Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 37
Temps de recherche: 0.0456s

blagues

Humour contre propagande.
Je revois l'un de ces tracts bicolores représentant un tommy et un poilu au bord d'un lac de sang où le premier invitait le second à plonger : "Après vous, mon cher !".
Un beau matin, au pont de Kehl, côté allemand, on vit surgir une pancarte gigantesque avec ces mots : "BONS FRANÇAIS. PENDANT QUE VOUS MONTEZ LA GARDE ICI, LES ANGLAIS, DANS LE NORD, COUCHENT AVEC VOS FEMMES." Le lendemain, au pont de Kehl, côté français, une pancarte, tout aussi gigantesque, répliquait : "BONS ALLEMANDS, ON S'EN FOUT ON EST DU MIDI."

Auteur: Prieur Jean

Info: Hitler et la guerre luciférienne/Editions J'ai lu 1992 <p.122>

[ guerre ]

 

Commentaires: 0

répartie

Un insensé comprit que le Bouddha prêchait que nous devrions rendre le bien pour le mal. Il alla donc le trouver et l'injuria. Le Bouddha garda le silence. Quand l'autre eut fini de l'insulter, il lui demanda : "Mon fils, si un homme refusait un présent, à qui appartiendrait le présent ?" L'autre répondit : "A celui qui voulut l'offrir.

- Mon fils, répliqua le Bouddha, tu m'as insulté, mais je refuse ton insulte et celle-ci te revient. Ne va-t-elle pas être une source d'infortune pour toi ?"

L'insensé s'éloigna tout penaud, mais il revint se réfugier dans le sein du Bouddha.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Qu'est-ce que le bouddhisme ?

[ inconséquence ] [ provocation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

doctrine

Diva répliqua :
- Comment peux-tu nier que la philosophie est une science ?
Je pris ma respiration et lui répondis :
- Je peux l’expliquer. Une machine, cela relève de la science. Si on la démonte, il n’y a qu’une seule façon de la remonter pour qu’elle fonctionne à nouveau. Ça, c’est de la science. Ça, c’est de la précision, c’est quelque chose que l’on conçoit avec l’esprit et qu’on réalise avec les mains. À l’inverse, comment des explications si diverses, incohérentes, imprécises et contradictoires, toutes invérifiables, et qui plus est, englobent toute la Création, peuvent-elles être scientifiques ? Cela relève du délire, du pur délire, sans aucune intervention manuelle.

Auteur: Agudelo Darío Jaramillo

Info: Mécanique d'un homme heureux

[ métaphysique ]

 

Commentaires: 0

curiosité malsaine

Le coeur humain a dans ses cavernes des sentiments qu'on n'oserait trop analyser.
- Un jour, à une représentation de l'Hippodrome, où on parlait de la banalité des ascensions aérostatiques, j'ai entendu un monsieur dire avec naïveté : " Je ne comprends pas que les Parisiens soient toujours pris à ce spectacle : on se figure toujours que les aéronautes vont tomber, et ils ne tombent jamais. "
- Au dompteur Van Amburg, qui lui disait qu'il manoeuvrait les bêtes féroces de manière à inspirer toute sécurité au public, Harel, le directeur de la Porte Saint-Martin, répliquait : "N'abusez pas de la sécurité, et laissez l'espoir que vous pourrez être mangé un jour; autrement, nous n'aurons personne".

Auteur: Villemot Auguste

Info: La vie à Paris

[ schadenfreude ]

 

Commentaires: 0

obèse

Louis-Victor de Rochechouart, duc de Mortemart et de Vivonne, d'abord général des galères, et ensuite maréchal de France, était un homme de beaucoup d'esprit. Un jour le roi le raillait sur sa grosseur extraordinaire, en présence du duc d'Aumont, qui n'était pas moins gros : " Vous grossissez à vue d'oeil, lui dit ce prince, vous ne faites point d'exercice. - Ah ! Sire, c'est une médisance, répliqua M. de Vivonne; il n'y a point de jour que je ne fasse au moins trois fois le tour de mon cousin d'Aumont " Le même prince lui demandant ce que la lecture faisait à l'esprit : "Ce que vos perdrix font à mes joues" répondit-il. Il avait les couleurs extrêmement vives.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Mémoires anecd. des règnes de Louis XIV et Louis XV

[ embonpoint ] [ répartie ]

 

Commentaires: 0

lecture

- ça n'a rien d'étrange, répliqua Sarah. Ce sont les personnes les plus seules qui aiment le plus lire.

- C'est pour ça que tu aimais lire ? Parce que tu te sentais seule ?

- Quelque chose dans ce goût-là. Sarah regarda de nouveau par la fenêtre. "ça été très dur de grandir dans cette famille, d'être traitée différemment de mes frères parce que j'étais une fille, de me réveiller tous les jours en sachant que mes perspectives d'avenir étaient si limitées. (...)

C'était bien plus que de la solitude. Je me dis parfois que c'était aussi l'opposé, la sensation qu'il y avait trop de monde autour de moi, trop de liens imposés: il y avait aussi en moi un désir d'isolement pour pouvoir réfléchir par moi-même.

Auteur: Etaf Rum

Info: Le Silence d'Isra, p. 231

[ libératoire ] [ pensée-de-femme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

réparties

Bonaparte n'aimait pas qu'une femme se mêlât de balancer les intérêts des Etats. A l'époque où il n'était encore que général, il se trouva dans un cercle, où Mme de Staël venait, dans une espèce de dissertation aussi spirituelle que bien raisonnée, de juger les différents partis qui avaient successivement gouverné la France. Tout le monde joignait son avis au sien et applaudissait à son esprit : Bonaparte seul se taisait, elle s'en aperçut, " Eh bien ! général, est-ce que vous n'êtes pas de mon avis ? - Madame, je n'ai pas écouté, parce que je n'aime pas que les femmes se mêlent de politique. - Vous avez raison, général, répondit l'aimable raisonneuse, mais dans un pays où on leur coupe la tête, il est naturel qu'elles aient envie de savoir pourquoi. (Bonaparte ne répliqua rien)

Auteur: Staël Madame de Germaine Necker baronne de Staël-Holstein

Info:

[ femmes-hommes ] [ macho ]

 

Commentaires: 0

meurtrier

(...) Les hommes de terre s'entre-tuent beaucoup plus vite que les géants ne les dévorent.
- Mais les gens ne se mangent pas les uns les autres, fit observer Sophie.
- Les géants non plus ne se mangent pas entre eux, répliqua le BGG, et en plus, les géants ne se tuent pas les uns les autres. (...) De même les croque-l'Odile ne tuent pas d'autres croque-l'Odile. Et les chats ne tuent pas d'autres chats.
- Ils tuent des souris, fit remarquer Sophie.
- Oui, mais ils ne tuent pas leurs congénères. L'homme de terre est le seul être qui tue son semblable (...) et ils montent dans des aéropalmes pour lancer des bombes sur la tête des autres. Et ils font ça chaque semaine. Les hommes de terre tuent sans arrêt d'autres hommes de terre.

Auteur: Dahl Roald

Info: Le Bon Gros Géant : Le BGG

[ animal ] [ particulier ]

 

Commentaires: 0

vivre

Il y avait une vague sur l'océan. Elle roulait, profitant de la chaleur du soleil et de la vitesse du vent. Elle souriait à tout en suivant son chemin vers la rive. Puis, soudain, elle remarqua que les vagues qui la précédaient se brisaient une à une contre les rochers. "Mon dieu, se dit-elle, je vais finir comme elles. Je vais bientôt m'écraser contre un roc et disparaître." Une autre vague qui passait perçut l'état de panique dans lequel elle se trouvait et lui demanda : "Qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi es-tu si triste ? Regarde-moi ce temps magnifique ! vois ce soleil, ce vent qui nous pousse et ces mouettes qui volent au-dessus de nous !" La première vague répondit : "Mais ne vois-tu pas ces vagues devant nous qui disparaissent en se cognant violemment contre la falaise ? C'est terrible ! Nous allons bientôt finir comme elles." "Mais tu ne comprends pas, répliqua la seconde vague. Tu n'es pas une vague. Tu fais partie de l'océan."

Auteur: Serdar Özkan

Info: La rose retrouvée

[ unicité ] [ sérénité ]

 

Commentaires: 0

complexe de supériorité

"N'est-ce pas que vous autres gens de l'Iran, vous êtes plus bêtes que nos chevaux ?

- Oui, maîtresse, répondais-je avec humilité, c'est bien vrai. Dieu l'a voulu ainsi !

- Les Turcomans, continuait-elle, vous pillent, vous volent, vous emportent vous-mêmes, et vous vendent à qui ils veulent, et vous ne savez pas trouver un moyen de les en empêcher.

- C'est vrai, maîtresse, répliquais-je encore ; mais c'est que les Turcomans sont des gens d'esprit, et nous nous sommes des ânes."

Alors elle recommençait à rire aux éclats et ne s'apercevait jamais que son lait et son beurre diminuaient à mon profit. J'ai toujours remarqué que les gens les plus forts sont toujours les moins intelligents. Ainsi voyez les Européens ! On les trompe tant que l'on veut, et, partout où ils vont, ils s'imaginent qu'ils sont supérieurs à nous, parce qu'ils sont les maîtres ; ils ne savent pas et ne sauront jamais apprécier cette vérité que l'esprit est bien au-dessus de la matière.

Auteur: Gobineau Joseph Arthur

Info: Nouvelles Asiatiques - Gobineau et l'Orient

[ stupidité ] [ cause-effet ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel