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musique

... Vous vous rappelez, Maestro, qu'une famille du nom de Steinweg - un père et deux ou trois fils - était devenue très réputée pour sa fabrication d'excellents pianos dans les environs de Hambourg. Eh bien, cette famille a récemment émigré vers les Etats-Unis d'Amérique, vers New York et y a établi une fabrique de pianos. Apparemment, les américains sont de plus en plus civilisés, et surtout riches : ils adorent orner leurs salons des meilleurs instruments. Les Steinweg ont changé leur nom en Steinway, sans doute pour mieux se fondre dans la haute société new-yorkaise.

Auteur: Torgov Morley

Info: Meurtre en la majeur P. 306

[ historique ]

 

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gouvernance

Rappelez-vous les leçons de l'histoire. Souvenez-vous combien de fois certains "sages" convainquirent des peuples entiers  d'aller à la guerre, qui se sont fait ensuite complètement détruire par l'ennemi même qu'ils avaient accepté d'attaquer ! Souvenez-vous du nombre d'hommes d'État qui ont contribué à l'accession au pouvoir de nouveaux dirigeants pour être ensuite renversés par leurs propres protégés ! Souvenez-vous combien souvent les dirigeants ont choisi de traiter leurs amis comme des esclaves pour ensuite périr dans les révolutions provoquées par ces méthodes idiotes ! Combien d'hommes puissants ont désiré dominer le monde et ont perdu tout ce qu'ils possédaient auparavant pour être allés trop loin !

Auteur: Xénophon

Info: Cyrus le Grand : Les arts du commandement et de la guerre

[ pondération ] [ sagesse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vanité

[…] étant donné que vous êtes toujours ici dans un corps physique, vous avez en commun avec tous les êtres humains, mais aussi avec tout ce qui est vivant sur cette planète, la vulnérabilité et la disparition finale de votre forme matérielle. La prochaine fois que vous affirmerez ne rien avoir en commun avec telle ou telle personne, rappelez-vous que vous avez au contraire beaucoup en commun avec elle : d’ici à quelques années – deux ans ou soixante-dix ans, peu importe -, vous serez tous les deux des cadavres en décomposition, puis simplement un amas de poussière et, à la fin, plus rien du tout.

Auteur: Tolle Eckhart

Info: Dans "Le pouvoir du moment présent" page 213

[ humilité ] [ expérience commune ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

création

Rien n'est original. Volez tout ce qui résonne avec l'inspiration ou alimente votre imagination. Dévorez les vieux films, les nouveaux films, la musique, les livres, les peintures, les photographies, les poèmes, les rêves, les conversations aléatoires, l'architecture, les ponts, les plaques de rue, les arbres, les nuages, les plans d'eau, la lumière et les ombres. Sélectionnez uniquement les choses à voler qui parlent directement à votre âme. Si vous procédez ainsi, votre travail (et vos larcins) seront authentiques. L'authenticité est inestimable ; l'originalité inexistante. Et ne prenez pas la peine de dissimuler vos emprunts - célébrez-les si vous en avez envie. Dans tous les cas, rappelez-vous toujours ce que Jean-Luc Godard a dit : "L'important n'est pas de savoir où on dérobe  les choses, mais où on les emmène."

Auteur: Jarmush Jim

Info: In MovieMaker Magazine #53, 22 janvier 2004

[ beaux-arts ] [ prédation ] [ cinéma ] [ émerveillements ] [ citation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

esprit slave

Le Russe est le produit de la soupe qu’il mange. Vous la connaissez, la soupe nationale, vous vous la rappelez avec horreur ; on y trouve de tout, du poisson, des légumes, des herbes, de la bière, de la crème aigre, de la glace, de la moutarde, que sais-je encore ? Des choses excellentes et des choses exécrables, on ne devine jamais ce qu’un coup de sonde va ramener de là. Ainsi de l’âme russe : c’est une chaudière où fermentent des ingrédients confus tristesse, folie, héroïsme, faiblesse, mysticisme et sens pratique vous en retirerez de tout au petit bonheur, et vous en retirerez toujours ce que vous attendiez le moins. Si vous saviez jusqu’où cette âme peut descendre ! Si vous saviez jusqu’où elle peut monter ! Et de quels bonds désordonnés !

Auteur: Eugène Marie Melchior de Vogüé

Info: Cœurs russes, Paris, A. Colin, 1893.

[ définition ] [ analogie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

obligation

Le devoir est une chose triste, laide, inventée pour abêtir et duper les hommes. Rien que le mot est disgracieux. Il éveille la contrainte, l'ennui. Il n'y a que les sots pour le prendre au sérieux. Regardez la figure niaise d'un homme qui se félicite d'accomplir son devoir. Voyez comme sont peu aimables les femmes qui n'ont jamais oublié leur devoir. Rappelez-vous toutes les phrases hypocrites et creuses avec lesquelles on célèbre le devoir. Il en est du devoir comme de la vertu : chose et mot, c'est haïssable. Le plaisir est bien autrement important. Il ne faut jamais hésiter à le faire passer avant. La vie est si courte, si rapide ! Serons-nous encore là demain ? Il faut détester tout ce qui, sous une forme ou une autre, s'oppose au plaisir.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Le théâtre de Maurice Boissard, Oeuvres, Mercure de France 1988, p.1639

[ négatif ]

 

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psychanalyse

L'éléphant, comme vous vous le rappelez, apparaît à nouveau dans le vishuddha. Ici, nous rencontrons une fois encore la pleine puissance, l'insurpassable force sacrée de l'animal telle qu'elle se déployait dans le mûlâdhâra. C'est-à-dire que nous découvrons là l'étendue du pouvoir qui nous a conduits dans la vie, au sein de cette réalité consciente. Toutefois, il ne soutient pas ici le mûlâdhâra, à savoir cette terre. Non, il soutient ces éléments que nous supposons être les plus légers, les plus irréels et les plus volatiles, c'est-à-dire les pensées humaines. Un peu comme si l'éléphant transformait à présent nos concepts en réalités. Et pourtant - nous le pensons -, nos concepts ne sont que le produit de notre imagination, de nos émotions ou de notre intellect - abstractions ou analogies, que ne supporte nul phénomène physique.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Psychologie du yoga de la Kundalini, p131

[ animal ]

 

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dernières paroles

Etant donné que nos nations sont arrivées au bord du désespoir, nous avons décidé d'exprimer notre protestation et de réveiller le peuple de ce pays de la manière suivante :
Notre groupe est composé de volontaires décidés à s'immoler par le feu pour notre cause.
J'ai eu l'honneur de tirer le numéro un et j'ai acquis ainsi le droit d'écrire les premières lettres et de devenir le premier flambeau.
Voici nos exigences : 1. Abolition immédiate de la censure.
2. Interdiction de diffuser Zpravy (les Nouvelles).
Au cas où nos exigences se seraient pas satisfaites dans un délai de cinq jours, c'est-à-dire le 21 janvier 1969, et si le peuple ne manifeste pas un soutien suffisant (c'est-à-dire ne décide pas une grève illimitée), alors d'autres flambeaux s'enflammeront. Le flambeau no 1.
P.S. : Rappelez-vous août ! L'attention internationale s'est concentrée sur la Tchécoslovaquie. Profitons-en.

Auteur: Palach Jan

Info: Jan Zajíc et Evzen Plocek 1969

[ suicide ]

 

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question

Si tu regardes un cerveau dans du formol tu verras pas des souvenirs conservés. Tu verras pas de noëls ou de premiers cadeaux ou de journées de neige ni de vélo rouge. Les souvenirs doivent bien se trouver quelque part pourtant — même si les tissus sont morts, les choses qui ont créé les souvenirs se sont bien produites ! Alors, où sont-ils ?
Peut-être que si personne d’autre ne s’en souvient, c’est comme si ces choses s’étaient jamais produites. Alors elles existent plus. S’ils me grillaient mes souvenirs, ça serait comme si j’avais jamais existé parce que j’ai pas de soeur, de tante ou de père qui va dire : oh, vous vous souvenez quand Anais s’est cassé la cheville ? Vous vous rappelez quand elle a pleuré pour son anniversaire ? Vous vous rappelez quand elle a mangé un gâteau entier et qu’elle a vomi au fond du bus !

Auteur: Fagan Jenni

Info: La sauvage, p 87

[ mémoire ]

 

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autodestruction

C'est un des épisodes les plus important de mon existence. J'ai pris l'avion pour le Canada en février 1972 pour prononcer un discours à la Convention de science-fiction de Vancouver, où j'étais l'invité d'honneur. J'ai senti un poids énorme me quitter quand je suis parti. Je trouvais oppressante l'atmosphère de guerre qui régnait ici (*), elle me rendait malade. J'ai donc loué un appartement et coupé les ponts avec mon passé. Mais je n'avais aucun ami là-bas, et j'ai fini par me sentir très seul. J'ai essayé de me tuer en avalant sept cent milligrammes de bromure de potassium. J'avais aussi écrit en chiffres énormes le numéro d'un centre anti-suicide sur un carton grand comme une pochette de 33 tours, au cas où je changerais d'avis. Et j'ai changé d'avis. Heureusement qu'il se terminait par un "1" (**), j'ai à peine eu la force de le composer sur le cadran du téléphone.

Auteur: Dick Philip K.

Info: Interview publié dans Vertex - février 1974, (*) guerre du Vietnam.  (**) rappelez-vous les cadrans de téléphone d'antan, où le 1 était plus rapide à composer que le 9

[ suicide ] [ témoignage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel