Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 28
Temps de recherche: 0.0463s

verbe

Se nourrir est un acte de vénération. C'est pourquoi nous devons nous rassasier de lumière, tel un étang du ciel. A ces mots, le silence attachait tous les membres de la classe. Les programmés comme les non-programmés. Les paroles de Tata se densifièrent à leur entendement. Elles avaient comme des noyaux. Qu'il ne faut jamais faire éclater à coups de marteaux. Alors Kudolo tenta de s'informer: Tata, qu'est-ce que la lumière? C'est la parole accomplie. Elle est cachée. Comme la pierre verte.

Auteur: Kakpo Mahougnon

Info: Les épouses de Fa

[ connaissance ] [ mystère ] [ stupéfaction ] [ question ]

 

Commentaires: 0

regard rétrospectif

J'ai passé ma vie à demander deux choses : la Gloire de Dieu ou la Mort. La mort seule viendra. Bénie soit-elle ! Il se peut que la gloire marche derrière elle et que mon dilemme ait été insensé. Je serai jugé mieux que par les hommes. Mes violences écrites, tant reprochées, seront pesées dans une équitable balance, avec mes facultés naturelles et les profonds désirs de mon cœur. J'ai du moins ceci, d'avoir éperdument convoité la Justice et j'espère obtenir le rassasiement qui nous est assuré par la parole sainte.

Auteur: Bloy Léon

Info:

[ bilan de vie ] [ intentions ] [ foi ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

ascétisme

Oui, l'imprévisible chef bulgare adorait la faim et haïssait l'appétit. L'appétit était l'expression d'un monde repu et satisfait, prêt à la reddition. Un peuple qui savoure au lieu de manger, qui grappille au lieu de se rassasier, est déjà mort et il ne le sait pas. La faim est synonyme de vie. Sans la faim, l'être humain n'est que l'apparence de lui-même et par conséquent, il s'ennuie et se met à philosophailler. Et Zoltan Patrovic abominait la philosophie. Surtout celle qu'on appliquait à la cuisine. Il regrettait la guerre, les famines, la pauvreté. Bientôt, il vendrait tout le saint-frusquin et irait s'installer en Éthiopie.

Auteur: Ammaniti Niccolò

Info: La fête du siècle

[ moteur ] [ confort ] [ superflu ]

 

Commentaires: 0

végétarien

J'ai rejeté la viande depuis très tôt dans mon enfance et le temps viendra où les hommes, comme moi, regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent maintenant le meurtre de leurs semblables." (...) Tu as défini l'homme comme le Roi des Animaux ; moi par contre, je dirai que l'homme est le roi des fauves féroces parmi lesquels tu es le plus grand. N'as-tu pas effectivement tué et mangé les animaux pour satisfaire les plaisirs de ton palais, te transformant toi-même en tombe pour tous ces animaux ? La nature ne produit-elle pas de la nourriture végétale en quantité suffisante pour te rassasier ?

Auteur: Léonard de Vinci

Info:

[ éthique ]

 

Commentaires: 0

épreuve

Mais la liberté commence par l'esclavage et la souveraineté par la dépendance. Le signe le plus certain de ma servitude est ma peur de vivre. Le signe définitif de ma liberté est le fait que ma peur laisse la place à la joie tranquille de l'indépendance. On dirait que j'ai besoin de la dépendance pour pouvoir finalement connaître la consolation d'être un homme libre, et c'est certainement vrai. A la lumière de mes actes, je m'aperçois que toute ma vie semble n'avoir eu pour but que de faire mon propre malheur. Ce qui devrait m'apporter la liberté m'apporte l'esclavage et des pierres en guise de pain.

Auteur: Dagerman Stig

Info: Notre besoin de consolation est impossible à rassasier (1993, 21 p., Actes sud)

[ bilan ] [ réflexion ] [ inéluctabilité ]

 
Commentaires: 1

infini

Don Rodrigue :
Je le sais ! C'était cela qu'elle était venue m'apporter avec son visage !
La mer et les étoiles ! Je la sens sous moi ! Je les regarde et je ne puis m'en rassasier !
Oui, je sens que nous ne pouvons leur échapper et qu'il est impossible de mourir !
Frère Léon :
Fouillez dedans tant que vous voudrez ! Vous n'arriverez pas au bout de ces trésors inestimables ! Il n'y a plus moyen de leur échapper et d'être ailleurs ! On a retiré autre chose que Dieu ! On a enchaîné l'exacteur ! Tout ce qui en vous s'accrochait misérablement aux choses une par une et successivement ! C'est fini des oeuvres serviles ! On a mis aux fers vos membres, ces tyrans, et il n'y a qu'à respirer pour vous remplir de Dieu !

Auteur: Claudel Paul

Info: In "Le Soulier de Satin", éd. Gallimard-folio, p. 495

[ prisonnier ] [ théâtre ] [ présence ] [ exclamations ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

exorcisme

Jésus, étant parti de là, s’en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sût ; mais il ne put rester caché. Car une femme, dont la fille était possédée d’un esprit impur, entendit parler de lui, et vint se jeter à ses pieds. Cette femme était grecque, syro-phénicienne d’origine. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit : Laisse d’abord les enfants se rassasier ; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants. Alors il lui dit : A cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille. Et quand elle rentra dans sa maison, elle trouva l’enfant couchée sur le lit, le démon étant sorti.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile de Marc, 7, 24-30

[ christianisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

désinvolture

"Le temps c’est de l’argent" - on invoque sur les affiches l’autorité de Lénine pour cette phrase étonnante ; ce sentiment est tellement étranger aux Russes. Ils musardent à tout propos. (On dirait que les minutes sont un tord-boyau dont ils ne peuvent jamais se rassasier, ils sont grisés par le temps.) Lorsqu’on tourne une scène pour un film dans la rue, ils oublient pourquoi ils sont sortis, où ils vont. Ils font escorte pendant des heures et arrivent hagards au bureau. […] L’unité de temps est au fond le "seïtchass". Cela signifie "tout de suite". C’est une réponse qu’on peut entendre selon les cas dix, vingt, trente fois, et on peut perdre son temps avec elle pendant des heures, des jours ou des semaines, avant que n’arrive ce qu’on vous a promis. C’est qu’on entend bien peu facilement la réponse "non". On laisse au temps le soin de refuser.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Dans "Moscou" in Images de la pensée, pages 47-48

[ approximation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

magnificat

Mon âme exalte Dieu, le Seigneur.

Et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur.

Car il m’a regardée, moi, son humble servante, ce pour quoi les enfants des enfants me diront bienheureuse éternellement.

Car lui qui fait toutes choses a fait pour moi de grandes choses, et saint est son nom.

Et sa miséricorde dure d’une génération à l’autre pour tous ceux qui le craignent.

Il agit puissamment par son bras, et détruit tous ceux qui sont orgueilleux dans l’esprit de leur cœur.

Il dépose les grands seigneurs de leur seigneurie et il élève les petits, ceux qui ne sont rien.

Il rassasie les affamés par toutes sortes de biens, et il laisse les riches demeurer les mains vides.

Il accueille son peuple d’Israël qui le sert, après avoir pensé à sa miséricorde.

Comme il l’a promis à nos pères, à Abraham et à ses enfants pour l’éternité.

Auteur: La Bible

Info: Luc 1, 46-55

[ christianisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

existence

Si je veux vivre libre, il faut pour l'instant que je le fasse à l'intérieur de ces formes. Le monde est donc plus fort que moi. A son pouvoir je n'ai rien à opposer que moi même - mais, d'un autre côté, c'est considérable. Car, tant que je ne me laisse pas écraser par le nombre, je suis moi aussi une puissance. Et mon pouvoir est redoutable tant que je puis opposer la force de mes mots à celle du monde, car celui qui construit des prisons s'exprime moins bien que celui qui bâtit la liberté. Mais ma puissance ne connaîtra plus de bornes le jour où je n'aurai plus que mon silence pour défendre mon inviolabilité, car aucune hache ne peut avoir de prise sur le silence vivant. Telle est ma seule consolation. Je sais que les rechutes dans le désespoir seront nombreuses et profondes, mais le souvenir du miracle de la libération me porte comme une aile vers un but qui me donne le vertige : une consolation qui soit plus qu'une consolation et plus grande qu'une philosophie, c'est-à-dire une raison de vivre.

Auteur: Dagerman Stig

Info: Notre besoin de consolation est impossible à rassasier (1993, 21 p., Actes sud)

[ souffrance ] [ recherche ] [ individu ]

 
Commentaires: 2