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absurde

Dialogue entre débiles :
- Qu'est-ce que tu fais ?
- J'écris une lettre.
- A qui ?
- A moi.
- Et qu'est ce que tu racontes ?
- Je ne sais pas. Je ne l'ai pas encore reçue.

Auteur: Internet

Info:

[ humour ]

 

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déclaration d'amour

Il y a des éclats de rire dans tes caresses,
des bruissements d'horizon dans ta voix,
des mots d'enfants au bout de chaque rêve
que tu rapportes ou que tu racontes;
Il y a des légendes de primevères et de pavots
dans chacun de tes pas.

Auteur: Ferey Alain

Info:

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hommes-par-femmes

- C'est à croire que le bon Dieu à inventé l'idiotie le même jour que le pénis.
- Qu'est-ce-que tu racontes, maman ?
- Tu me comprends très bien. Tu as vu ce que font les hommes avec leurs crétins de coqs? ....Méditer avec des coqs, je te jure !

Auteur: Rattawut Lapcharoensap

Info: Café Lovely , Combat de coqs

[ bêtise ] [ verge ]

 

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rapports humains

Personne ne savait que je lisais tous ces bouquins. C'est pas le genre de truc qui s'avoue, dans mon quartier. Si tu racontes qu'au lieu de mater le match des Raiders ou de picoler de la bière tu lis des bouquins, merde, tout le monde va penser que t'es une tarlouze, plus personne ne t'adressera plus jamais la parole et, ce qui est clair, c'est que plus personne ne te fera plus jamais confiance, pas avec cette tête remplie de gentilles petites conneries artistiques de coco, cette tête dans les nuages qui regarde tout le monde de haut. Si tu lis des bouquins, eh ben, tu le gardes pour toi.

Auteur: Williamson Eric Miles

Info: Bienvenue à Oakland

[ prudence ] [ marginal ]

 

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délire

Solitude physique difficilement supportable.
Moralement toujours plus ou moins seul.
L'idéal, pouvoir s'isoler d'autrui sans pour autant en être séparé.
Monsieur Songe a du mal à rédiger ces lignes. Il se dit si ma nièce était encore avec moi quel plaisir nous aurions à chercher ensemble nos chères définitions.
Qu'est-ce que tu racontes ? dit la nièce. Qu'est-ce encore que cette méchanceté ? Je t'interdis tu entends, je t'interdis.
Monsieur Songe est bouleversé. Suffisait de ne pas dire qu'elle était morte pour que sa nièce soit toujours là ? Que devient cette histoire de solitude physique ou morale ?
Des mots encore. Des mots trop vite dits.
Ma chérie je t'écoute. Nous allons peut-être trouver que la solitude n'est qu'un de ces mots-là.

Auteur: Pinget Robert

Info: In "Du nerf", éd. de Minuit, p. 48-50

[ borderline ] [ absence-présence ] [ voix du silence ] [ claustration ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

femmes-hommes

Earl but son café en attendant le sandwich. Deux types en complet-veston, le col ouvert et la cravate desserrée, s'assirent à côté de lui et demandèrent du café. Au moment où Doreen s'éloignait, la cafetière à la main, l'un des deux types s'exclama :

— Vise-moi un peu cette paire de miches ! C'est pas croyable !

L'autre se mit à rire.

— J'ai vu mieux, fit-il.

— C'est ce que je voulais dire, dit le premier. Mais t'as des gars, ils aiment leurs chagattes bien grasses.

— Pas moi, dit l'autre.

— Moi non plus, dit le premier. C'est ce que je te disais.

[…]

Elle revint avec la cafetière et, après avoir rempli la tasse d'Earl et celles de ses deux voisins, elle s'arma d'une coupelle et leur tourna le dos pour puiser de la glace. Elle plongea un bras dans le bac du congélateur et racla le fond avec le presse-boules. Sa jupe de nylon blanc remonta sur ses hanches, découvrant le bas d'une gaine rose, des cuisses grises, fripées, un peu velues et des veines qui formaient un entrelacs dément.

Les deux types assis à côté d'Earl échangèrent des regards. L'un d'eux haussa les sourcils. L'autre, la bouche fendue par un sourire, continua de lorgner Doreen par-dessus sa tasse de café tandis qu'elle nappait la glace de sirop de chocolat. Lorsqu'elle se mit à secouer la bombe de chantilly, Earl se leva et se dirigea vers la porte en abandonnant son assiette intacte. Il l'entendit crier son nom, mais il ne s'arrêta pas.

[…]

Au matin, après qu'elle eut expédié les enfants à l'école, Doreen entra dans la chambre et releva le store. Earl était déjà réveillé.

— Regarde-toi dans la glace, lui dit-il.

— Hein ? fit Doreen. Qu'est-ce que tu racontes ?

— Regarde-toi dans la glace, c'est tout.

— Qu'est-ce que je suis censée y voir ?

Mais elle se campa devant le miroir de la coiffeuse et repoussa les cheveux qui lui tombaient sur les épaules.

— Alors ? dit Earl.

— Quoi, alors ?

— Ça m'embête de te dire ça, mais je trouve que tu devrais songer à te mettre au régime. Sérieusement. Je ne plaisante pas. Je trouve que tu devrais perdre quelques kilos. Ne te fâche pas.

— Qu'est-ce que tu veux dire ?

— Rien d'autre que ce que je viens de dire. Je trouve que tu devrais perdre quelques kilos. Maigrir un peu.

— Tu ne m'as jamais fait aucune remarque, dit-elle.

Elle releva sa chemise de nuit au-dessus de ses hanches et se mit de profil pour regarder son ventre dans la glace.

— Ça ne m'avait jamais gêné jusqu'à présent, dit Earl en pesant soigneusement ses mots.


Auteur: Carver Raymond

Info: Neuf Histoires et un Poème. Ils t'ont pas épousée

[ regard des autres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel