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classiques et poncifs

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme celui-là qui conquit la toison,
Et puis est retournée, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Auteur: du Bellay Joachim

Info: Les regrets

[ revenir ] [ rentrer ] [ vieillesse ]

 

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conscience

La vérité est que je suis un de ces êtres faibles qui ont besoin d’une raison de vivre et dont la faiblesse est si parfaite que, ne trouvant bien sûr aucune raison, ils n’en continuent pas moins à vivre

Auteur: Ferrari Jérôme

Info: Dans le secret, p 29

[ confession ] [ amor fati ] [ auto-évaluation ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

écologie

Quand l'homme ne tue pas l'homme, il tue ce qu'il peut, c'est-à-dire ce qui l'entoure. L'homme sort de son cadre, veut prendre la place des forêts et des animaux, souille les rivières, pollue l'air, se multiplie sans raison, se bâtit un enfer et s'étonne ensuite naïvement de n'y pouvoir vivre.

Auteur: Fallet René

Info:

 

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passion

Mais il y a deux sortes d'amour, celui de la conscience, de la raison, du quotidien et l'autre, l'amour fou, celui qui fait faire tout et n'importe quoi, celui qui vous pousse à tout plaquer, celui qui vous fait vivre en marge de la société, celui qui empêche de prêter attention aux regards des autres.

Auteur: Carteron Nicolas

Info: Elle était si jolie

[ psychose ] [ raison ]

 

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ego

L'univers naquit sous forme d'un immense souffle retenu. Qui sait pourquoi, mais quelle qu'en soit la raison, j'en suis heureux, car je dois mon existence à ce fait. Tous mes désirs et ruminations ne sont ni plus ni moins que des courants de Foucault générés par l'expiration progressive de notre univers. Et tant que cette grande expiration ne se termine pas, mes pensées continuent de vivre.

Auteur: Chiang Ted

Info: Exhalation (Expiration)

[ moi univers ] [ solipsisme ] [ incarnation miroir ] [ source ] [ cosmos vivant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

existence

Le véritable intérêt de la vie vient précisément de son obscurité ; elle est indéchiffrable, illogique et incertaine, et c'est pour cela que les plus difficiles l'aiment avec une triste passion. Si le mot de l'énigme nous était révélé à l'oreille, vers l'époque de l'âge de raison, pourrions-nous encore vivre ? N'ayant plus d'incertitude, nous n'aurions plus d'espérance. Le mot du philosophe : je vis par curiosité, s'applique à toutes les vies. La certitude est un état d'anéantissement.

Auteur: Gourmont Rémy de

Info: Épilogues, 2, Mercure de France 1923 <septembre 1899, p.79>

[ intéressante ] [ mystérieuse ]

 

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flemme

Chez la plupart des hommes, l'intelligence est un terrain qui demeure en friche presque toute la vie. On a droit de s'étonner, en voyant la multitude de gens stupides ou au moins médiocres, qui ne semblent vivre que pour végéter, que Dieu ait donné à ses créatures la raison, la faculté d'imaginer, de comparer, de combiner, etc., pour produire si peu de fruits. La paresse, l'ignorance, la situation où le hasard les jette, changent presque tous les hommes en instruments passifs des circonstances. Nous ne connaissons jamais ce que nous pouvons obtenir de nous-mêmes. La paresse est sans doute le plus grand ennemi du développement de nos facultés. Le Connais-toi toi-même serait donc l'axiome fondamental de toute société, où chacun de ses membres ferait exactement son rôle et le remplirait dans toute son étendue.

Auteur: Delacroix Eugène

Info: Journal 1822-1863, Plon 1980 <9 juin 1847 p.158>

 

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interdépendance

La vie c'est comme la conduite d'un bateau. Vous actionnez la voile, le gouvernail et la perche, mais c'est le bateau qui vous porte, et vous n'êtes rien sans lui. Mieux, tout en conduisant le bateau, vous faites que le bateau soit ce qu'il est.
Réfléchissez un peu sur ce point particulier. À ce moment précis, le bateau est le monde. Le ciel, l'eau et la rive deviennent de simple circonstance du bateau.
Pour cette raison, la vie est ce qui nous fait vivre. Oui, c'est la vie qui fait que nous soyons nous mêmes.
Lorsque vous conduisez le bateau, le corps et l'esprit, l'objet et le sujet sont les oeuvres mêmes du bateau. La terre toute entière comme l'immensité de l'espace ne sont autres que les oeuvres du bateau. Nous qui sommes la vie, la vie qui est ce que nous sommes, cela va tout ensemble.

Auteur: Dogen

Info: Shobogenzo

 

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déracinement

Y retourner, après toutes ces années, était une mauvaise idée, pensai-je soudain. Ma famille en était partie en 1979, trente-trois ans plus tôt. Telle était la mesure du gouffre qui me séparait aujourd'hui du garçon huit ans que j'étais alors. (...) Ce genre de voyage était évidemment risqué. Il pourrait me priver d'une aptitude que j'avais acquise au prix d'un long travail: vivre loin des gens et des lieux que j'aime. Joseph Borodsky avait raison. Nabokov et Conrad aussi. Ces artistes n'étaient jamais retournés chez eux. Chacun d'eux, à sa manière, avait tenté de se guérir de son pays. Ce qu'on laisse derrière soi se dissout. Si l'on y retourne, on se confronte forcément à l'absence ou à la défiguration de ce que l'on a chéri. Mais Dimitri Chostakovitch, Boris Pasternak et Naguib Mahfouz avaient raison, eux aussi: ne quittez jamais votre patrie. Si vous la quittez, ce qui vous lie à la source sera brisé. Vous serez comme le tronc d'un arbre mort, dur et creux.
Que fait-on lorsqu'on ne peut ni partir ni revenir ?

Auteur: Hisham Matar

Info: La terre qui les sépare,p. 14-15

[ question ] [ littérature ]

 

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réalisme-idéalisme

Sans nous perdre dans toutes les subtiles considérations de l’auteur de la Critique de la raison pure [Kant] à l'endroit de ce qu'il lui a plu d'appeler des noms de jugement analytique, ou synthétique soit a priori, soit a posteriori, qu'il nous suffise de faire remarquer que ses considérations pèchent toutes par un vice d'origine. Il n'a pas donné à l'abstraction son véritable rôle dans la genèse de nos connaissances intellectuelles. Il s'est représenté notre raison comme portant en elle, antérieurement à toute action du monde extérieur sur nos sens, des sortes de notions ou de catégories ou de cadres, dont il n'arrivait pas à établir ou à justifier le bien fondé à l'endroit d'une réalité extérieure à nous. De là toutes les difficultés qu'il s'est créées comme à plaisir pour légitimer les actes de notre raison, surtout dans l'ordre de leur objectivité. Mais ces difficultés disparaissent, du simple fait qu'on restitue à notre acte de connaissance intellectuelle son caractère essentiel, qui est de se faire par voie d'abstraction. Dès lors, en effet, il devient évident qu'il n'y a pas à présupposer en nous, dans notre raison, des cadres, ou des catégories imaginaires. Notre raison, par elle-même, n'a rien, nous l'avons vu, que sa faculté d'abstraire l'idée de l'image venue des sens, et de recevoir en elle, pour en vivre intellectuellement, celte idée ainsi abstraite.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", pages 18-19

[ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson