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résistance

Quand les méchants s'allient, les bons doivent s'associer ; autrement ils tomberont un par un, sacrifiés sans regret, dans une lutte implacable.

Auteur: Burke Edmund

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[ révolte ] [ nécessaire ]

 

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métaphore

Tu peux serrer dans ta main une abeille jusqu’à ce qu’elle étouffe. Elle n’étouffera pas sans t’avoir piqué. C’est peu de chose, dis-tu. Oui, c’est peu de chose. Mais, si elle ne te piquait pas, il y a longtemps qu’il n’y aurait plus d’abeilles.

Auteur: Internet

Info: Cahiers de la Libération, février 1944

[ résistance nécessaire ] [ apparemment dérisoire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

consumérisme

Lors de ma première visite à l'Ouest, j'avais environ 80 dollars en poche et j'ai passé plusieurs heures de lèche-vitrine à calculer ce que je pouvais obtenir avec cette somme. C'était une maladie d'enfant - posséder. Maintenant j'ai développé une résistance au shopping. Je déteste ça. Je ne m'achète des trucs que quand c'est nécessaire.

Auteur: Skolimowski Jerzy

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[ sagesse ] [ refus ]

 

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confusion

Plus que tout autre peuple, peut-être, les Arabes ont été humiliés par la domination coloniale dans la mesure où ils conversaient une conscience aiguë de la grandeur de leur passé. La conservation de l'Islam, en tant qu'idéologie de résistance sauvegardant leur identité, est un moment de la conscience arabe et comme tel il implique, entremêlées, l'idéologie de la résistance et celle du conservatisme, obstacles à l'esprit scientifique et rationaliste nécessaire au démarrage économique. L'exaltation passionnée de l'unité est la réaction contre la balkanisation imposée par la domination coloniale.

Auteur: Chaliand Gérard

Info: Voyage dans 40 ans de guérillas

[ faiblesse ] [ géopolitique ] [ inadapté ] [ musulmans ]

 

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différence

Pour Schopenhauer, le pessimisme est la croyance selon laquelle, dans le pire des mondes, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue et approuvée. D’après cette doctrine, il faut refuser la vie, et cela signifie en même temps l’étant comme tel dans son entier. Pour Nietzsche, c’est là le "pessimisme de la faiblesse". Celui-ci ne voit partout que le noir, ne trouve partout que des raisons d’échec, et prétend savoir que tout se produira dans le sens d’un échec universel. Le pessimisme de la force, au contraire, en tant que force, ne se fait pas d’illusions non plus, mais envisage le danger, sans vouloir le dissimuler ni le retoucher. Il devine ce qu’il y a de funeste à se résigner, à guetter toujours le retour de ce qui a été jusqu’ici. Il pénètre analytiquement les phénomènes et postule la prise de conscience des forces et des conditions qui sont nécessaires pour dominer malgré tout la situation historique.

Auteur: Heidegger Martin

Info: Dans "Le mot de Nietzsche "Dieu est mort"" in Chemins qui ne mènent nulle part, pages 270-271

[ résistance ] [ insurrection ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

sens dévoyé

Car celui qui use des mots pour toucher autrui se heurte en eux à une société qui tend à imposer son ordre avec son langage. En prétendant m’exprimer ainsi personnellement sur la liberté, je me heurterai constamment à une sourde résistance qui pèsera sur le sens que j’essaye de lui rendre. Il est donc nécessaire, dès le niveau du langage, de commencer par où commence tout acte libre, par la prise de conscience de la détermination. Pour retrouver le sens originel du terme, je dois soumettre à l’exorcisme de la conscience le contenu fallacieux, produit de l’inconscient collectif d’une époque. Acte de liberté, ce combat ne pourra jamais être livré une fois pour toutes.

La crise du langage reflète celle de la société. La puissance qui tend à vider ce terme de liberté de son contenu est celle d’un monde qui tend à la détruire – soit que le plus grand nombre n’éprouve plus dans sa vie ce qu’il veut dire, soit que pour quelques-uns la menace rende la liberté si vraie qu’elle en devient indicible.

Auteur: Charbonneau Bernard

Info: Dans "Je fus", R&N Éditions, 2021, pages 32-33

[ parole creuse ] [ élagage signifiant ] [ sémantique désamorcée ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

autorité

En effet, déclarer le peuple souverain, dans la crainte hypothétique qu’il ne soit opprimé comme sujet, sans prévoir quel pouvoir on pourra opposer à celui du peuple, ou plutôt avec la certitude de n’en avoir aucun à lui opposer si, à son tour, il devient oppresseur ; présupposer l’oppression, pour justifier la résistance ; ériger le désordre en loi, pour prévenir la violation de l’ordre, c’est imiter un insensé qui bâtirait sa maison au milieu d’un torrent, pour avoir l’eau plus à portée en cas d’incendie : ce que vous voulez faire faible à vous opprimer, dit Bossuet avec une raison si profonde, devient impuissant à vous protéger.

Je le répète : le pouvoir absolu est un pouvoir indépendant des sujets ; le pouvoir arbitraire, un pouvoir indépendant des lois : et lorsque vous érigez le peuple en pouvoir, vous ne lui donnez pas un pouvoir absolu, puisqu’il est dépendant de tous les ambitieux, et le jouet de tous les intrigants ; vous lui conférez nécessairement un pouvoir arbitraire, c’est-à-dire un pouvoir indépendant de toutes les lois, même de celles qu’il se donne à lui-même.

Auteur: Bonald Louis-Ambroise de

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[ gouvernement ] [ distinction ] [ déresponsabilisation ] [ démocratie ]

 
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dernières paroles

Mon amie,
Je vous ai élue entre toutes, pour recueillir mes dernières volontés. Je sais en effet que vous m'aimez assez pour les faire respecter de tous. On, vous dira que je suis morte inutilement, bêtement, en exaltée. Ce sera la vérité... historique. Il y en aura une autre. J'ai péri pour attester que l'on peut à la fois aimer follement la vie et consentir à une mort nécessaire.
À vous incombera la tâche d'adoucir la douleur de ma mère. Dites-lui que je suis tombée pour que le ciel de Belgique soit plus pur, pour que ceux qui me suivent, puissent vivre libres comme je l'ai tant voulu moi-même; que je ne regrette rien malgré tout. À l'heure où je vous écris, j'attends calmement les ordres qui me seront donnés. Que seront-ils? Je ne le sais pas et c'est pourquoi je vous écris l'adieu que ma mort doit vous livrer. C'est à des êtres tels que vous qu'elle est tout entière dédiée, à des êtres qui pourront renaître et réédifier. Et je songe à vos enfants qui seront libres demain. Adieu.

Auteur: Bervoets Marguerite

Info: Dans sa une lettre du 13 11 41, à Mme Lucienne Balasse de Guide. A n'ouvrir qu'à l'annonce de ma mort.

[ femmes ] [ résistance ] [ sacrifice ] [ altruisme ] [ don de soi ]

 

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continuité de sens

Nous ne sommes pas nés avec le seul besoin d’être rassasiés, mais avec le "besoin second" de pourvoir à ce rassasiement. Il ne nous est pas seulement insupportable de vivre sans nourriture ; il nous est également insupportable de vivre sans travailler à nous la procurer. [...] notre vie à tous est doublement aliénée : elle n’est pas seulement faite de travail sans fruit mais aussi de fruits obtenus sans travail. [...]

Cette seconde aliénation du travail par rapport à ses "fruits" est la véritable souffrance que nous inflige notre pays de cocagne. Il n’est donc pas étonnant qu’y surgisse la soif de l’effort, le besoin de savourer ne serait-ce qu’une fois un fruit que l’on a soi-même cultivé, celui d’atteindre un but vers lequel on a soi-même marché, celui d’utiliser une table que l’on a soi-même construite, la soif d’une résistance et de l’effort physique nécessaire à la vaincre.

C’est cette soif qui apaise l’homme contemporain. Et il le fait d’une manière artificielle : en effet, afin de surmonter des résistances et de pouvoir jouir de les avoir surmontées, il produit volontairement des résistances, ou plutôt les fait produire pour lui. Les résistances sont aujourd’hui devenues des produits.

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, pages 228-229

[ nature laborieuse ] [ absurdité ] [ dépossession ] [ frustration ]

 
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infigurable

Et si nous revenons à la solitude, il devient de plus en plus clair qu'elle n'est pas une chose qu'il nous est loisible de prendre ou de laisser. Nous sommes solitude. Nous pouvons, il est vrai, nous donner le change et faire comme si cela n'était pas. Mais c'est tout.

Comme il serait préférable que nous comprenions que nous sommes solitude ; oui : et partir de cette vérité ! Sans nul doute serons-nous alors pris de vertige, car tous nos horizons familiers nous aurons échappé ; plus rien ne sera proche, et le lointain reculera à l'infini. Seul un homme qui serait placé brusquement, et sans y avoir été aucunement préparé, de sa chambre au sommet d'une haute montagne, éprouverait quelque chose de pareil : une insécurité sans égale, un tel saisissement venu d'une force inconnue, qu'il en serait presque détruit. S'il imaginait qu'il va tomber, ou être jeté dans l'espace, ou encore éclater en mille morceaux, quel monstrueux mensonge son cerveau devrait-il inventer pour qu'il puisse recouvrer ses sens et les mettre en ordre ! Ainsi pour celui qui devient solitude, toutes les distances, toutes les mesures changent.

Beaucoup de ces changements sont subits. Comme chez cet homme au sommet de la montagne, naissent en lui des images extraordinaires, des sentiments étranges qui semblent défier sa résistance. Mais il est nécessaire que nous vivions cela aussi. Nous devons accepter notre existence aussi complètement qu'il est possible.

Au fond, le seul courage qui nous est demandé est de faire face à l'étrange, au merveilleux, à l'inexplicable que nous rencontrons.

Auteur: Rilke Rainer Maria

Info:

[ réel ] [ radicalement autre ] [ changement de point de vue ]

 

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