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justification

L'évolution est due à une longue suite d'erreurs de réplication ADN au cours des siècles. Aussi, lorsque j'en commets une, j'aimerai qu'on considère ça comme une tentative d'évolution, plutôt que m'en faire le reproche.

Auteur: Mg

Info: 5 juillet 2012

[ humour ]

 

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duplication

Il est essentiel que le matériel génétique puisse faire des copies exactes de lui-même. Sinon la croissance produirait du désordre, la vie ne pourrait se créer et les formes favorables ne seraient pas perpétuées par la sélection naturelle.

Auteur: Wilkins Maurice Hugh Frederick

Info:

[ réplication ] [ évolution ]

 

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biologie

Une définition pratique de la vie pourrait se résumer avec les termes suivants : grosse molécule constituée de composés carbonés, capable de se répliquer, c'est-à-dire de faire des copies d'elle-même, et de métaboliser nourriture et énergie... : macromolécule, métabolisme, réplication.

Auteur: Ponnamperuma Cyril

Info: Interview in "The Seeds of Life", dans The Omni Interviews (1984), 4

[ triade ] [ vivant ]

 

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civilisation

Nous humains sommes une manifestation extrêmement importante de réplication de la bombe, parce que c'est par nous - par nos cerveaux, notre culture symbolique et notre technologie - que l'explosion pourra accéder à une prochaine étape et résonner dans les espaces profonds.

Auteur: Dawkins Richard

Info:

[ émergence ]

 

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réplication

Si la structure qui sert de modèle (gène ou molécule de virus) se compose, par exemple, de deux parties, qui sont elles-mêmes complémentaires dans leur structure, alors chacune de ces parties peut servir de moule pour la production d'une réplique de l'autre partie, et le complexe de deux parties complémentaires peut donc servir de moule pour la production de duplicatas de lui-même.

Auteur: Pauling Linus Carl

Info: Molecular Architecture and the Processses of Life (1948), 10.

[ bicaténaire ]

 

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mémétique

Nous sommes peut-être à l'aube d'une nouvelle forme de prise de contrôle génétique. Les réplicateurs ADN ont créé des "machines de survie" pour eux-mêmes - les corps des organismes vivants, y compris le nôtre. Dans le cadre de leur équipement, les corps ont développé des ordinateurs embarqués - les cerveaux. Les cerveaux ont développé la capacité de communiquer avec d'autres cerveaux par le biais du langage et des traditions culturelles. Ce nouveau milieu de traditions culturelles ouvre de nouvelles possibilités pour des entités capables de s'auto-répliquer. Ces nouveaux agents de réplication ne sont ni de l'ADN ni des cristaux ou autres minéraux. Ce sont des modèles d'information qui ne peuvent se développer que dans les cerveaux ou dans les produits artificiellement fabriqués à partir de ces derniers - livres, ordinateurs, etc. Mais, étant donné que les cerveaux, bouquins et autres ordinateurs existent, ces nouveaux réplicateurs, que j'ai appelés mèmes pour les distinguer des gènes, peuvent se propager de cerveau à cerveau, de cerveau à livre, de livre à cerveau, de cerveau à ordinateur, d'ordinateur à ordinateur.

Auteur: Dawkins Richard

Info: The Blind Watchmaker: Why the Evidence of Evolution Reveals a Universe Without Design

[ définition ] [ darwinisme universel ] [ évolution ] [ spéculation ]

 

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incomparabilité

Le premier et le plus simple des types de vérité se situe dans la ressemblance d'une copie. On peut grossièrement dire qu'elle consiste en une similitude de prédicats. Leibniz disait que, portée à son point culminant, elle se détruirait elle-même en devenant identité. Que cela soit vrai ou non, toute ressemblance connue a une limite. Par conséquent, la ressemblance est toujours vérité partielle. D'autre part, il n'existe pas deux choses si différentes qu'elles ne se ressemblent en rien. Phénomène qui est supposé dans le proverbe qui dit que "les rêves sont constitués de contraires" - notion absurde, puisque les concrets n'ont pas de contraires. Une fausse copie est une copie qui prétend ressembler à un objet auquel elle ne correspond pas. Mais cela ne peut jamais se produire complètement, pour deux raisons : d'abord, la fausseté ne réside pas dans la copie elle-même, mais dans la prétention qu'on lui prête, dans sa superposition si on veut ; ensuite, comme il doit y avoir une certaine ressemblance entre la copie et son objet, cette fausseté ne peut être totale. Par conséquent, il n'y a pas de vérité ou de fausseté absolue des copies.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Harvard Lectures on the Logic of Science. Lecture I. MS [W] 94 ; MS [R] 340, 734. (1865), Réf. : W 1:169-170

[ reproduction ] [ singularité irrémédiable ] [ réplication ] [ impossibilité ] [ duplicata ] [ incopiable ] [ illusion ]

 

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mémétique

... pour la plupart, les mots en français n'ont pas d'auteur, pas plus que de concepteurs délibérés. Ils ont été ré agencés inconsciemment au cours des siècles. Cela est trivial. Mais une fois que vous adoptez le point de vue du mème, vous réalisez que les mots ne sont que certaines pratiques culturelles pour lesquelles tout ça est vrai. Dans une culture, les mots sont des mèmes qui peuvent être prononcés, mais il y a aussi des mèmes très complexes qui ne peuvent pas l'être.

Les mots sont très complexes : ils sont des systèmes et les parties d'un système lui-même très complexe - le langage. Si nous voulons comprendre l'agencement de celui-ci et comment ses parties fonctionnent, reconnaissons qu'il est en fait un genre très curieux d'artefact. C'est un produit de la sélection naturelle, mais pas directement : la différence qui existe entre le français et l'anglais n'est pas dans nos gènes. Nous avons connu l'évolution d'une capacité à être des locuteurs, un processus très puissant, mais il y a aussi eu une évolution culturelle du langage : les langues se sont réagencées elles-mêmes, pour s'ajuster au cerveau, et aucun être humain n'a été le concepteur de cet ajustement !

Nous avons donc besoin des mèmes, ces entités compétitives à réplication différentielle, qui sont en compétition pour du "temps de maintien" dans les cerveaux. Les mèmes établissent des structures, qui jouent ensuite des rôles essentiels dans la tendance des mèmes à se répliquer. J'aime l'idée qu'il existe des mèmes sauvages et des mèmes domestiqués. Les mots sont aussi des mèmes sauvages : l'"Académie française" essaie de domestiquer le français, mais avec très peu de succès... Pas besoin de l'"Académie" ! Mais le calcul, lui, a besoin d'une académie : il ne se diffuserait pas sans une aide importante. Le calcul n'est pas assez "accrocheur" pour se reproduire par lui-même. Il a besoin d'une aide et doit être implanté méticuleusement dans les jeunes esprits, avec beaucoup de pratique. Tels sont les mèmes domestiqués - les mèmes de la science, de la religion, de l'opéra... Les humains ont consciemment projeté de les développer, d'être leurs protecteurs. Nous n'en sommes pas justes les vecteurs - comme pour les maladies ou les préjugés - mais aussi les gardiens. C'est une idée très fédératrice, qui comble le fossé entre Shakespeare et... (rires) la publicité, la propagande, les hymnes populaires, les religions, et tout simplement les habitudes.

Auteur: Dennett Daniel C.

Info:

[ vocabulaire ] [ éphémère ] [ métalangage ] [ phonèmes ] [ mimétisme ] [ modes ] [ consensualités conceptuelles ] [ langage du futur ] [ codages humains ]

 
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hypothèse évolutive

Les concepts biosémiotiques de Marcello Barbieri explorent l'idée que les organismes vivants peuvent être considérés comme des systèmes de signes. Il suggère que les unités fondamentales de la vie sont sémiotiques, ce qui signifie que les organismes et leurs comportements peuvent être compris comme des processus d'interprétation et de production de signes.

Ainsi c'est un système où les organismes et leurs actions peuvent être considérés comme un langage. Tout comme nous interprétons et produisons des signes pour communiquer un sens, les êtres vivants font de même à travers leurs comportements et leurs interactions. Cette perspective nous aide à comprendre la vie comme un processus dynamique de communication et d'interprétation basé sur des signes.

Dans sa théorie biosémiotique Marcello Barbieri propose deux aspects fondamentaux : la copie et le codage.

1. La copie, qui désigne le processus par lequel l'information biologique est transmise d'une génération à l'autre. Elle implique la réplication et la transmission du matériel génétique, tel que l'ADN. Ce processus de copie assure le transfert des traits et des caractéristiques des parents à la progéniture.

2. Le codage, quant à lui, fait référence à la traduction de l'information génétique en caractères phénotypiques. Il implique le décodage et l'interprétation des instructions génétiques par la machinerie cellulaire pour produire des caractéristiques physiques et des comportements particuliers. Le processus de codage est responsable de la traduction de l'information génétique dans le développement et le fonctionnement des organismes.

Ces deux aspects fonctionnent ensemble dans la biosémiotique pour faciliter la transmission et l'expression de l'information génétique. La copie assure la continuité du matériel génétique d'une génération à l'autre, tandis que le codage permet de traduire l'information génétique en traits et comportements visibles c'est à dire qu'elles peuvent être considérées comme des signes qui transmettent des informations sur les processus internes de l'organisme et les interactions avec l'environnement. 

Il y a donc ici un lien entre la biosémiotique et l'épigénétique qui réside dans la manière dont ces deux concepts contribuent à notre compréhension de la transmission et de l'expression de l'information biologique.

L'épigénétique fait référence aux changements dans l'expression des gènes qui n'impliquent pas de modifications de la séquence d'ADN sous-jacente. Ces changements peuvent être influencés par divers facteurs tels que des indices environnementaux, des choix de mode de vie et des interactions sociales.

Changements épigénétiques qui peuvent donc être considérés comme une forme de transmission d'informations puisqu'ils influencent l'expression de l'information génétique, entraînant des modifications du phénotype d'un organisme. Ces changements peuvent ensuite être hérités d'une génération à l'autre ou se produire de manière dynamique au cours de la vie d'un individu.

Les modifications épigénétiques agissent essentiellement comme une couche d'information qui influence l'expression des gènes et peut réagir à l'environnement. Elles peuvent être considérées comme une forme de codage, où l'information génétique sous-jacente est "interprétée" et modifiée pour répondre à des circonstances changeantes.

En comprenant l'interaction entre les facteurs génétiques et épigénétiques, la biosémiotique offre un cadre permettant d'explorer la manière dont l'information est transmise, interprétée et exprimée aux niveaux génétique et épigénétique. Cela nous aide à saisir la complexité des systèmes biologiques et le rôle du traitement de l'information dans la formation de la variation phénotypique et de l'adaptation.

Auteur: chatGPT4

Info: août 2023

[ biophysique ] [ interactivité ]

 

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biologie

La tendance est à l'expression d'une vérité inéluctable. L'avenir de la société sera mis au défi par les virus zoonotiques, une prédiction tout à fait naturelle, notamment parce que l'humanité est un puissant agent de changement, qui est le carburant essentiel de l'évolution. Malgré ces affirmations, j'ai débuté avec l'intention de laisser au lecteur une appréciation plus large des virus : ils ne sont pas simplement des agents pathogènes de la vie. Ce sont des partenaires obligés de la vie et une force formidable de la nature sur notre planète. En contemplant l'océan sous un soleil couchant, pensez à la multitude de particules virales dans chaque millilitre d'eau de mer : en survolant la forêt sauvage, considérez les viromes collectifs de ses habitants vivants. Le nombre impressionnant et la diversité des virus dans notre environnement devrait engendrer en nous une plus grande admiration quant au fait d'être en sécurité parmi ces multitudes que la crainte qu'ils nous fassent du mal.

La médecine personnalisée deviendra bientôt une réalité et la pratique médicale cataloguera et pèsera systématiquement la séquence du génome d'un patient. Peu de temps après, on pourra s'attendre à ce que ces données soient rejointes par les métagénomes viraux et bactériens du patient : l'identité génétique collective du patient sera enregistrée sur une seule impression. Nous découvrirons sans doute que certains de nos passagers viraux sont nocifs pour notre santé, tandis que d'autres sont protecteurs. Mais cette approche des virus que j'espère vous avoir fait apprécier en lisant ces pages n'est pas un exercice de comptabilité. La mise en balance des avantages et des menaces pour l'humanité est une tâche stérile. Le métagénome viral contiendra des fonctionnalités génétiques nouvelles et utiles pour la biomédecine : les virus peuvent devenir des outils biomédicaux essentiels et les phages continueront à s'optimiser peuvent également accélérer le développement de la résistance aux antibiotiques dans l'ère post-antibiotique et les virus émergents peuvent menacer notre complaisance et remettre en question notre société économiquement et socialement. Cependant, la simple comparaison de ces avantages et inconvénients ne rend pas justice aux virus et ne reconnaît pas leur juste place dans la nature.

La vie et les virus sont inséparables. Les virus sont le complément de la vie, parfois dangereux mais toujours beaux dans leur conception. Tous les systèmes de réplication autonomes et autonomes qui génèrent leur propre énergie favoriseront les parasites. Les virus sont les sous-produits incontournables du succès de la vie sur la planète. Nous leur devons notre propre évolution ; les fossiles de beaucoup sont reconnaissables dans les VRE* et les EVE** qui ont certainement été de puissantes influences dans l'évolution de nos ancêtres. Comme les virus et les procaryotes, nous sommes également un patchwork de gènes, acquis par héritage et transfert horizontal de gènes au cours de notre évolution depuis le monde primitif basé sur l'ARN.

On dit souvent que "la beauté est dans l'œil de celui qui regarde". Il s'agit d'une réaction naturelle à un événement visuel : un coucher de soleil, le drapé d'une robe de créateur ou le motif d'une cravate en soie, mais on peut également la trouver dans un vers de poésie, un ustensile de cuisine particulièrement efficace ou même l'efficacité impitoyable d'une arme à feu. Ces derniers sont des reconnaissances uniquement humaines de la beauté du design. Cette même humanité qui nous permet de reconnaître la beauté de la conception évolutive des virus. Ce sont des produits uniques de l'évolution, la conséquence inévitable de la vie, une information génétique égoïste et infectieuse qui puise dans la vie et les lois de la nature pour alimenter l'invention évolutive.

Auteur: Cordingley Michael G.

Info: Viruses: Agents of Evolutionary Invention. *entérocoques, qui sont un des micro-organismes à haut risque de transmissibilité et de développement croisé de résistance aux antibiotiques. Cette résistance aux glycopeptides a également un impact non négligeable, avec le risque redouté de transfert de cette résistance à Staphylococcus aureus, beaucoup plus répandu et pathogène. **ADN fossile ou pseudogènes

[ combat continuel ] [ prospective ] [ bacilles ] [ catalyseurs ]

 

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