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question

Qu'est ce qui fait le plus mal? - tu demanderas alors- recevoir une raclée ou donner une raclée?

Auteur: Garcia Rodrigo

Info: Prométhée

[ brutalité ]

 

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répartie

Quelqu'un l'ayant fait entrer dans une demeure magnifique et lui interdisant de cracher, Diogène, après s'être raclé la gorge, lui cracha à la face, en lui disant qu'il n'avait pas trouvé d'endroit moins convenable.

Auteur: Diogène Laerce

Info: Vies et doctrines des philosophes illustres, La Pochothèque LdP 1999, VI, 32, Diogène p.712

[ politesse ]

 

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sport

Au tennis, quand on est en train de prendre une raclée en double, un bon truc pour déstabiliser ses adversaires c'est de dire à l'un des deux au changement de côté : "Ton partenaire joue vraiment très bien."

Auteur: O'Connell Michael

Info:

[ humour ]

 

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couple

Elle avait enduré les raclées sans une plainte. Son visage la brûlait encore des gifles qu'elle avait reçues : frappe, mais doucement. Que personne ne s'en aperçoive. Humilie une femme devant mille hommes, jamais devant une autre femme ! Sans un mot, elle lui avait pourtant fait comprendre : devant les inconnus, lâche tes coups. Pas chez nous ou devant nos voisins. Pour vivre ici, j'ai besoin que les autres me considèrent. L'estime portée à une femme dépend du respect que lui témoigne son mari.

Auteur: Mohsen Makhmalbaf

Info: Le Jardin de cristal, pp. 153-154

[ humiliation ] [ femmes-hommes ] [ témoins ] [ gêne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

absurde

Le renard va voir l'ours et lui dit : - Viens on va taper le lapin.
- Mais pourquoi ?
- Ben... S'il a une casquette, on le tape pour ça, s'il n'a pas de casquette, alors pour ça.
- D'accord. - dit l'ours. Et ils vont voir le lapin.
- Regarde, fait le renard, ce fils de chien n'a pas de casquette ! Pif Paf Boum Splaf... Le lapin reçoit la raclée de sa vie... Une semaine plus tard, le renard va voir l'ours et lui dit:
- Viens on va taper le lapin.
- Mais pourquoi ?
- Ben... On va lui demander une cigarette. S'il nous en donne avec filtre alors on le retape pour ça, s'il en donne des sans-filtre alors on le tape pour ça.
- D'accord... Et ils vont voir le lapin.
- Lapin, fait le renard, donnes nous des cigarettes ! Le lapin se méfie:
- Euh, vous en voulez avec ou sans filtre ? (silence... )
- Regarde ce fils de pute, fait le renard, il a de nouveau pas de casquette !

Auteur: Internet

Info:

[ humour ]

 

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homme-animal

Chez le villageois français de 1800, le cochon est l’animal domestique, qui souvent se promène librement dans la cour et dans la maison. Engraissé pendant un an, le cochon est abattu, généralement à la Toussaint, par un tueur de goret, maître local de l’art de la saignée. Ce tueur arrive équipé de tous ses outils, et les hommes de la famille l’aident dans son office : le cochon est pendu ou allongé, piqué à la carotide et saigné. Une fois mort, il est flambé, arrosé, raclé, puis suspendu, ouvert, éviscéré et dépecé. L’animal est ensuite entièrement transformé : pendant quelques jours, toute la famille, mais aussi souvent les voisins, participe au rituel, qui se clôt par un grand repas où les morceaux sont partagés. La tuerie du cochon est une fête qui marque le début de l’hiver et pendant laquelle un savoir et des gestes ancestraux sont transmis, par la répétition, des parents aux enfants. L’élevage, la tuerie, la transformation et la consommation : toutes ces étapes de production et de consommation sont mêlées, liées dans un continuum, selon une unité de temps, de lieu et d’acteurs.

Auteur: Galluzzo Anthony

Info: Dans "La fabrique du consommateur", éd. La découverte, Paris, 2020

[ viande ] [ méthode traditionnelle ] [ rite ] [ faire boucherie ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femme-par-femme

[…] en attendant le demi-dieu qui devait lui dédier son dard, la donzelle s'était démenée comme un beau diable, avait dompté un dada après l'autre, raclé toutes les cordes de son arc, appris la guitare en dix leçons, dansé la gigue, acheté une caisse à faire tchac-boum, commandé de la couleur, dressé un chevalet, acheté une boîte à faire clic-clac, dessiné des robes, acheté une machine à faire zig-zag, pouponné des arbres nains, acheté une fontaine miniature qui faisait flic-flac, potassé le japonais de cuisine, mimé l'art du thé, acheté un service rayé payé ric-rac, mais elle avait beau faire clicclactchacboumzigzag, les jours se suivaient flip-flop, les dépouilles des vocations manquées s'entassaient pêle-mêle, et c'était toujours le même bric-à-brac d'ennui qui attendait le fric-frac providentiel d'un sauveur tombé pile poil pour guérir ces quintes et débrouiller ce méli-mélo de lubies.

[…] la prisonnière mangeait, cuisinait puis mangeait, mangeait puis cuisinait, en tête à tête avec la petite boîte qui radiotait, quand elle ne crachait pas des tchac-boum près de la hotte ultraperformante qui aspirait les odeurs de friture mais ne sniffait pas les relents de spleen.

Auteur: Lê Linda

Info: Les trois parques, pp. 75-76 et 77-78

[ fantasmant ] [ espérant ] [ prince charmant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éclore

Avant même de naître, je crois que nous marchions. Nous étions déjà debout, la horde entière étalée en arc, déjà fermes sur fémurs et nous avancions avec nos carcasses raclées et nos côtes nues, les rotules rouillées de sable, à griffer le roc avec nos tarses. Nous avons marché longtemps ainsi, tous ensemble, à chercher la première de toutes nos prairies. Nous n’avons jamais eu de parents : c’est le vent qui nous a faits. Nous sommes apparus doucement au milieu de la friche armée des hauts plateaux, à grandes truellées de terre voltigée pris dans nos ossements, par l’accumulation des copeaux de fleurs, dit-on aussi, sur cette surface qui allait devenir notre peau. De cette terre sont faits nos yeux et de coquelicots nos lèvres, nos chevelures se teintent de l’orge cueilli tête nue et des graminées attirées par nos fronts. Si vous touchez les seins d’Oroshi, vous sentez qu’ils sortent du choc des fruits sur son torse, et mûrissent toute une vie. Ainsi en est-il des animaux et des arbres, de tout ce qui est : seuls naissent vraiment les squelettes, seuls ont une chance ceux qui se dressent au-dessus de leur paquet d’os et de bois, en quête d’une chair, en quête d’une écorce et d’un cuir, de leur pulpe, en quête d’une matière qui puisse, en les traversant, les remplir.

Auteur: Damasio Alain

Info: La Horde du Contrevent

[ effort ] [ survie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel