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illusion

Chaque vie est une erreur titubante entre deux mondes. L’instant où nous avons l’impression d’exister n’est que l’émergence passagère d’un flocon de stéréotype, d’une conséquence en train de se prendre pour une cause. 

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Céline", éd. Gallimard, 2001, page 105

[ parlêtre ] [ reconstitution mensongère ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

induction

L'aspect remarquable de ces motifs d'interférence est que l'information du moment et de l'endroit exacts où les cailloux ont frappé l'étang est répartie sur toute la surface de l'eau - et que l'endroit et le moment où les cailloux ont frappé l'étang peuvent être reconstitués à partir du motif.

Auteur: Pribram Karl H.

Info: The Form Within: My Point of View

[ reconstitution ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

émerveillement

Lorsque le ciel étoilé, une vue du grand large ou un vitrail aux rayons violets me fascinent, je suis enveloppée d'un amas de sens, de couleurs, de mots, de caresses, avec des touches légères, des parfums, des soupirs, des cadences qui surgissent, me prennent et m'emportent au-delà de ce que je vois, entends ou pense, L'objet "sublime" se dissout dans les ravissements d'une mémoire sans fond. C'est une telle mémoire qui, de point d'arrêt en point d'arrêt, de souvenir en souvenir, d'amour en amour, transfère cet objet jusqu'au point de reconstitution de l'éblouissement dans lequel je m'égare pour être.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Powers of Horror: An Essay on Abjection. Trad Mg

[ contemplation ] [ beauté du monde ] [ souvenirs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langage

Métaphore : Pour Jacques Lacan, il s'agit d'un mot pour un autre. Mais le mot substitué n'a pas totalement disparu, il reste présent dans la contamination du sens. C'est ce qu'on aime dans la métaphore. Elle intervient sans crier gare... Lautréamont l'a compris empoisonnant des générations de liseurs, la publicité également. Lacan ajoute : "il y a dans la métaphore un élément dynamique de cette opération de sorcière dont l'instrument est le signifiant et dont le but est une reconstitution après une crise du signifié" (si des x, aller revoir ce que sont signifiant et signifié). "Au commencement du monde étaient l'analogie et la métaphore" disait Baudelaire.

Auteur: Internet

Info:

[ catachrèse ] [ comparaison ]

 

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psychanalyse

Le monde intérieur ne se laisse pas seulement saisir en tant que mémoire, ou passé déposé; il ne fait pas que se rappeler à la conscience. Il constitue une permanente actualité, un éternel présent; ainsi, son ordre propre n'est pas celui de la reconstitution, mais de la "révélation". Fait d'importance capitale dans la psychologie de Jung, et particulièrement dans sa vision de l'expérience religieuse: toute "parole de Dieu", toute intervention d'une transcendance ne devient agissante, signifiante, que dans la mesure où elle adopte la langue des archétypes, où elle éveille en l'homme le plus intime. Loin donc d'être un lieu de rebut, l'inconscient devient une sorte de matrice pour la vie spirituelle.

Auteur: Tardan-Masquelier Ysé

Info: Jung et la question du sacré

[ religion ]

 

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enquête

Quand aucune catastrophe ne survient, on avance sans se retourner, on fixe la ligne d'horizon, droit devant. Quand un drame surgit, on rebrousse chemin, on revient hanter les lieux, on procède à la reconstitution. On veut comprendre l'origine de chaque geste, chaque décision. On rembobine cent fois. On devient le spécialiste du cause à effet. On traque, on dissèque, on autopsie. On veut tout savoir de la nature humaine, des ressorts intimes et collectifs qui font que ce qui arrive, arrive. Sociologue, flic ou écrivain, on ne sait plus, on délire, on veut comprendre comment on devient un chiffre dans des statistiques, une virgule dans le grand tout. Alors qu'on se croyait unique et immortel.


Auteur: Giraud Brigitte

Info: Vivre vite, Flammarion, p. 23

[ induction ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

écrivain

Car j’ai pris beaucoup d’intérêt, un intérêt enraciné dans une séduction véritable, à telle reconstruction que Sartre fait dans l’Être et le Néant du vécu du sado-masochisme. C’est extrêmement instructif, car c’est le développement même de ce qu’imagine celui qui n’a pas la structure perverse pour prendre appui sur le fantasme pervers, s’en délecter pour en justifier son propre désir, au point précis où ce désir est floué. En quoi quelque chose de clinique est atteint, mais sûrement pas la structure perverse elle-même. Il y faut l’expérience clinique, dont le manque ici fait la preuve de ce qui n’est pas accessible à la reconstitution : à la reconstitution subjective précisément, en rendant tangible la distorsion qui est inhérente à l’intuition et que seule peut réduire la référence à la structure.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Entretien avec Pierre Daix du 26 novembre 1966 publié dans Les Lettres Françaises n° 1159 du 1er au 7 décembre 1966

[ imaginaire ] [ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

filiation

Cependant, même sans contenu disponible, la mémoire est un instrument de deuil. Irrémédiablement liée à l’absence, à la mort et aux morts. La mémoire c’est même la seule chose qui nous reste de la mort d’autrui. Et de la mort on ne connaît que la mémoire des vivants. Mais cette mémoire-là, lieu où l’exercice quotidien s’accomplit à notre insu, n’a pas grand-chose à voir avec la reconstitution d’un passé historique. Elle est, cette mémoire, hantée par une absence fondatrice. Et de cette absence du mort à la mémoire il n’y a qu’un pas que vient combler sans effort l’oubli. Il porte alors nos existences.
Comment dire pourquoi il arrive qu’on puisse bien se passer d’un vivant et tellement moins bien du mort ? Où a-t-on mal d’une absence qui est cette part de l’autre qui nous blesse ? La mémoire a beau être blanche, et même silencieuse, elle n’en demeure pas moins. En elle persiste cette fraction intime qui nous anime tout en restant inassimilable.

Auteur: Olender Maurice

Info: Le fantôme dans la bibliothèque

[ shoah ] [ manque ] [ passé définitif ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

muse

Quid du jeune Socrate, de ses années de formation et, plus méconnu encore, de ses élans amoureux ?

C’est la question que s’est posée Armand D’Angour, professeur de lettres classiques à Oxford. Dans Socrates in Love, il entend lever le voile sur l’influence qu’aurait eu une femme, une certaine Aspasie, sur le philosophe athénien. [...]

Ce qui a d’abord mis la puce à l’oreille de l’auteur, c’est un texte de Platon, le Banquet, dans lequel différents orateurs sont invités à prononcer un discours sur l’amour. Quand vient le tour de Socrate, celui-ci évoque une femme qu’il aurait connue dans sa jeunesse, Diotime, et qui l’aurait "instruit des choses de l’amour". Jusqu’à présent, les hellénistes considéraient qu’il s’agissait d’un personnage de fiction.

Mais pour D’Angour, Diotime ferait en fait directement référence à Aspasie, une femme d’une grande érudition, contemporaine de Socrate. Tous deux se sont rencontrés à Athènes, lorsqu’ils avaient une vingtaine d’années. Aspasie, connue pour la finesse de ses raisonnements et ses qualités d’oratrice, fréquentait les hommes les plus influents de son époque. C’est ainsi qu’elle rencontra Socrate et le stratège Périclès, préférant le second au premier, dont elle fut la compagne pendant quinze ans. D’Angour soutient que les réflexions de Socrate sur la beauté, l’amour ou la transcendance lui auraient été en partie inspirées par ses échanges avec Aspasie.

Auteur: Toulet Pauline

Info: Newsletter de "Books" du 19.04.19

[ inspiration ] [ reconstitution ] [ biographie ] [ Grèce Antique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cosmogonie

Pour comprendre aussi complètement que possible ce dont il s’agit, il convient de se reporter avant tout à la tradition vêdique, qui est plus particulièrement explicite à cet égard : suivant celle-ci, en effet, "ce qui est épars", ce sont les membres du Purusha primordial qui fut divisé au premier sacrifice accompli par les Dêvas au commencement, et dont naquirent, par cette division même, tous les êtres manifestés. Il est évident que c’est là une description symbolique du passage de l’unité à la multiplicité, sans lequel il ne saurait effectivement y avoir aucune manifestation ; et l’on peut déjà se rendre compte par là que le "rassemblement de ce qui est épars", ou la reconstitution du Purusha tel qu’il était "avant le commencement", s’il est permis de s’exprimer ainsi, c’est-à-dire dans l’état non manifesté, n’est pas autre chose que le retour à l’unité principielle. Ce Purusha est identique à Prajâpati, le "Seigneur des êtres produits", ceux-ci étant tous issus de lui-même et étant par conséquent regardés en un certain sens comme sa "progéniture" ; il est aussi Vishwakarma, c’est-à-dire le "Grand Architecte de l’Univers", et, en tant que Vishwakarma, c’est lui-même qui accomplit le sacrifice en même temps qu’il en est la victime ; et, si l’on dit qu’il est sacrifié par les Dêvas, cela ne fait aucune différence en réalité, car les Dêvas ne sont en somme rien d’autre que les "puissances" qu’il porte en lui-même.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Symboles de la science sacrée", pages 283-284

[ processus initiatique ] [ védisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson