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distrait

Ce jour-là, c'était un dimanche, la kommandantur l'avait réquisitionné pour dire la messe, avant le départ de nos gars vers l'Allemagne. Leur prêtre à eux s'était fait sauter sur une mine, en lisant son bréviaire sans regarder où il mettait les pieds. Où avait-il la tête d'ailleurs ? Tout le monde le connaissait ce chemin piégé qui menait à l'arsenal. Il était même signalé par une pancarte. Achtung, Minen ! Sur ce coup-là, le Bon Dieu avait choisi son camp.

Auteur: Bellay Jérôme

Info: Le bal des pompiers

[ mourir ]

 

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philosophie

Friedrich Nietzsche, qui nous a donné la célèbre phrase "Dieu est mort", s'intéressait aux sources de la moralité. Il a averti que toute émergence (qu'il s'agisse d'un organe, d'une institution juridique ou d'un rituel religieux) ne doit jamais être confondue avec son but acquis : "Tout ce qui existe, ayant d'une manière ou d'une autre vu le jour, est continuellement interprété à nouveau, réquisitionné à nouveau, transformé et réorienté vers un nouveau but."

C'est une pensée libératrice, qui nous apprend à ne jamais opposer l'histoire d'une chose à ses applications possibles. Même si les ordinateurs étaient des machines à calculer à l'origine, cela ne nous a pas empêché d'en faire des jeux.

Auteur: Waal Frans de

Info: Le bonobo et l'athée : à la recherche de l'humanisme chez les primates. *citant Nietzsche et sa généalogie de la morale.

[ précaire ] [ temporaire ] [ passagère ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anti-communisme

Le système mis en place par Lénine est un régime totalitaire conduisant une partie de son peuple à la déportation, l’extermination ou la famine. Soljenitsyne déclarera des années plus tard que ceux qui ont mis en place ce système ne sont pas des Russes. […] Lénine instaure un régime de terreur. Les usines sont militarisées. Les ouvriers n’ont plus de droits syndicaux. Le blé est réquisitionné, entraînant une première famine en Ukraine et le développement du cannibalisme. Malgré les difficultés qu’il rencontre, Lénine a toujours pour but de déclencher une révolution mondiale. En plein XXe siècle, une idéologie dite communiste se voulant émancipatrice et libératrice des peuples devient dès son origine un système totalitaire, centralisé autour d’un homme et d’un petit groupe de révolutionnaires. Étrangement, ce régime totalitaire se maintiendra jusqu’en 1991 et connut un certain soutien en Occident.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" page 711

[ guerre larvée ] [ pion ] [ dévitalisation intérieure ] [ collectivisme mégalomane ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

géopolitique

Aux termes des accords conclus entre la Mongolie, la Chine et la Russie le 21 octobre 1912, le 23 octobre 1913 et le 7 juin 1915, la Mongolie extérieure a obtenu son indépendance. Le souverain pontife de notre religion jaune, Sa Sainteté le Bouddha vivant, est devenu le suzerain des Khalkhas, de tout le peuple mongol de la Mongolie extérieure, avec le titre de Bogdo Djebtsung Damba Houtouktou Khan. Tant que la puissance russe s’étendait sur l’Asie et garantissait le respect de ces décisions politiques, le gouvernement de Pékin a observé le traité ; mais quand, au début de la guerre avec l’Allemagne, la Russie a dû retirer ses troupes de Sibérie, Pékin a voulu revendiquer ses anciens droits sur la Mongolie. C’est pour cela que les deux premiers traités de 1912 et 1913 ont été complétés par la convention de 1915. A partir de 1916 cependant, lorsque toutes les forces de la Russie se sont trouvées concentrées dans une guerre malheureuse, puis quand quelques mois plus tard a éclaté la première Révolution russe de février 1917, renversant la dynastie des Romanoff, le gouvernement chinois a récupéré la Mongolie sans autre forme de procès. Les ministres et les saïts mongols ont été révoqués et remplacés par des personnalités acquises à la Chine ; de nombreux Mongols partisans de l’autonomie ont été arrêtés et emprisonnés à Pékin ; les Chinois ont établi leur propre administration à Ourga et dans d’autres villes mongoles, retirant à Sa Sainteté le Bogdo Khan la gestion des affaires administratives et les réduisant à n’être plus qu’une machine à signer leurs propres décrets ; l’arrivée des troupes sur le territoire a couronné l’entreprise. Elle a amené dans son sillage un flot de marchands et de coolies chinois qui ont déferlé sur le pays. Les Chinois ont exigé le paiement des impôts, des taxes et des arriérés depuis 1912. La population mongole a été promptement dépouillée de tous ses biens : aujourd’hui, aux abords des villes et des monastères, ce sont des colonies entières de Mongols, ruinés, qui vivent dans des abris souterrains. Tous nos arsenaux, tous nos trésors ont été réquisitionnés ; tous les monastères soumis à l’impôt. Les Mongols œuvrant pour la liberté de leur pays ont été persécutés ; en les achetant avec de l’argent, des décorations et des titres, les Chinois ont fait de certains princes sans fortune des partisans de leur cause.

Auteur: Ossendowski Ferdynand

Info: Dans "Bêtes, hommes et dieux", traduit de l’anglais par Robert Renard, éditions Phébus, Paris, 1995, pages 112-113

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson