Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 43
Temps de recherche: 0.0509s

courage

Ce matin, dans les journaux, cette nouvelle : "Hier en Méditerranée, un bâtiment pétrolier a sombré dans la tempête. Son capitaine, sur le pont, s'est englouti avec lui." Celui-là, pour le coup, un simple imbécile. La mort de Péguy, par exemple, telle qu'on l'a racontée, restant debout devant les balles, alors que tous ses hommes lui criaient : "Couchez-vous, lieutenant, couchez-vous !" et restant debout, droit comme un i. Que veut-on que me fasse la mort de cet homme ? Il eût mieux servi son pays en se conservant vivant. Son acte est imbécile. "L'héroïsme", est souvent cela.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Journal littéraire/Mercure de France 1986 <22 décembre 1939 II p.2148>

[ vacherie ]

 

Commentaires: 0

football

Un entraineur suspendu s'agite durant toute la première mi-temps, donne néanmoins des directives depuis la tribune via son adjoint. Il modifie les lignes, change deux joueurs... Malheureusement après chacune de ses modification l'équipe prend un but. A la mi-temps son équipe est menée 4 - 0. Dans le vestiaire le coach ne dit pas un mot, les joueurs se regardent, interrogatifs...
Le temps passe très lentements.
Arrive l'annonce de la reprise. Le coach demande que tout le monde se mette en cercle, bras sur les épaules. Une fois le rond humain constitué il les regardes tous rapidement, prend son souffle et crie : "allez tous vous faire enculer !"

Auteur: Internet

Info: Le vestiaire sur youtube, anecdote vraie racontée par Ramond Courbis

[ humour ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

[...] ma voisine, qui était fille-mère, m'a racontée combien les religieuses étaient méchantes pour son accouchement. Alors qu'elle geignait doucement, elles lui ont rétorqué : "Vous avez bien ri avec votre amoureux ? Et bien pleurez maintenant."
- Ouah, les salopes !
- Oh, mais elles n'étaient pas les seules à penser ainsi ! Dans l'esprit des gens de notre époque il n'y avait que la femme qui " fautait"... Comme disait ma grand-mère : "Les hommes gardent les pieds blancs !"
- Curieux comme expression.
- Nous avions une voisine qui n'avait que des garçons, elle narguait les mères du quartier, chaque dimanche, en les avertissant :" Rentrez vos poules... Moi, je lâche mes coqs !"

Auteur: Dufour Colette

Info: Voulez-vous danser grand-mère ?

[ mâles-femelles ]

 

Commentaires: 0

création

Le film est basé sur une histoire que m'a racontée un ami. Étudiant, il a assisté à un accident entre un cycliste et une voiture. Il s'est porté au secours du cycliste qui pensait aller bien. Mon ami a proposé de l'accompagner à l'hôpital, et la victime lui a demandé "dois-je ramener mon vélo à la maison ?". Mon ami lui a répondu que ce n'était pas la peine. Deux secondes plus tard, "dois-je ramener mon vélo à la maison ?". Mon ami lui répond : "non, on devrait plutôt aller à l'hôpital ...". Deux secondes plus tard : "dois-je ramener mon vélo à la maison ?". Et là, mon ami a eu très peur, la peur de sa vie.

Auteur: Shyamalan Night

Info: Interview Allociné Juin 2008

[ anecdote ] [ folie ]

 

Commentaires: 0

deuil

Ses mains lourdement appuyées sur les bras du fauteuil qu'il n'avait pas quitté de la première et atroce semaine, avait fini par fripper le tissu. Puis il s'était mis à pleuvoir, plusieurs jours d'affilée. L'eau ruisselait dans la gouttière et éclaboussait le toit. Elle tombait des arbres par rafales et tirait un rideau sur la mer. Sa vie était elle marquée par l'eau? Le déluge et les inondations l'avaient expulsé prématurément du ventre maternel et avait noyé les autres enfants, son frère et ses soeurs, dont le visage sur les photos voilées, restaient gravées dans son esprit. Comment ses parents avaient-ils survécu à leur perte? Il pensait aussi à la fillette ébouillantée dont l'histoire, parmi toutes celles que lui avait racontées son père, l'avait le plus frappé.

Auteur: Plain Belva

Info: Les Farrel

[ pluie ]

 

Commentaires: 0

Ufos

En regardant par le hublot, j’ai vu une lumière blanche. Elle zigzaguait autour de l’avion. J’ai rejoint le pilote dans le cockpit et je lui ai demandé ‘Vous aviez déjà vu ça avant?’. Il était sous le choc et il m’a répondu: "non". Nous l’avons suivi pendant plusieurs minutes, puis, à notre plus grande surprise, c’est parti d’un coup dans le ciel à toute vitesse...
Norman C. Millar commente: "Ronald Reagan me racontait cette observation avec fougue mais soudain il s'est souvenu qu'il parlait à un journaliste. Son visage s'est fermé et il est passé à un autre sujet."
Les confidences de Reagan au journaliste ont été confirmées par le pilote, Bill Paynter, qui précise: "Nous n’avons pas rédigé de rapport parce qu’à l’époque si on racontait qu’on avait vu un OVNI on passait pour un dingue."

