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habillement

La mode se résume à des peaux de rechange pour différentes saveurs de soi.

Auteur: Beukes Lauren

Info: Zoo City

[ variations ] [ style personnel ] [ vêtements ] [ apparence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

valeur

La qualité n'est jamais un accident ; elle est toujours le résultat d'une intention élevée, d'un effort sincère, d'une direction intelligente et d'une exécution habile ; elle représente un choix sage parmi beaucoup de solutions de rechange.

Auteur: Foster William A.

Info:

[ artisanat ] [ effort ]

 

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justification simple pour retard au travail

Tout en nettoyant un de mes verres de contact la nuit passée je l'ai accidentellement détruit. Malheureusement je n'ai aucun rechange, mais j'ai appelé le magasin et vais m'arrêter pour en prendre un nouveau. Il ouvre à 10 heures aussi serai-je un peu en retard.

Auteur: Internet

Info:

 

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politiquement correct

Pour conserver leur pouvoir, les groupes dominants créent et maintiennent un système populaire d'idées "de bon sens" qui renforcent leur droit à gouverner. Aux États-Unis, les idéologies hégémoniques concernant la race, la classe sociale, le sexe, la sexualité et la nation sont souvent si répandues qu'il est difficile de concevoir des solutions de rechange, sans parler des moyens de résister aux pratiques sociales qu'elles justifient.

Auteur: Hill Collins Patricia

Info: “Black Feminist Thought: Knowledge, Consciousness, and the Politics of Empowerment”, p.284, Psychology Press 200

[ bien-pensance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bévues

Les erreurs sont à la base même de la pensée humaine, incrustées, nourrissant la structure comme les nodules de racines. Si nous n'avions pas ce don d'avoir tort, nous ne pourrions jamais rien faire d'utile. Nous allons notre chemin en choisissant entre les bonnes et les mauvaises solutions de rechange, et les mauvais choix doivent être faits aussi souvent que les bons. Nous nous débrouillons dans la vie de cette manière.

Auteur: Lewis Thomas

Info:

[ fautes ] [ maladresses ] [ tâtonnements ] [ existence ]

 

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pensée-de-femme

Devrait-elle évoquer les nuits sans sommeil, le nombre de fois qu'elle doit se laver les mains en une journée, la lessive à étendre, à plier, les sacs dans lesquels il faut mettre puis ôter les vêtements de rechange, couches et lingettes, la cicatrice tordue qui court sur son ventre et semble la narguer, la solitude absolue, les heures qu'elle passe agenouillée par terre, un hochet, une clochette ou un cube à la main, si bien qu'elle a parfois envie d'arrêter des femmes plus âgées dans la rue pour leur demander comment elles s'y prenaient,comment elles ont réussi à traverser cete période ? A moins qu'elle ne mentionne cet élan féroce auquel elle ne s'attendait pas, ce sentiment que le terme 'amour', bien trop réducteur, est impuissant à décrire, car, parfois, elle croit qu'elle pourrait s'évanouir tant elle a besoin de cet enfant qui lui manque cruellement quand il n'est pas juste à côté d'elle - cette sorte de folie, de possession qui la pousse souvent à se faufiler dans la pièce où il vient de s'endormir juste pour le regarder, pour s'assurer que tout va bien, pour lui parler tout bas.

Auteur: O’Farrell Maggie

Info: Cette main qui a pris la mienne p. 313-314

[ maman ] [ efforts ] [ difficulté ]

 

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pensée-de-femme

Devrait-elle évoquer les nuits sans sommeil, le nombre de fois qu'elle doit se laver les mains en une journée, la lessive à étendre, à plier, les sacs dans lesquels il faut mettre puis ôter les vêtements de rechange, couches et lingettes, la cicatrice tordue qui court sur son ventre et semble la narguer, la solitude absolue, les heures qu'elle passe agenouillée par terre, un hochet, une clochette ou un cube à la main, si bien qu'elle a parfois envie d'arrêter des femmes plus âgées dans la rue pour leur demander comment elles s'y prenaient, comment elles ont réussi à traverser cette période ? A moins qu'elle ne mentionne cet élan féroce auquel elle ne s'attendait pas, ce sentiment que le terme 'amour', bien trop réducteur, est impuissant à décrire, car, parfois, elle croit qu'elle pourrait s'évanouir tant elle a besoin de cet enfant qui lui manque cruellement quand il n'est pas juste à côté d'elle - cette sorte de folie, de possession qui la pousse souvent à se faufiler dans la pièce où il vient de s'endormir juste pour le regarder, pour s'assurer que tout va bien, pour lui parler tout bas.

Auteur: O'Farrell Maggie

Info: Cette main qui a pris la mienne, p. 313-314

[ maman ]

 

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saynète

Alors qu'il passe un pont de pierre au-dessous duquel une rivière aux eaux troubles court avec violence, le cheval se met à boiter. En grommelant une malédiction, Raposo tire sur les rênes, descend de sa monture et examine les pieds de l'animal, dont la chaleur contraste avec l'eau glaciale qui court et les recouvre. La malédiction se change en un atroce blasphème quand il s'aperçoit qu'un des fers a disparu. Se protégeant du mieux qu'il le peut avec sa capote, momentanément aveuglé par la pluie, il ouvre la sacoche, en sort un fer de rechange, une navaja, des clous et un marteau. Puis il cale entre ses jambes le pied du cheval et, chassant de temps à autre l'eau de son visage du revers de la main, il racle la corne, y pose le fer et le cloue du mieux qu'il peut. Les gouttes s'écrasent tout autour de lui, le criblent, s'infiltrent dans les coutures de la toile qui le couvre, courent, froides, de sa nuque à ses épaules et à son dos, lui donnent le frisson. Quand après un long moment, il est venu à bout de la tâche, il a les jambes trempées jusqu'aux cuisses, les manches de sa veste dégoulinantes, et ses bottes ressuent l'eau. Alors, sans hâte, Raposo range les outils, saisit l'outre de vin et, renversant la tête en arrière, engloutit une très longue gorgée tandis que la pluie lui fouette le visage. Il se remet en selle et à peine le cheval sent-il l'homme sur son dos et la bride lâchée qu'il repart, laissant dans sa lancée le bruit de ses fers sur la pierre du pont.

Auteur: Pérez-Reverte Arturo

Info: Deux hommes de bien

[ homme-animal ] [ maréchal-ferrant ]

 

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dualisme

Partant de thèmes tels que "fides quaerens intellectum" (la foi en quête d’intellection), les médiévaux avaient, pour ainsi dire, maîtrisé puis transmis les termes théoriques d’un conflit latent, jusqu’au moment où, l’absolutisme théologique (aussi bien côté catholique qu’au versant protestant) étant sur le point de se défaire, le conflit allait se muer en un duel entre religion et science. L’échéance du conflit fut l’après-Révolution française, ce XIXe siècle à la fois agité par les conséquences politiques de l’idéal des Lumières, et confronté, sur le fond du système de pensée européen, à l’héritage fiduciaire traditionnel – système rendu incertain par l’irruption de nouvelles conceptions de l’Univers à partir du XVIe siècle (mettant en péril l’idée théologienne du Cosmos) et l’esquisse d’un mythe de rechange (la rationalité industrialiste). Pourtant, les montages romano-chrétiens de la culture échafaudée depuis la Révolution grégorienne (XIe siècle et la suite, le Moyen Age classique), en particulier la fonction État en constant renforcement, semblaient devoir demeurer indemnes.

L’annonce d’un séisme fut en 1841 l’écrit retentissant de Ludwig Feuerbach : L’Essence du christianisme (Das Wesen des Christentums). [...] ce livre érudit et précis dans ses aspects théoriques, traversé par un vent de colère rappelant le style de Luther en ses débuts, est le procès ouvert de la notion de dogme, déjà restreinte avant Feuerbach au champ de la théologie, mais étudiée ici pour faire saisir l’aliénation dans la foi en Dieu à travers les doctrines spéculatives enseignées aux fidèles (Trinité, Incarnation, etc.). C’est bien en cet ouvrage que l’on trouve les grands thèmes d’une anti-dogmatique, bientôt vulgarisée en vademecum d’un athéisme-pour-tous, dont tirent profit aujourd’hui encore les propagandes de la casse.

Auteur: Legendre Pierre

Info: Dans "Leçons X, Dogma : Instituer l'animal humain", Librairie Arthème Fayard, 2017, pages 21-22

[ historique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

idéal immanent

Il y a une dizaine d’années, je rendis visite dans un hôpital californien à un malade sans espoir de guérison.

A mon "how are you?”, il répondit par un geste qui ne semblait pas englober sa seule chambre mais l’humanité tout entière et me murmura quelque chose comme : "Nous ne savons pas grand-chose, aucun de nous." Alors que je lui demandai ce qu’il voulait dire, il haussa d’abord les épaules, comme si la réponse allait de soi, puis il me répondit en me posant à son tour une question : "Well... can they preserve us ?" ("Peuvent-ils nous conserver ?") Le pronom "they" renvoyait aux médecins ; quant au terme de "preserves", il sert à désigner des "fruits en conserve". Il voulait dire : "Peuvent-ils nous mettre en conserve ?"

Je répondis par la négative.

"And spare men they haven’t got either ?“ (“Et des hommes de rechange, ils n’en ont pas non plus ?"), dit-il ensuite.

"Spare men ?" ("Des hommes de rechange ?"), demandai-je intrigué.

"Well, don’t we have spare things for everything ?” (“N’avons-nous pas des pièces de rechange pour tout ?") poursuivit-il.

Je compris enfin. Il avait forgé l’expression "spare men", hommes de rechange, sur le modèle de "spare bulb", ampoule de rechange, ou de "spare wheel", roue de secours. Il voulait dire : "Et des hommes de rechange, ils n’en ont pas en stock pour nous ?" Une nouvelle ampoule électrique, pour ains dire, qu’il suffirait de visser à sa place lorsqu’il s’éteindrait.

Ses dernières paroles furent : "Isn’t it a shame ?" ("N’est-ce pas une honte ?")

L’infériorité dont il souffrait était donc double : d’abord on ne pouvait pas le conserver comme un fruit ; ensuite on ne pouvait pas le remplacer comme une ampoule ; il était tout simplement un exemplaire unique et périssable. La honte était indéniable.

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, pages 71-72

[ société marchande ] [ rêve d'immortalité ] [ jalousie ] [ intrinsèque singularité ] [ désir d'auto-réification ] [ signifiants ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson