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fiente

barjo_30 : j'ai entendu ma mère dire a la copine de mon frère (sa belle fille) qui est enceinte qu'elle a chié pendant mon accouchement
barjo_30 : elle la pas dit comme ça mais en gros voila quoi elle lui donnait des conseils et lui racontait ses expériences et quand elle a accouché de moi c'est aussi sorti par l'autre trou
barjo_30 : j'ai fait des petites recherches sur le net et apparemment c'est pas rare que ca arrive car la femme se relâche (tous les orifices) pour forcer et du coup si y'a du caca ca sort tres fort
MCSoraal : OK toi t'es là, mais du coup ils ont fait quoi du bébé ?

Auteur: Internet

Info:

[ vulgarité ] [ humour ] [ dialogue-web ]

 

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père-fils

Le prince de Ligne racontait quelquefois des détails fort amusants sur son enfance et sa jeunesse, des anecdotes sur son père, le plus hautain et le plus bizarre des hommes, et qui haïssait cordialement son fils. Quand celui-ci fut, à seize ans, nommé colonel du régiment de Ligne, il écrivit à son père la lettre suivante : "Monseigneur, J'ai l'honneur d'informer Votre Altesse, que je viens d'être nommé colonel de son régiment. Je suis avec un profond respect, etc."
La réponse ne se fit pas attendre; la voici : "Monsieur, Après le malheur de vous avoir pour fils, rien ne pouvait m'être plus sensible que le malheur de vous avoir pour colonel. Recevez, etc."

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Collection Barrière, Introduct. aux Mémoires de Ségur

[ militaire ] [ rejet ]

 

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guerre

Mémoires de Clemenceau. Il me racontait chez Mme de W. : "J'ai eu dans mon cabinet deux hommes entre lesquels choisir : un défaitiste et un fou. Pétain et Foch. J'ai choisi le fou." <17 avril 1942, p.89>

« Le général Clapier déclare : "Mon arme secrète, c'est la fuite."
Du général Clapier : "Ma femme, à l'autre guerre, me répétait chaque jour : "À Berlin, à Berlin." Si je l'avais écoutée, je serais maintenant dans de beaux draps."
"Un général ne doit jamais se rendre. Même à l'évidence."
"J'ai entendu à la radio parler de la générale d'Andromaque. Je ne connais aucune générale de ce nom. C'est une fumisterie. Qu'on l'interdise !" <19 juin 1944, p.521>

Auteur: Cocteau Jean

Info: Journal (1942-1945) / Gallimard 1989

[ stratégique ] [ couard ]

 

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femme-par-homme

Elle lisait les journaux, préférait encore les livres dont elle pouvait comparer les histoires avec sa propre vie. Elle lisait les mêmes livres que moi, Fallada, Knut Hamsum, Dostoïevski, Maxime Gorki d’abord, puis Thomas Wolfe et William Faulkner. Ce qu’elle en disait ne mérite pas d’être publié, elle racontait simplement ce qui l’avait beaucoup frappée. "Mais je ne suis pas comme ça", disait-elle parfois, comme si l’auteur l’avait toujours décrite elle en personne. elle lisait chaque livre comme une description de sa propre vie et revivait ; pour la première fois elle se livrait grâce à la lecture ; apprenait à parler de soi ; chaque livre l’inspirait un peu plus. J’appris ainsi à la connaître petit à petit.

Auteur: Handke Peter

Info: Le malheur indifférent

[ lectrice réflexive ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

provocation

Déguisé en fidèle, c’est-à-dire aussi vilainement habillé que possible, le journaliste était allé piéger les prêtres de diverses paroisses parisiennes en confessant des péchés de plus en plus fantaisistes. Il le racontait sur un ton amusé, impliquant comme une évidence qu’il était mille fois plus libre et intelligent que les malheureux prêtres et leurs fidèles. Même à l’époque, j’avais trouvé ça débile, choquant – d’autant plus débile et choquant que le type qui se serait permis une chose pareille dans une synagogue ou une mosquée aurait immédiatement soulevé, provenant de tous les bords idéologiques, un concert de protestations indignées : les chrétiens sont les seuls dont il semble qu’on ait le droit de se moquer impunément, en mettant les rieurs de son côté.

Auteur: Carrère Emmanuel

Info: Le royaume

[ religion ] [ transgression ] [ monothéisme ]

 

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littérature

L'un des contes d'ordures que l'on racontait sur le Mont aux Fleurs s'appelait "Le Grand Incendie des Ordures". Ce conte, qui parlait de Mahmut le chef gitan, de Dursun le fou du quartier des baraques, et des cinq romanichels brûlés vifs, s'écoulait en une cascade de distiques gravés dans la mémoire des habitants des collines.
La théière roula et roucoula
Dursun le Fou regarda par le toit
Les habitants du Mont aux Fleurs avaient surnomme "théière roucoulante" le samovar qui se trouvait dans la baraque en carton de Mahmut le chef des gitans. Avec sa théière à la grosse passoire brillante et son récipient d'eau reliés par des tuyaux fins emboîtés les uns dans les autres, ce samovar était un véritable monument de faste.

Auteur: Latife Tekin

Info: Contes de la montagne d'ordures

[ bouilloire ] [ légende ]

 

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enquête

- C'est vrai aussi ce qui se racontait sur la salle d'interrogatoire B ?
- Qu'est ce qu'elle avait de si particulier ?
- Des taches brunes et rouges sur les murs et par terre ? Une odeur d'urine rance? Des mots comme "au secours" gravés dans la table?
Rebus ne put que sourire à ce souvenir .
- Les taches nous étaient fournies gracieusement par la baraque à frites locale: sauce brune et ketchup. Et c'est nous qui avions gravé ces mots nous-mêmes.
- Afin que les suspects puissent disposer d'un peu de lecture quand ils marinaient dans leur jus ?
- ça les mettaient un peu mal à l'aise, je dirais.[...] Pareil pour la chaise. Quelqu'un avait scié un bon centimètre à un pied . Impossible de se décontracter une fois assis là-dessus.

Auteur: Rankin Ian

Info: On ne réveille pas un chien endormi

[ commissariat ] [ police ] [ astuces ]

 

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identité source

Oui, j’étais peut-être une mouette engluée par la marée noire, mais aujourd’hui je ressemble étrangement au corbeau de l’histoire que me racontait ma grand-mère, ce volatile grossier au plumage d’ébène qui rêvait d’être un oiseau blanc. Car ainsi se poursuit la fable : l’oiseau se roule d’abord dans le talc, puis dans la farine, mais le subterfuge est de courte durée et ne tarde pas à s’évaporer. Ainsi, il se trempe tout entier dans le pot de peinture blanche, duquel il reste prisonnier. Je suis cet oiseau noir qui voulait devenir blanc et qui a trahi les siens. Je me croyais plus maline. Je me croyais capable d’imiter le chant des tourterelles. Mais moi aussi j’ai perdu l’usage de mes ailes, et là où je suis, il est inutile de se débattre.

Auteur: Vigan Delphine de

Info: Les loyautés. P. 167, Jean-Claude Lattès, 2018.

[ dénaturée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

enfance

Finalement, depuis quelque temps, j’avais un lit : du tiroir j’étais passé à un vrai lit. Pendant la nuit je dormais avec une vieille dame car à cette époque, il n’y avait pas de maison de retraite pour les personnes âgées. Il fallait donc s’occuper d’elles de jour comme de nuit. Cette situation dura jusqu’à quand je commençai à travailler.
Le soir venu on se couchait tôt car il n’y avait pas beaucoup d’électricité. Avant d’aller au lit, il faisait bon d’écouter les fables que ma tante me racontait par épisodes, soir après soir, au coin du feu et à la lueur d’une chandelle. Durant les pauses (publicité ?!) on mettait en place les bûches pour qu’elles brûlent complètement et on contrôlait la cuisson des pommes de terre enfouies sous la braise.

Auteur: Pasetta

Info: Dans "Pasetta racconta", page 19

[ occupation ] [ souvenir ] [ foyer ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mémoire tribale

Avant l'écriture, la parole était apprise par coeur, mémorisée. La capacité des hommes à retenir des milliers de phrases définissait alors la poésie qui était d'abord sonore : dans la tribu, un homme racontait les généalogies pour faire remonter la famille du roi jusqu'aux ancêtres les plus lointains qui, bien sûr, étaient les dieux, il disait les mots du rituel au moment d'une initiation, il rapportait les récits légendaires qui expliquaient la création du monde, la séparation du ciel et de la terre, l'apparition des hommes, le destin de l'âme des défunts, la puissance du monde des esprits, la manière de s'adresser au dieu, les mots à dire lors du sacrifice d'un animal. L'homme qui enseigne est le poète. Il crée le monde avec des mots, il crée des mots avec le monde.

Auteur: Onfray Michel

Info: Cosmos, p 266

[ annales communautaires ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel