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hétérosexuel inquiet

À Auckland, Stan a réservé dans un immeuble de rapport de Symonds Street. Il a payé dix shillings d’avance, et il doit dormir dans un grand lit à côté d’un autre homme. L’idée de devoir partager un lit avec un inconnu dans un logement bon marché ne l’avait jamais effleuré, et ça le rend nerveux de se retrouver dans cette situation. L’autre homme paraissait jeune, mais grand avec des épaules lourdes. Il portait des vêtements bizarres. Stan éteignit la lumière avant de retirer sa chemise et son pantalon, et il grimpa prudemment dans le lit, en s’accrochant au bord.

L’homme lui dit qu’il s’appelait Johnny McBride et ajouta : "Te bile pas. Je préfère les filles."

Auteur: Kidman Fiona

Info: Albert Black

[ peur de l'homosexuel ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

science-fiction

Pour la première fois j'étais entré en contact avec les esprits de Grosbeck et de Timoféiev.
Timoféiev était totalement pur, propre et simple comme du lin blanc - un homme simple. Les tensions et le stress de la vie quotidienne n'affectaient pas les profondeurs de son psychisme.
Grosbeck était très différent, son esprit, animé, jacassant comme un poulailler plein de volailles, était sale par endroits propre à d'autres. Il était brillant, puant, vivant, pétulant, remuant.
Je saisis chez eux un reflet de mon propre esprit. Timofeïev me trouvait froid, hautain, glacial et mystérieux ; pour Grosbeck j'étais comme un gros bloc de charbon, il n'arrivait pas à voir grand chose dans mon esprit et il n'y tenait pas.

Auteur: Smith Cordwainer

Info: Le colonel revient du grand Néant, In les seigneurs de l'instrumentalité tome 1, Folio SF

[ rapports humains ] [ télépathie ]

 

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rapports humains

Un homme qui aspire à de grandes choses considère tous ceux qu’il rencontre sur sa route soit comme moyen, soit comme cause de retard et comme obstacle –soit encore comme des haltes momentanées. La bonté de haute marque envers les autres hommes, qui est le propre de cet homme, ne devient possible que quand il est arrivé à sa propre hauteur et qu’il commence à dominer. Une certaine impatience et la conscience d’avoir été toujours condamné à la comédie –car la guerre même n’est qu’une comédie et une cachette, car tous les moyens ne servent qu’à cacher le but- lui gâchent toutes ses relations : ce genre d’homme connaît la solitude et ce qu’elle a de plus empoisonné.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Par-delà le bien et le mal

[ calcul ] [ ambition ] [ isolement ] [ égoïsme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

grand autre

A est défini pour nous comme le lieu de la parole, ce lieu toujours évoqué dès qu’il y a parole, ce lieu tiers qui existe toujours dans les rapports à l’autre, a, dès qu’il y a articulation signifiante. Cet A n’est pas un autre absolu, un autre qui serait ce que nous appelons, dans notre verbigénération morale, l’autre respecté en tant que sujet, en tant que moralement notre égal. Non, cet Autre tel que vous apprends ici à l’articuler, qui est à la fois nécessité et nécessaire comme lieu, mais en même temps sans cesse soumis à la question de ce qui le garantit lui-même, c’est un Autre perpétuellement évanouissant, et qui, de ce fait même, nous met nous-mêmes dans une position perpétuellement évanouissante.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, livre VIII - Le transfert" page 202

[ petit autre ] [ origine ] [ fading ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rapports humains

La grande idée de Vincente Minnelli sur le rêve, c'est que le rêve concerne avant tout ceux qui ne rêvent pas. Le rêve de ceux qui rêvent concerne ceux qui ne rêvent pas. Parce que dès qu'il y a rêve de l'autre, il y a danger. A savoir que le rêve des gens est toujours un rêve dévorant qui risque de nous engloutir. Que les autres rêvent, c'est très dangereux. Le rêve est une terrible volonté de puissance. Chacun de nous est plus ou moins victime du rêve des autres. Même quand c'est la plus gracieuse jeune fille, c'est une terrible dévorante, par ses rêves. Méfiez-vous du rêve de l'autre, parce que si vous êtes pris dans le rêve de l'autre, vous êtes foutu.

Auteur: Deleuze Gilles

Info: Qu'est-ce qu'un acte de création, 1987

[ ambitions ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Les bruits de Strandebarm sont au fondement de tout ce que j'écris. L'obscurité de l'automne. Un garçon de douze ans qui longe un chemin étroit du village. Le vent et la pluie battent, le fjord écume. Une maison isolée avec une fenêtre éclairée. Une voiture peut-être est passée. Ces choses sont au fondement de tout.
(...)
Je cherche une manière simple et concrète et j'espère toucher en même temps aux grandes questions de la vie.
(...)
J'aime mes personnages même si ils sont parfois maladroits. Aucun n'est jamais mauvais en soi. Les êtres humains n'ont pas un caractère défini... Ce ne sont pas nos identités mais nos relations qui mènent nos vies. Et il n'y a pas d'autre forme d'art que le théâtre qui permette de représenter le jeu de la communauté humaine.

Auteur: Fosse Jon

Info:

[ dramaturgie ] [ écriture ]

 

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curiosité

Les femelles de nos plus proches cousins primates n'offrent pas non plus de raison de croire que la femelle humaine devrait être sexuellement réticente en raison de préoccupations purement biologiques. Au contraire, la primatologue Meredith Small a noté que les primates femelles sont fortement attirées par la nouveauté lors de l'accouplement. Les mâles inconnus semblent attirer les femelles plus que les mâles connus quelle que soit la caractéristique qu'un mâle puisse offrir (statut élevé, grande taille, coloration, toilettage fréquent, torse poilu, chaînes en or, bague rose, peu importe). Small écrit : "Le seul intérêt constant observé dans la population générale des primates est un intérêt pour la nouveauté et la variété... En fait, rapporte-t-elle, la recherche de l'inconnu est documentée comme une préférence féminine plus souvent que toute autre caractéristique que nos yeux humains peuvent percevoir."

Auteur: Ryan Christopher

Info: Sex at Dawn: The Prehistoric Origins of Modern Sexuality

[ sexualité ] [ indiscrétion féminine ] [ mâles-femelles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Ufos

En regardant par le hublot, j’ai vu une lumière blanche. Elle zigzaguait autour de l’avion. J’ai rejoint le pilote dans le cockpit et je lui ai demandé ‘Vous aviez déjà vu ça avant?’. Il était sous le choc et il m’a répondu: "non". Nous l’avons suivi pendant plusieurs minutes, puis, à notre plus grande surprise, c’est parti d’un coup dans le ciel à toute vitesse...
Norman C. Millar commente: "Ronald Reagan me racontait cette observation avec fougue mais soudain il s'est souvenu qu'il parlait à un journaliste. Son visage s'est fermé et il est passé à un autre sujet."
Les confidences de Reagan au journaliste ont été confirmées par le pilote, Bill Paynter, qui précise: "Nous n’avons pas rédigé de rapport parce qu’à l’époque si on racontait qu’on avait vu un OVNI on passait pour un dingue."

Auteur: Reagan Ronald

Info: Observation survenue en 1974 alors que Reagan était Gouverneur de Californie. Racontée à Norman C. Millar

[ ovni ] [ extraterrestres ]

 

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éloge

Sa poésie est comme une incantation: la force n'est pas dans le sens évident des mots, mais dans leur pouvoir occulte. A première vue il ne semble pas qu'il y ait dans ces mots plus que dans d'autres mots, mais ce sont des mots d'enchantement. A peine sont-ils prononcés que le passé devient présent, et ce qui est loin est tout près. De nouvelles formes de beauté surgissent et tous les cimetières de la mémoire nous livrent leurs morts. Changez seulement la structure d'une phrase, substituez un synonyme à un autre, et rien ne reste de l'effet produit. Le charme a perdu son pouvoir, et qui voudrait en faire usage se trouverait dans la situation de Cassim, dans les Mille et une nuits, alors qu'il s'écriait: "Blé, ouvre-toi!" "Orge, ouvre-toi!" devant la porte qui n'obéissait à d'autre son que "Sésame, ouvre-toi!

Auteur: Macaulay Thomas Babington

Info: sur Milton, rapporté par J. Green qui ajoute. C'est là de la grande critique. Le passage entier est d'une singulière précision; on songe à Baudelaire

[ magie ]

 

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société

Pour exister comme individu on exhibe son intelligence, sa verve... ou sa classe, sa beauté, sa force, souplesse féline, humour... mélange de tout ça...
Mais ceux qui sont revenus de ce besoin se distinguer et de paraitre, qui donc se consacrent aux autres, à l'organisation de l'avenir, qui ainsi s'oublient par l'abandon de leur singularité et de leur égoïsme, deviennent souvent chiants comme la mort. Parce qu'ils ont perdu leur véritable enthousiasme interne et que leurs raisonnements, voulant s'appliquer au grand nombre et réguler la société, prennent une tournure mécanique. Mécanique parce qu'ils prennent refuge dans des raisonnements de comptables. Car c'est ainsi que sont organisée les rapports humains, vus d'en haut, dans nos sociétés consuméristes.
Et c'est ainsi qu'on crée un carcan, on nie l'intelligence de l'être. On bride.
Le pire étant qu'avec une propagande bien sous contrôle, ça marche.

Auteur: MG

Info: 16 aout 2012

[ politiquement correct ]

 

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