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éclosion

Propulsée aux branches des arbres, la sève fait éclore par myriades les bourgeons dont les écailles chutent, infimes, silencieuses, révèlent la chair glauque des feuilles qui se déploient et constellent les ramures d’un vert intense.

Auteur: Del Amo Jean-Baptiste

Info: Le Fils de l'homme

[ printanière ] [ végétaux ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

végétal

Une grande variété d'arbres poussait à Xanth, certains vitaux pour l'économie. Il suffisait de mettre un bibinier en perce pour obtenir de pleines canettes de boisson mousseuse; les pétrole-yeuses fournissaient un excellent combustible et les tatanes de Bink venaient d'une platatane d'âge vénérable qui dressait ses ramures à l'est du village.

Auteur: Anthony Piers

Info: Xanth, Tome 1 : Lunes pour Caméléon

[ science-fiction ]

 

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végétal

Ponge écrit comme un arbre. Ponge écrit à la manière d’un arbre. Ponge écrit comme un arbre pousse c’est-à-dire comme un arbre projette sa paralysie, projette les formes multiples de sa paralysie entre terre et ciel. L’écriture de Ponge s’élabore ainsi par gestes d’arborescences. L’écriture de Ponge projette d’innombrables ramures de ratures. L’écriture de Ponge projette les ramures de ratures de son élan immobile.

Auteur: Wolowiec Boris

Info: "Notes de lecture à propos de Francis Ponge" - sur le site de l'auteur

[ littérature ] [ prisonnier ] [ répétition ] [ croissance ] [ analogie ] [ appréciation ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

langage

Sans choisir les mots figurent. Petits projectiles qui remuent dans les plis de la tête, qui échappent à la mort du dire, colliers de sons sans protection qui volent à la limite du vide. Les hommes les regardent et leur parlent des sources, des plantes, des fruits, des animaux, des doigts qui attrapent la robe, d'une main douce sur les jambes, des lèvres qui se caressent, des enfants qui poussent comme les ramures, des cailloux à surmonter et qui s'amoncellent sur le palier, de la force des rats qui trônent, des veilles devant les petits qui roulent la tête, le front ceint de lances, des efforts pour tenir debout.

Auteur: Sbrissa Isabelle

Info:

[ interprétation ]

 

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contemplation

Il me semble que c'est elle que j'ai confusément perçue dans la petite île de la Sarthe, sous ces arbres mangés de lierre, sous ce ciel gris et humide, en marchant dans ces feuilles pourrissantes, détrempées, en écartant les longues ronces et en regardant bouillonner l'eau jaunâtre de la rivière débordée. Il n'y avait là, vraiment, rien de "beau" au sens habituel du terme, rien d'exaltant (du moins étant donné ma disposition du moment), bien plutôt une note morne, désolée, mais la vue des hautes et sveltes ramures, sur lesquelles défilaient continuellement les brumes du ciel, avait quelque chose de secrètement consolateur - mais sans aucune promesse de "bonheur". C'était comme une invitation à se recueillir, un instant, en ce qu'il y a de vraiment aimant et intègre en chacun de nous.

Auteur: Roux Paul de

Info: La sourde beauté du monde. Au jour le jour, tome 1 : 1974-1979

[ nature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gamins

Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine

Qui des plus douces fleurs embaume son haleine

Quand vous la respirez ;

Mon âme est la forêt dont les sombres ramures

S'emplissent pour vous seul de suaves murmures

Et de rayons dorés !



Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,

Car vos petites mains, joyeuses et bénies,

N'ont point mal fait encor ;

Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange,

Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange

À l'auréole d'or !



Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche.

Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche.

Vos ailes sont d'azur.

Sans le comprendre encor vous regardez le monde.

Double virginité ! corps où rien n'est immonde,

Âme où rien n'est impur !


Auteur: Hugo Victor

Info: Les Orientales - Les Feuilles d'automne

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel