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pouvoir

Un chef d'État doit pouvoir supporter des choses répugnantes.

Auteur: Zuo Chuan

Info:

[ stoïcisme ]

 

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apparences

Il savait ce qui mettait mal à l'aise les personnes atteintes de mycoses, du moins de celles visibles à la surface, sur l'épiderme. Les transformations inesthétiques ou franchement répugnantes de la peau semblaient indiquer qu'elles étaient aussi moralement corrompues. Que leur âme se trouvait dans la même état de décomposition.
Une peau lisse, fraîche comme les joues d'un enfant, évoquait l'innocence, la candeur. Les boutons purulents, les excroissances de chair, les plaques aux couleurs agressives stigmatisaient l'homme de mauvaise vie et renseignaient sur son âme.

Auteur: Ecken Claude

Info: La peste verte

[ déduction ] [ trompeuses ]

 

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démocratisation

Tant que les représentations explicites d’activités sexuelles sont consommées par l’"élite", tant que seuls les "gens bien" s’en délectent dans leurs salons privés, la "pornographie" n’existe pas. Les choses se gâtent à partir du moment où, grâce aux moyens de diffusion modernes, ces représentations commencent à circuler en dehors de ce petit cercle et que les plus pauvres se mettent à en profiter aussi. L’idée naît alors qu’il est urgent de contrôler ou d’interdire la diffusion de ces représentations, le prétexte étant qu’elles sont répugnantes, dangereuses, immorales. La "pornographie" est "inventée" !

Auteur: Ruwen Ogien

Info: Penser la pornographie

[ popularisation ]

 

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vacherie

On ne peut cependant pas se défendre d'un malaise à propos de Houellebecq, du sentiment qu'il y a là quelque chose de louche. On est en droit de refuser ce nihilisme et cette manière d'universaliser la bassesse. Faut-il penser que cette oeuvre, par sa sincérité, son humour, transcende sa médiocrité, ses pulsions répugnantes ? Doit-on au contraire considérer qu'elle tend au lecteur un piège gluant, qu'elle sert à justifier son auteur à ses propres yeux et aux nôtres, à nous faire partager médiocrité et frustrations, à nous y attirer ? Dépassement ou simple entreprise de blanchiment ? Je n'ai pas la réponse.

Auteur: Jourde Pierre

Info: La Littérature sans estomac

[ littérature ] [ malaise ] [ écrivain-sur-écrivain ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

société

Quand on pense que notre civilisation occidentale est basée sur des âneries comme celles de Freud sur l'oedipe, (alors que lui-même fut élevé par une nourrice), ou sur des théories répugnantes telles que celles délivrées par un Machiavel inspiré par Rodrigo Borgia... On ne peut s'empêcher de penser avec nostalgie à un type comme Kropotkine, chez qui pouvoir et aisance matérielle personnelle ne constituaient pas les moteurs principaux de la réflexion.
Plus l'abrutissement consumériste gagne, plus les manipulations d'"en-haut" semblent aisées. Qui trouvera un jour des méthodes sociétales "garde-fou" ? Des mécanismes permettant de contrer cette bête immonde qui émerge du "confort insatisfait" pour se développer aux sommets des pouvoirs. En général dans le but d'y rester.

Auteur: Mg

Info: 11 avril 2016

[ régulation ] [ justice ] [ malédiction ]

 

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capitalisme

Tout un ensemble de coutumes d'ordre social et de pratiques économiques, affectant la redistribution de la richesse et des récompenses comme des pénalités économiques que, aussi répugnantes et injustes qu'elles puissent être en soi, nous maintenons en vie aujourd'hui à tout prix parce qu'elles s'avèrent remarquablement utiles pour promouvoir l'accumulation du capital, nous aurons enfin la liberté de nous en débarrasser. [...] Mais prenons garde ! Le temps n'en est pas encore venu. Il nous faudra encore pour un siècle ou davantage, nous prétendre à nous-mêmes ainsi qu'aux autres, que le juste est vil et que le vil est juste ; car le vil est utile alors que le juste ne l'est pas. L'avarice, l'usure et la méfiance doivent demeurer nos dieux pour encore un temps. Car eux seuls sont capables de nous faire émerger du tunnel de la nécessité économique, vers la lumière du jour.

Auteur: Keynes John Maynard

Info: 1930 1931 329-331

[ espérance ]

 
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cadavre

Le légiste releva le drap très lentement, laissant apparaître la dépouille gonflée de Stott dont les chairs se détachaient des os. Hazen avait détourné machinalement les yeux; honteux, il se força à regarder le corps. Il avait vu pas mal de choses répugnantes dans sa vie, mais jamais rien d'aussi éprouvant. la peau s'était déchirée au niveau du torse, comme si elle avait rétréci, laissant échapper des lambeaux de chair. Le même phénomène s'était produit à hauteur du visage et des hanches. Des rigoles de graisse, échappées des étranges blessures, s'étaient figées au contact du métal froid, formant des flaques blanchâtres. Le corps n'avait pourtant pas attaqué par les vers. Plus curieux encore, un morceau de chair avait été arraché au niveau de la cuisse gauche et l'on apercevait nettement des trâces de morsure. Sans doute un chien. Le meilleur ami de l'homme; dit-on. Hazen en avait la nausée.

Auteur: Child Lincoln

Info: Les croassements de la nuit. Ecrit avec Preston Douglas

[ dégoût ]

 

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acteurs

Je regarde l'état de comédien comme la honte des hontes. J'ai là-dessus les idées les plus centenaires et les plus absolues. La vocation du théâtre est, à mes yeux, la plus basse des misères de ce monde abject et la sodomie passive est, je crois, un peu moins infâme. Le bardache, même vénal, est, du moins, forcé de restreindre, chaque fois, son stupre à la cohabitation d'un seul et peut garder encore - au fond de son ignominie effroyable, - la liberté d'un certain choix. Le comédien s'abandonne, sans choix, à la multitude, et son industrie n'est pas moins ignoble, puisque c'est son corps qui est l'instrument du plaisir donné par son art. L’opprobre de la scène est, pour la femme, infiniment moindre, puisqu’il est, pour elle, en harmonie avec le mystère de la Prostitution, qui ne courbe la misérable que dans le sens de sa nature et l’avilit sans pouvoir la défigurer.

Il a fallu le dénûment métaphysique particulier au xixe siècle et l’énergie surprenante de sa déraison, pour réhabiliter cet art que dix-sept cents ans de raison chrétienne avaient condamné. Il paraît tout simple, aujourd’hui, de recevoir avec honneur et de pavoiser de décorations d’abominables cabots, que les bonnes gens d’autrefois auraient refusé de faire coucher à l’écurie, par crainte qu’ils ne communiquassent aux chevaux la morve de leur profession. Mais vous l’avez dit tout à l’heure, je ne suis pas de ce siècle, j’ai d’autres idées que les siennes, et parmi les choses répugnantes qu’il idolâtre, le prostibule de la rampe est surtout blasphémé par moi…

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, page 362

[ diatribe ] [ avilissement ] [ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson