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pédagogie

[...] moi, je n'aime pas les pédagogues: je les connais trop; car ce sont eux qui (d'une main sûre) embrouillent et ratatinent tout ce qu'ils touchent, par des pesées, des mensurations, et des dosages comiques, mais empoisonnés...

Auteur: Satie Érik

Info: Écrits réunis par Ornella Volta, Éditions Champ Libre, 1981, p. 59

 

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solitude

Quand je me suis penché à la fenêtre, haut perchée sur la rue que je regardais sans la voir, je me suis senti brusquement l'un de ces chiffons humides servant à nettoyer les saletés, qu'on étend aux fenêtres pour les faire sécher, et puis qu'on oublie là, et qui se ratatinent peu à peu.

Auteur: Pessoa Fernando

Info: Le livre de l'intranquillité

[ ennui ]

 

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végétal

D'un point de vue biologique, un fruit à l'état légèrement ratatiné maintien sa respiration et sa consommation d'énergie au plus bas niveau possible. C'est comme une personne en méditation : son métabolisme, sa respiration et sa consommation de calories atteignent un niveau extrêmement bas. Même s'il jeûne, l'énergie à l'intérieur du corps sera conservée. De la même façon, quand les mandarines sont ridées, quand les fruits se ratatinent, les légumes flétrissent, ils sont dans l'état qui leur permet de conserver leur valeur alimentaire le plus longtemps possible.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: The One-Straw Revolution

[ être humain ] [ analogie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

orgie

Pourtant, j'en ai pas fait beaucoup, des études ! mariée à dix-sept ans, tu parles ! ton père, un drôle de pistolet, tu aurais du mal à t'imaginer! des nuits entières! le délire, les hurlements! partout sa bite il me la mettait! aucun orifice n'était épargné! il fallait que je m'ouvre de partout! il en est mort, il aimait trop l'amour, cet homme-là...[...] Oh, ces nuits! les giclées! tout ça, tu peux pas t'imaginer, t'as pas la moindre idée, mon pauvre vieux, nous on rigolait, oh la la, les jouissances, les z'appétits grossiers, les parties de trouducul, et je peux t'assurer qu'on pensait pas à toi ! [...] Mais les giclées, les morsures, les griffes dans le dos, les fesses qui se ratatinent, le trou du cul qui n'en peut plus et qui s'abandonne, tu peux pas imaginer, t'as pas la moindre idée, mon pauvre chéri... tu veux savoir, eh bien, je la sens encore remuer en moi, tu m'entends, espèce de crétin, je LA SENS! après plus de cinquante ans... la bête immonde continue à me dévorer le ventre ! c'est beau, l'amour, tu sais, fiston, c'est la seule chose qui vaille à peu près le coup dans cette saloperie de merde de putain d'existence !

Auteur: Martinet Jean-Pierre

Info: Jérôme : L'enfance de Jérôme Bauche

[ couple ] [ sodomie ] [ misère ] [ obsédé ]

 

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