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discours scientifique

Sous les frasques rhétoriques de Feyerabend se dissimule un thème redoutable et sérieux : l’obsession humaine de trouver des vérités absolues. Bien que cela puisse être un but noble, cela mène souvent à la tyrannie. Feyerabend a attaqué la science non pas parce qu’il croyait qu’elle n’est pas réellement plus valide que l’astrologie ou la religion. C’est plutôt le contraire, il a attaqué la science parce qu’il a reconnu – et cela l’horrifia –la vaste supériorité de la science sur les autres modes de connaissance. Ses objections contre la science étaient morales et politiques plutôt qu’épistémologiques. Il craignait que la science, précisément à cause de son énorme pouvoir, puisse devenir une force totalitaire qui écrase tous ses rivaux.

Auteur: Horgan John

Info:

[ remise en cause ] [ esprit critique ] [ rationalisme inquiétant ] [ effrayante efficacité ] [ philosophie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

parapsychologie

Toutes ces remises en question auraient dû intervenir depuis longtemps. L’attention exclusive accordée à la "sphère extérieure" a provoqué une grave fracture entre la dimension personnelle de l’expérience humaine et le monde officiel de la science. Les scientifiques ont délaissé certains concepts d’une valeur humaine primordiale, tels que l’espoir et la notion de sens. La rupture entre objectivité et subjectivité a été sommairement traitée de "non-problème" ou de problème réservé à la religion mais étranger à la science. Ce clivage a également entraîné de fâcheuses erreurs technologiques ainsi qu’une défiance croissante du grand public à l’égard de la science. Ce qui est fort regrettable car les méthodes scientifiques offrent des instruments inégalés pour surmonter les limitations personnelles et essayer d’appréhender la vérité.

Auteur: Radin Dean

Info: La conscience invisible : Le paranormal à l'épreuve de la science

[ séparation ] [ rationalisme aveuglant ]

 

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rationalisme

La science moderne est issue des (r)évolutions scientifiques du 11e au 17e siècle, à une époque où, comme nous l'avons vu précédemment, la philosophie européenne s'était elle-même rebellée contre la révélation et la vision religieuse du monde. L'arrière-plan de la science moderne est une perspective philosophique particulière qui considère les paramètres du monde physique, c'est-à-dire l'espace, le temps, la matière et l'énergie, comme des réalités indépendantes des ordres supérieurs de l'être et déconnectées du pouvoir de Dieu, du moins pour ce qui concerne le déroulement de l'histoire du cosmos. Elle considère le monde physique comme étant principalement sujet à mathématisation et quantification et, en un sens, elle absolutise l'étude mathématique de la nature, reléguant les aspects non quantifiables de l'existence physique à l'insignifiance.

Auteur: Hossein Nasr Seyyed

Info: A Young Muslim's Guide to the Modern World

[ historique ] [ factualisme ] [ désacralisation du monde ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chercheurs

Le scientifique, s'il veut être plus qu'un simple collecteur d'informations, doit faire preuve d'une imagination active. Les scientifiques du passé dont nous reconnaissons aujourd'hui la grandeur sont ceux qui étaient doués de pouvoirs imaginatifs transcendants, et le rôle joué par la faculté imaginative dans sa vie quotidienne est au moins aussi important pour le scientifique que pour le travailleur dans n'importe quel autre domaine - beaucoup plus important que pour la plupart des gens. Un bon scientifique pense de manière logique et précise lorsque les conditions exigent une pensée logique et précise, mais il en va de même pour tout autre bon travailleur lorsqu'il dispose d'un nombre suffisant de faits bien fondés pour servir de base à l'induction logique et précise de généralisations et à la déduction subséquente des conséquences.

Auteur: Pauling Linus Carl

Info: Imagination in Science", Tomorrow (décembre 1943), 38-9. Cité dans Barbara Marinacci (ed.), Linus Pauling In His Own Words : Selected Writings, Speeches, and Interviews (1995), 82.

[ créativité ] [ cohérence ] [ rationalisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

spiritualité

Les physiciens ne pourront échapper à cette nécessité d'introduire l'âme et la conscience dans la physique et ils le feront, mais comme ils seront gênés de se rapprocher ainsi de la religion, ils utiliseront d'autres termes plus scientifiquement corrects, au risque de continuer à dépeindre un monde austère.

Mais ils le feront, soyez en sûr, car même en conservant leur ancien cadre mathématique décrivant un univers continu, régi par des équations et disposant en tout point d'une quantité d'informations infinie, ils ne pourront éviter de se réveiller en constatant que notre réalité macroscopique quotidienne est déterminée par l'information présente à des échelles infiniment petites : négliger ce point est l'immense erreur des physiciens qui s'évertuent, y compris les plus illustres d'entre eux, à nous perpétuer une science matérialiste, qui prétend faire de nous des machines.

Auteur: Guillemant Philippe

Info: La physique de la conscience

[ rationalisme ]

 

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recherche

Il n'y a rien de distinctement scientifique quand au processus hypothético-déductif. Ce n'est pas même distinctement intellectuel. C'est seulement un contexte scientifique pour un stratagème beaucoup plus général qui sous-tend presque tous les processus régulatifs ou les processus de contrôle continu, à savoir la rétroaction et le contrôle de la performance via les conséquences de l'acte accompli. Dans le schéma hypothético-déductif les déductions que nous tirons de l'hypothèse sont, dans un sens, ce qui en sort de logique. Si elles sont vraies, l'hypothèse ne doit pas être modifiée, mais si elles sont fausses la correction est obligatoire. La rétroaction continue de l'inférence à l'hypothèse est implicite dans le "Whewell’s account of scientific method". Il n'aurait pas été opposé à l'idée que le comportement scientifique peut être classé comme approprié dans la cybernétique sous le terme de logique.

Auteur: Medawar Peter Brian

Info: Induction and Intuition in Scientific Thought 1969, 54-5

[ exploration ] [ tâtonnement ] [ investigation ] [ rationalisme ]

 

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question

C'est propre les mathématiques. Ça présente bien. Ça se publie dans les grandes revues scientifiques internationales. Mais on ne fait pas de la science avec de la technique et on ne comprend pas l'humanité sur des concepts statistiques trop gentiment ordonnés. Ce n'est pas raisonnable. La matière humaine se fonde sur l'irrationnel. L'homme, ça sent mauvais, ça suinte, ça va jamais comme il faudrait, ça ne correspond à rien de vraiment quantifiable. Ça ne se met pas si facilement en boîte. Je ne suis pas sûr qu'il soit raisonnable d'étudier un truc irrationnel et qui sent avec des mathématiques.

Face a cette matière si peu présentable, cette matière vilaine, la volonté de se réfugier dans les outils géniques, statistiques, radionumériques, bien propres, bien présentables, bien quantifiés, qui rentrent pile poil dans les cases, ne représenterait-elle pas, déjà, une forme de pudeur, une sorte de refus ou de négation face à ce que nous sommes ?

Auteur: Slimak Ludovic

Info: Le dernier Néandertalien, p 143

[ sapiens ] [ inhumain rationalisme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

interroger

J'ai parlé assez souvent d'une frêle chandelle qui permet de s'éclairer seul, la nuit, dans une vaste et sombre forêt. Cette petite chandelle — la raison — est un outil modeste mais c'est tout de même notre bien le plus précieux dans un monde dont nous ne devons pas laisser les commandes aux charlatans à courte vue qui exploitent notre candeur et notre ignorance.
"Souffle la chandelle" disent ces charlatans, "tu y verras bien mieux".
À nous, bien sûr, de ne pas souffler mais d'entretenir au contraire la flamme de cette chandelle, de ce flambeau prométhéen, que nos Anciens ont porté vaillamment et que, nous tous, nous devons transmettre à nos suivants…
J'espère avec Maître Yoda que la Force sera avec nous et que le présent ouvrage aidera à se poser quelques questions et à comprendre que l'intérêt — je n'ose pas dire le salut — des habitants de la planète Terre passe par une instruction scientifique, une éducation à la science donc bien sûr à ses résultats mais surtout à SA MÉTHODE.

Auteur: Broch Henri

Info: L'Art du Doute, ou comment s'affranchir du prêt-à-penser

[ mettre en question ] [ zététique ] [ rationalisme ]

 

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parapsychique

Pour moi, la théorie de la synchronicité n’est pas un objet de croyance ; les phénomènes de synchronicité fréquentent volontiers les relations transférentielles de même qu’ils se manifestent souvent entre des amoureux ou entre une mère et ses enfants. C’est une expérience qui naît d’une participation affective forte, par exemple aussi entre un chercheur et l’objet de son étude, une expérience qui, avant le rationalisme des Lumières, était familière aux alchimistes et à tous les amants passionnés de la science et de la philosophie. Leibniz, par exemple, expliquait le monde des phénomènes par quatre principes : l’espace, le temps, la causalité et la correspondance ; celle-ci est le principe d’analogie, l’harmonia praestabilita, la sympathie entre les choses et les êtres reliés par leurs affinités électives en fonction de leur degré d’achèvement (entéléchie). À leur tour, au XXe siècle, Jung et le prix Nobel de physique Wolfgang Pauli se passionneront pendant les trente ans de leur échange de lettres pour ce trickster mercuriel qui, au mépris de tous les critères scientifiques occidentaux n’apparaît jamais deux fois sous la même forme et prétend se montrer de préférence lorsqu’un orage affectif menace ou qu’il y a une structure intellectuelle bien assise à ébranler.

Auteur: Colonna Marie-Laure

Info: https://www.cairn.info/revue-cahiers-jungiens-de-psychanalyse-2004-4-page-79.htm?

[ définie ] [ irrationnel efficient ] [ coïncidences empathiques ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

raisonnement scientifique

[…] il y a une part notable de vérité dans les critiques que Bergson adresse à ce qu’il appelle à tort l’"intelligence", et qui n’est en réalité que la raison, et même, plus précisément, un certain usage de la raison basé sur la conception cartésienne, car c’est en définitive de cette conception que sont sorties toutes les formes du rationalisme moderne. Du reste, il est à remarquer que les philosophes disent souvent des choses beaucoup plus justes quand ils argumentent contre d’autres philosophes que quand ils en viennent à exposer leurs propres vues, et, chacun voyant généralement assez bien les défauts des autres, ils se détruisent en quelque sorte mutuellement ; c’est ainsi que Bergson, si l’on prend la peine de rectifier ses erreurs de terminologie, montre bien les défauts du rationalisme (qui, bien loin de se confondre avec le véritable "intellectualisme", en est au contraire la négation) et les insuffisances de la raison, mais il n’en a pas moins tort à son tour quand, pour suppléer à celles-ci, il cherche dans l’"infra-rationnel" au lieu de s’élever au "supra-rationnel" (et c’est pourquoi sa philosophie est tout aussi individualiste et ignore aussi complètement l’ordre supra-individuel que celle de ses adversaires).

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Le règne de la quantité" pages 94-95

[ critique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson