Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 28
Temps de recherche: 0.0357s

amour

Dieu sait si je la désirais comme un fou, mais elle méritait mieux qu'une étreinte rapide sur la banquette arrière de ma voiture. Je ne devais pas précipiter les choses. Je voulais qu'elle frémisse tout le temps, que toutes ses pensées la ramènent à moi tout le temps. Parce que, de mon côté, jamais je ne cessais de penser à elle.

Auteur: McGarry Katie

Info: Hors limites

[ passion ] [ adolescence ] [ absolu ]

 

Commentaires: 0

mémoire

Il y a l'oubli, heureusement ; mais combien de mots ou d'actes répétés nous ramènent à leur source... Tenez : lorsqu'un cylindre de cendres tombe de ma cigarette en un endroit incongru je le récupère toujours en humectant mon index pour l'y faire adhérer et le déposer dans un cendrier. A chaque fois je revois Bruno C, collègue apprenti de l'époque, en train de m'expliquer le geste.

Auteur: Mg

Info: 25 mai 2018

[ situation ]

 

Commentaires: 0

amour universel

D’ailleurs, ce matin, j’aime tout le monde. Les passants me bouleversent. Leur visage est illuminé de l’intérieur. Ils ne s’en rendent même pas compte. Je n’ose pas les arrêter pour le leur dire, ils seraient capables de me traiter de cinglée. Cette lumière. Dire qu’ils ne s’en rendent même pas compte. Pourtant, il suffirait qu’ils ramènent leurs mains sur leur visage, et alors... Rien que d’y penser, j’en ai les larmes aux yeux.

Auteur: Martinet Jean-Pierre

Info: "L'ombre des forêts", éditions L'Atteinte, Metz, 2022, pages 63-64

[ émanation ] [ mysticisme ] [ beauté ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

symbiose

Si la nature est laissée à elle-même, la fertilité augmente. Les restes organiques des plantes et des animaux s'accumulent et sont décomposés à la surface par les bactéries et les champignons. Avec le mouvement de l'eau de pluie, les nutriments sont emmenés profondément dans le sol pour devenir de la nourriture pour les micro-organismes, les vers de terre et autres petits animaux. Les racines des plantes atteignent les couches inférieures du sol et ramènent les nutriments à la surface.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: The One-Straw Revolution

[ équilibre ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

middle class

Ni les marginalités passives ou actives, ni les contre-sociétés actives ou passives, ni les sectes qui se croient supérieures, ni les pouvoirs et les contestations ne changent rien au destin de l'homme moyen : devenir avec des moyens médiocres le maître de la planète, en tant qu'humanité maîtrisée. L'homme de cette humanité bascule de l'égoïsme individualisé dans l'égoïsme socialisé, c'est-à-dire dans le soi-disant altruisme - car égoïsme et altruisme se ramènent au même mobile - et reste foncièrement médiocre et moyen.

Auteur: Kostas Axelos

Info:

[ normalité ] [ standardisation ]

 

Commentaires: 0

mémoire

De temps à autre, Jasek arrive avec du pain et du lard. En voyant ce pain enveloppé d'une superbe croûte, épaisse, dorée, je salive. Je regarde Jasek manger, je suis ses lèvres, les mouvements de ses mâchoires. Sans rien dire, il sépare la croûte et me l'offre. Elle craque sous ma dent. La première bouchée est goulue. Puis je me freine. Je veux savourer un instant de bonheur; en moi, remonte le souvenir des miches de pain, de la maison, des camps scouts. Depuis soixante-dix ans, le pain campagnard, sa croûte épaisse et odorante, me ramènent systématiquement à Auschwitz et à Jasek que je remercie par delà les décennies.

Auteur: Esrail Raphaël

Info: L'Espérance d'un baiser

[ gratitude ] [ camp de concentration ]

 

Commentaires: 0

temporel-éternel

[…] Kafka n’aura jamais réellement tenu compte des réalités historiques de l’époque. Son Journal est à cet égard d’une vacuité vertigineuse : nul écho du bruit ni de la fureur du monde ne semble s’y répercuter. Toutes ses œuvres, cependant, écrites le dos tourné aux problèmes et aux urgences de l’environnement historique, arrachées douloureusement par bribes et par fragments à un bloc glacial de cohérence irréelle, du moins dans son essence et quelle que soit la forme trompeusement naturaliste de son apparence ; tous ses textes, de fait, ramènent à l’épaisseur, à l’opacité, à l’incertitude, à la cruauté du siècle, qu’ils éclairent de façon décisive. Et non pas, ou pas seulement parce que Kafka atteint, dans la modestie déroutante de son entreprise narrative, au noyau même, métaphysique, de la condition humaine, à sa vérité intemporelle.

Auteur: Semprun Jorge

Info: L'Ecriture ou la vie

[ témoin indirect ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

djihad

Il en est de même du jihâd, dont on sait qu’il se dit en plusieurs sens, qui se ramènent à quatre visions. Il y a le jihâd corporel, le jihâd spirituel, le jihâd intellectif et le jihâd réel.

Le jihâd corporel est le combat mené contre tes ennemis extérieurs ; c’est pratiquer le jihâd contre les ennemis extérieurs d’un cœur brave et par l’épée. Les autres sortes de jihâd combattent tes ennemis intérieurs. Le jihâd spirituel, par exemple, est le combat mené contre sa propre ténèbre par l’effet de sa propre lumière. Le jihâd intellectif est le combat mené contre l’effet de sa propre ténèbre par sa propre lumière elle-même. Le jihâd réel est le combat mené par Son ipséité nécessaire – qu’Il soit exalté – contre notre propre "soi" affligé de potentialité et contre tout ce qui n’est pas Lui – qu’Il soit exalté – ou qui prétendrait s’associer à Lui – qu’il soit exalté.

Auteur: Nasir al-Din al-Tusi Ibn Muhammad

Info: La convocation d'Alamût: Somme de philosophie ismaélienne. Rawdat al-taslim (Le jardin de la vraie foi) pp. 342-343

[ islam ] [ théologie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

écrivain-sur-écrivain

- Faites-moi donc la grâce de me dire ce que vous pensez d’Anna Karénine, lui ai-je demandé à nouveau.

- Je vous jure que je n’ai pas envie d’en parler, répondit Dostoïevski. Tous ces personnages sont à tel point stupides, plats et mesquins qu’il est absolument incompréhensible que Tolstoï les considère comme dignes de notre attention. Alors que tant de problèmes authentiques, primordiaux, révoltants nous sollicitent, et que tant de questions nous ramènent à celle – essentielle – d’ "être ou de ne pas être", voici qu’l nous demande de perdre notre temps à propos d’un officier du nom de Vronski, qui tombe amoureux d’une mondaine, et pour qui il faudrait penser aux imbroglios qui en sont résultés. Nous étouffons déjà sans cela chaque jour dans cet air de salon, où l’on se heurte à chaque instant à des nullités, où triomphent la platitude et la banalité ! Or, voici que dans une œuvre du meilleur romancier russe nous retrouvons la même chose !

Auteur: Altchevskaïa Ch.

Info: "Dostoïevski vivant", trad. du russe par Raïssa Tarr, éditions Gallimard, 1972, page 432

[ critique ] [ superficiel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

précipitation

Notre mode de vie actuel, l'omniprésence et le potentat des médias, le piège du matérialisme, l'accélération permanente de nos quotidiens nous ont peu à peu conduit à confondre vie et existence, vie et agitation, vie et frénésie. Cela s'est fait avec notre consentement implicite, voire même à notre demande. Toujours plus, toujours plus vite, voilà notre slogan, notre leitmotiv, mais pour faire quoi ? Pour se réveiller un jour, quel que soit l'âge, malade ou déprimé et faisant le triste constat d'être passé à côté de soi-même, à côté de sa vie ?

Notre société, notre éducation et aussi une certaine facilité, nous ont conduits à rechercher la satisfaction de nos désirs sur et vers l'extérieur. Nous apprenons donc à gérer, maîtriser, dominer, posséder ou communiquer avec cet extérieur. Cette course à l'échalote nous éloigne chaque jour un peu plus de nous-mêmes et nous vide de notre propre substance. Seules la mort ou la maladie nous ramènent, par obligation et par force, face à nous-mêmes. A ce moment-là, le désarroi est grand.

Auteur: Odoul Michel

Info: Dis-moi où tu as mal : Je te dirai pourquoi

[ emballement ] [ fuite en avant ] [ folie ] [ inconséquence ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste