacun l'aimait comme elle était - que par crainte pour sa santé
- Ninon, n'en as-tu pas assez eu comme cela ?
- Eh quoi ? Est-ce qu'on ne se chauffe pas l'hiver ?

Auteur: Lenclos Ninon de

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[ femmes-hommes ]

 

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Recevoir des manuscrits et devoir donner son avis fait partie des inconvénients que subissent tous ceux qui évoluent dans le monde littéraire. Au XIXe siècle, Auguste Romieu sur trouver la parade. Il reçut un jour un manuscrit accompagné du billet suivant : - Monsieur, je vous adresse un vaudeville que je vous prie de lire avec la plus grande attention ; j'accepte à l'avance les changements que vous croirez devoir y faire. Seulement, je dois vous dire que je suis très chatouilleux sur le chapitre des observations.
"Monsieur, s'exécuta Romieu, j'ai lu votre manuscrit avec - comme vous me le demandiez - la plus grande attention : je vous laisse le choix des armes."

Auteur: Romieu François-Auguste de

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[ réplique ] [ littéraire ]

 

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Bonaparte n'aimait pas qu'une femme se mêlât de balancer les intérêts des Etats. A l'époque où il n'était encore que général, il se trouva dans un cercle, où Mme de Staël venait, dans une espèce de dissertation aussi spirituelle que bien raisonnée, de juger les différents partis qui avaient successivement gouverné la France. Tout le monde joignait son avis au sien et applaudissait à son esprit : Bonaparte seul se taisait, elle s'en aperçut, " Eh bien ! général, est-ce que vous n'êtes pas de mon avis ? - Madame, je n'ai pas écouté, parce que je n'aime pas que les femmes se mêlent de politique. - Vous avez raison, général, répondit l'aimable raisonneuse, mais dans un pays où on leur coupe la tête, il est naturel qu'elles aient envie de savoir pourquoi. (Bonaparte ne répliqua rien)

Auteur: Staël Madame de Germaine Necker baronne de Staël-Holstein

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[ femmes-hommes ] [ macho ]

 

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Albrecht von Haller était un austère médecin bernois, fameux pour son immense érudition. Voltaire ne manquait jamais une occasion d'ironiser à son propos. Mais dans l'intimité. Car, réfugié à Genève, il avait besoin de son appui. De bons amis s'empressaient de rendre publics les propos privés. Sans réaction de la part du savant.
- Puisqu'il est en ville, pourquoi n'allez-vous pas lui rendre la monnaie de sa pièce ? finit par lui demander l'un des "bons amis".
- C'est que si monsieur de Voltaire est un homme qui mérite d'être connu, bien des gens, malgré les lois de la physique, l'ont trouvé plus grand de loin que de près. Toujours à la recherche de la dispute, les mêmes bons amis courent alors chez Voltaire pour l'exciter contre Haller.
- Comment pouvez-vous dire tant de bien de Haller alors qu'il dit tant de mal de vous ?
- Ah ! s'écria Voltaire, c'est probablement parce que nous nous trompons tous les deux.

Auteur: Voltaire

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