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littérature

Kiyoshi s'avança et derrière le pilier jeta un coup d'oeil en direction de la pièce. Dans la pénombre, des couleurs criardes emplissaient la totalité de son regard. C'étaient celles de masques bon marché en papier mâché qui débordaient jusque dans les recoins de la petite pièce au sol recouvert de six tatamis.
Dans l'espace central où s'entassaient les masques, une petite fille terriblement maigre était assise auprès d'une femme au teint pâle d'environ trente ans. La fille, l'air absent, s'appuyait contre la femme, mais rencontrant le regard de Kiyoshi, elle dévoila ses dents blanches.

Auteur: Yoshimura Akira

Info: Un été en vêtements de deuil

[ japon ]

 

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femmes-par-hommes

Par exemple, les mêmes hommes qui ricanent à l'idée que les licornes puissent exister croiront dur comme fer, les larmes aux yeux, dans l'existence d'une espèce encore plus rare, plus mythique, qu'on ne trouve que dans les ports les plus reculés ou dans les recoins sombres et cachés des tavernes les plus sordides : je veux parler de la fameuse prostituée au coeur d'or. Je puis vous assurer que si les prostituées ont quelque chose en or, ce n'est pas leur cœur. Que certains puissent ne pas le croire est un hommage aux grandes comédiennes.

Auteur: Viet Thanh Nguyen

Info: Le Sympathisant

[ pièges ]

 

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maman

[…] j’ai toujours su que je n’avais pas d’autre mission ; que je n’existais, en quelque sorte, que par procuration ; que la force mystérieuse mais juste qui préside au destin des hommes m’avait jeté dans le plateau de la balance pour rétablir l’équilibre d’une vie de sacrifices et d’abnégation. Je croyais à une logique secrète et souriante, dissimulée aux recoins les plus ténébreux de la vie. Je croyais à l’honorabilité du monde. Je ne pouvais voir le visage désemparé de ma mère sans sentir grandir dans ma poitrine une extraordinaire confiance dans mon destin.

Auteur: Gary Romain

Info: La Promesse de l'aube

[ motivation ] [ moteur ] [ mère-fils ] [ assurance ]

 

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sdf

Où était passée la sagesse qui l'incitait à se détacher du matériel ? Vagabonder à la veille de l'hiver n'était pas un horizon très enviable bien qu'il se serait senti moins seul en rejoignant la communauté des clochards, cette confrérie de l'essentiel, qui transporte sa maison à bout de bras ou maraude en quête d'un hall d'immeuble ouvert, d'une station de métro accueillante. Elle se contente d'un peu de chaleur, de recoins qui isolent et préservent d'une société qui le froid venu, quand les médias s'en mêlent, s'achète des instants de bonne conscience le temps d'un reportage ou de la signature d'un chèque.

Auteur: Martineau Frédéric

Info: Priscille

[ sans abris ] [ débrouille ] [ simplicité ]

 

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bipolarité

La pensée et l'art, me disais-je essaient d'explorer ce que nous sommes, ils révèlent notre infinie variété, ambigüe et contradictoire, ils cartographient ainsi notre nature: Shakespeare et Dostoievski, me disais-je, éclairent les labyrinthes de la morale jusque dans leurs derniers recoins, ils démontrent que l'amour est capable de conduire à l'assassinat ou au suicide et ils réussissent à nous faire ressentir de la compassion pour les psychopathes et les scélérats; c'est leur devoir, me disais-je, parce que le devoir de l'art (ou de la pensée) consiste à nous montrer la complexité de l'existence, afin de nous rendre plus complexes à analyser les ressorts du mal pour pouvoir s'en éloigner, et même du bien, pour pouvoir peut-être l'apprendre.

Auteur: Cercas Javier

Info: L'Imposteur, p.18

[ littérature ]

 

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isolement

La solitude est une chose bien étrange. Elle vous envahit, tout doucement et sans faire de bruit, s’assoit à vos côtés dans le noir, vous caresse les cheveux pendant votre sommeil. Elle s’enroule autour de vous, vous serre si fort que vous pouvez à peine respirer, que vous n’entendez presque plus la pulsation du sang dans vos veines, tandis qu’elle file sur votre peau et effleure de ses lèvres le fin duvet de votre nuque. Elle s’installe dans votre cœur, s’allonge près de vous la nuit, dévore comme une sangsue la lumière dans le moindre recoin. C’est une compagne de chaque instant, qui vous serre la main pour mieux vous tirer vers le bas quand vous luttez pour vous redresser.

Auteur: Tahereh Mafi

Info: Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas

[ laisser-aller ]

 

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transposition linguistique

Traduire peut être parfois une fête et une ivresse, un jeu de qui perd gagne rigoureux et ludique : l'art de saisir dans sa propre langue ce qui se dérobe dans toute écriture, un art de vivre l'irréductible écart entre les langues, non comme une tragédie de l'impossible, mais comme une chance inouïe puisque dans cet écart gît la poésie. La langue d'origine vous force à réfléchir dans votre langue l'étrangeté de l'original qui fait de votre langue même une langue étrangère. Ainsi la traduction offre-t-elle un devenir à votre langue maternelle. Elle est ce processus de singularisation d'une écriture pourtant seconde, une dramaturgie en acte, la mise en crise essentielle du texte original devant ce tribunal imaginaire qui préside à sa représentation.

Auteur: Recoing Eloi

Info:

[ distanciation ] [ révélation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

jeu vidéo

Mr. Bitey : Les gens "normaux" ils sortent pour parler et voir d'autres personnes, "avoir une vie sociale" comme ils disent... Nous on a détruit au moins 4 fois le IIIe Reich, massacré des Covenants, assassiné le maître de l'Ordre du Temple, battu la Ligue, anéanti l'Empire Sith, lancé 20 km de Kamehameha, participé à l'avènement du Roi-Liche, conquis 3 fois le monde, tué 286 324 zombies, collecté toutes les pièces étoile, mangé des milliers de champignons multicolores, noyé des Worms, fouillé les maisons de parfaits inconnus, trouvé des diamants à la couche 0, reçus des centaines de carapaces bleues dans la gueule, exploré le moindre recoin d'Ivalice ou de Gran Pulse, et sauvé le monde des dizaines de fois... QUI a une vie de merde, sérieusement ?

Auteur: Internet

Info:

[ geek ] [ vivre ] [ dialogue-web ]

 

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musique

Recoins de ma vie.
Souvent, je regrette d'être venu moi-même en ce bas monde; non pas que je haïsse le monde. Non.... J'aime le monde, le grand monde et même le demi-monde, étant personnellement une sorte de demi-mondain.
Mais que je suis venu faire sur cette Terre si terrestre et si terreuse?
Y ai-je des devoirs à remplir? Y suis-je venu pour accomplir une mission - une commission?
M'y a-t-on envoyé pour m'amuser? pour me distraire un peu?... pour oublier les misères d'un au-delà dont je ne me souviens plus? N'y suis-je pas importun?
Que répondre à toutes ces questions?
Croyant bien faire, presque à mon arrivée, ici-bas, je me suis mis à jouer quelques airs avec des accords que j'inventai moi-même....
Tous mes ennuis sont venus de là...

Auteur: Satie Erik

Info: Écrits réunis par Ornella Volta, Éditions Champ Libre, 1981, p. 176

[ ils ont dit ] [ Personnel ]

 
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transposition linguistique

Antoine m'a toujours encouragé à ne pas me laisser intimider par Brecht. Le traducteur n'a pas à se replier sur une position modeste : certes il n'est qu'un passeur mais sa responsabilité est de faire traverser le temps au poète qu'il traduit. D'où la nécessité de se mesurer à lui comme écrivain. L'alternative n'est pas entre les belles infidèles des poètes [...] et les besogneuses littérales sous l'empire du 'Dramaturg'. Traduire c'est toujours la passion d'écrire et de rendre justice au poète par la justesse de la langue. Cette notion de justesse plus que d'exactitude, je la dois à Antoine. La justesse de ce qui s'ajuste, de ce qui est propice au jeu, de ce qui donne du jeu. Car toujours le texte est d'abord destiné à la scène.

Auteur: Recoing Eloi

Info: In Antoine Vitez, le devoir de traduire de Georges Banu

[ théatre ] [ adaptation à l'époque ]

 

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Ajouté à la BD par miguel