Auteur: Reagan Ronald

Info: Observation survenue en 1974 alors que Reagan était Gouverneur de Californie. Racontée à Norman C. Millar

[ ovni ] [ extraterrestres ]

 

Commentaires: 0

motivation

Alfred Hitchcock nomme "McGuffin" ce qui, dans un film, est objet indéfini prétexte à l'action des protagonistes. Par exemple, dans Les Enchaînés, Ingrid Bergman et Cary Grant sont deux espions antagonistes dont la mission consiste à mettre la main sur des documents relatifs à un programme nucléaire. On ne sait rien de ce "programme", il serait notamment question d'une bombe, Hitchcock lui-même, lorsqu'il écrit le scénario, ignore tout du sujet et ne s'en inquiète guère - la première bombe à neutrons n'a d'ailleurs pas encore explosé sur Hiroshima lorsqu'il tourne le film en 44 -, mais ce qui nous intéresse en tant que spectateurs, c'est que deux personnages sont mus par la nécessité de cette action. Tout découle du : c'est le moteur de la dramaturgie, mais il n'est pas indispensable de posséder un doctorat en physique nucléaire pour comprendre l'histoire qui nous est racontée.

Auteur: Incardona Joseph

Info: La Soustraction des possibles

[ ressort narratif ] [ attiseur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

relativité

Les imprévus de l'existence, souvent des choses très banales, un mot d'enfant, une histoire que ma mère m'a racontée pour voir mes yeux quand elle me peignait, les mots d'accueil d'un homme, une phrase, toujours une phrase : voilà que cela cristallise et génère un bout de savoir d'un autre ordre, quelque chose comme un concept, une idée philosophique. Comment procède-t-on parfois, de manière imprévue et précise, comme autoritaire, de la vie à la pensée ? Un souvenir m'a suffi pour comprendre ce que je voulais capter. Passant à côté de Samuel, mon fils tout petit qui s'accrochait au radiateur pour tenir debout devant le mur en miroirs, je lui dis : "Toi, tu pues, tu as fait dans ta culotte." Il me répond distinctement : "Non, maman." Puis il se tourne face aux miroirs et dit : "Menteur !" Qu'est ce qui s'invente là de la vérité, qui fait qu'elle ne sera plus unique ni majuscule ? La Vérité avec un grand V ? Très peu pour moi. Comment l'exiger ou même la désirer ?

Auteur: Cassin Barbara

Info: Le bonheur, sa dent douce à la mort : Autobiographie philosophique

[ mémoire sélective ] [ quête ] [ enracinée curiosité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

musique

Richard Hell : Je ne me rappelle pas avoir porté le tee-shirt "Please Kill Me", mais je me souviens avoir forcé Richard Lloyd [= guitariste, chanteur et parolier de Television] à le porter. J'étais bien trop lâche.
Richard Lloyd : Richard Hell s'était fabriqué un tee-shirt qui disait "Please Kill Me", mais il ne voulait pas le porter. J'ai dit : "Je vais le porter, moi." Alors, je l'ai mis quand on a joué l'étage au Max's à Kansas City et, après le concert, ces gamins se sont pointés vers moi. Ces fans m'ont jeté ce regard vraiment psychotique - ils ont regardé aussi profond qu'ils ont pu dans mes yeux - et ils ont demandé : "T'es sérieux ?"
Puis, ils ont poursuivi : "Si c'est le cas, on se fera un plaisir de t'obliger, parce qu'on est tes plus gros fans !" Ils n'arrêtaient pas de me mater, avec ce regard sauvage, et je me suis dit : "C'est la dernière fois que je porte ce tee-shirt." ... [...]

Auteur: McNeil Legs

Info: Please Kill Me, L'histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs

[ provocation ]

 

Commentaires: 0

écriture

Pour moi, un romancier n'a qu'un seul devoir : de raconter une histoire. Il faut que l'histoire soit tellement bien racontée qu'elle semble non seulement possible mais plus réelle que la réalité. Donc pour moi, écrire un roman "engagé" n'est pas le but véritable ; c'est un but qui produira dans presque tous les cas des polémiques au lieu de la littérature. Ceci dit, quand l'écrivain raconte son histoire honnêtement et sans honte, le résultat sera presque toujours un roman engagé, parce que la vie humaine, même quand elle se déroule dans les lieux carrément domestiques, est complexe, et parce que l'histoire, la politique, et les grandes questions de la vie sont derrière toutes nos conversations et tous nos échanges, même ceux qui paraissent banals. Prenez par exemple les romans tout à fait domestiques et féminins de Jane Austen : existe-il dans la littérature anglophone du commentaire plus pointu sur la patriarchie et le système de classe sociale ? Dans la même façon, pour moi, il est impossible de raconter une histoire malaisienne sans allusion à la politique de race, à nos problèmes sociaux, à notre passé compliqué.

Auteur: Preeta Samarasan

Info:

[ contexte ] [ arrière-plan ] [ milieu ambiant ]

 

Commentaires: 0