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réussite

Combien mes exploits se moquent de moi !

Auteur: Shakespeare William

Info: variante : Comme mes accomplissements me raillent !

[ dérisoire ] [ échec ]

 

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vaincre

D'abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez.

Auteur: Gandhi Mahatma

Info:

[ obstination ] [ progression ] [ émergence ]

 

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Gaule

Les nations étrangères nous raillent agréablement de notre amour pour la gloire, comme si chez un peuple qui, depuis plus de dix siècles, a donné tant à faire à l'histoire, aimer la gloire n'était pas tout simplement se respecter soi-même !

Auteur: Nisard Désiré

Info: Ægri somnia, Pensées et caractères, Calmann Lévy 1889 p.278

[ france ] [ pompeuse ] [ historique ]

 

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prédictions

Certaines prophéties ne sont pas faites afin qu'elles se réalisent, mais bien afin qu'elles ne se réalisent pas, tout comme si on voulait les conjurer. Des prophètes de cette sorte raillent l'avenir en lui prédisant ce qu'il sera, pour qu'il ait honte de prendre vraiment telle figure.

Auteur: Mann Thomas

Info: La Montagne magique

[ exorcistes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

analyse

La plupart des critiques d'art ont du mal à exprimer l'intérêt d'une peinture, ils ont besoin de bavarder, de théoriser. Ils sentent, mais comme ils ne savent pas, ils comblent, ils font des moulinets avec leur culture pour s'élever à la hauteur de ce qu'ils ressentent. Tout ça parce qu'ils n'osent pas parler d'eux, parce qu'ils ne vont pas chercher dans leurs profondeurs la minuscule attache qui les lie à ce qu'ils voient. Ils ne croient pas à cette bonne vieille méthode de l'authenticité, ils la raillent, soit qu'ils en aient peur, soit qu'il aient une idée de ce qui est décent, utile, prestigieux, totalement fausse. Une idée journalistique et sociale.

Auteur: Donner Christophe

Info: l'Empire de la morale, Grasset 2001, p. 259

[ superficiel ]

 

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confession

3 août
Rien dans mon expérience ne m’a préparé au genre d’amour sincère et sans réserve que tu m’as donné. J’ai tellement l’habitude des saloperies et de l’hostilité, de la duperie et de la mesquinerie, du mal et de la haine. Ça, c’est mon environnement naturel. C’est ce qui m’a formé. Je regarde le monde avec des yeux qui se méfient, qui doutent, qui craignent, qui haïssent, qui trichent, qui raillent, qui sont égoïstes et vains. Les choses inacceptables, je les considère comme naturelles et j’en suis même venu à les accepter comme telles. Je regarde cette horrible et abominable cellule et je sais que je suis à ma place dans un endroit aussi humide et sale car où devrais-je être ailleurs ? ...

Auteur: Gilmore Gary

Info: A Nicole, in Le chant du bourreau de Norman Mailer. Gilmore est dans le couloir de la mort

[ truand ] [ acceptation ] [ déclaration d'amour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

juvéniles divinités

La terre est aujourd'hui comme un radeau qui sombre.

Les dieux, ces parvenus, règnent, et, seuls debout,

Composent leur grandeur de la chute de tout.

Leur banquet resplendit sur la terre et l'affame.

Ils dévorent l'amour, l'âme, la chair, la femme,



Le bien, le mal, le faux, le vrai, l'immensité.

Ils sont hideux au fond de la sérénité.

Quels festins ! Comme ils sont contents ! Comme ils s'entourent

De vertiges, de feux, d'ombre ! Comme ils savourent

La gloire d'être grands, d'être dieux, d'être seuls !

Comme ils raillent les vieux géants dans leurs linceuls !

Toutes les vérités premières sont tuées.



Les heures, qui ne sont que des prostituées,

Viennent chanter chez eux, montrant de vils appas,

Leur offrant l'avenir sacré, qu'elles n'ont pas.



[...]



Toute la terre tremble à leurs métamorphoses ;

La forêt, où le jour pâle pénètre peu,

Quand elle voit un monstre a peur de voir un dieu.

Quelle joie ils se font avec l'univers triste !

Comme ils sont convaincus que rien hors d'eux n'existe !

Comme ils se sentent forts, immortels, éternels !

Quelle tranquillité d'être les criminels,

Les tyrans, les bourreaux, les dogmes, les idoles !



[...]



Et les hommes ? Que font les hommes ? Ils frissonnent.

Les clairons dans les camps et dans les temples sonnent,

L'encens et les bûchers fument, et le destin

Du fond de l'ombre immense écrase tout, lointain ;



Et les blêmes vivants passent, larves, pygmées ;

Ils regardent l'Olympe à travers les fumées,

Et se taisent, sachant que le sort est sur eux,

D'autant plus éblouis qu'ils sont plus ténébreux ;

Leur seule volonté c'est de ne pas comprendre ;

Ils acceptent tout, vie et tombeau, flamme et cendre,

Tout ce que font les rois, tout ce que les dieux font,

Tant le frémissement des âmes est profond !

Auteur: Hugo Victor

Info: La Légende des Siècles. Le cycle des Titans.

[ poème ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini