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oubli

L'amant est venu dans le lit, La boucle s'est déliée d'elle-même à l'instant; La robe, retenue par un cordon défait, N'a plus que recouvert légèrement les reins. Voilà tout, mon amie, ce que je me rappelle Du moment où mon corps était uni au sien; Mais qui il était, qui j'étais, Ce que fut le plaisir, Il ne m'en reste pas le moindre souvenir.

Auteur: Amaru Śaṅkarācārya

Info: La Centurie : Poèmes amoureux de l'Inde ancienne

[ femmes-hommes ]

 

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quête scientifique

Pour élaborer une bonne théorie biologique, il faut essayer de voir, à travers le fouillis produit par l'évolution, les mécanismes de base sous-jacents, tout en sachant qu'ils sont susceptibles d'être recouverts par d'autres mécanismes secondaires. Ce qui ressemble à un processus désespérément compliqué pour les physiciens est probablement ce que la nature a trouvé de plus simple, parce qu'elle ne pouvait que construire sur ce qui existait déjà.

Auteur: Crick Francis Harry Compton

Info: What Mad Pursuit (1990), 139.

[ rétroactive ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

guerre

8 février. Hier matin, maman est morte. Me voilà seule.
11 février : Ce matin, avec la concierge, j'ai transporté maman rue Marat.
5 mars : Les derniers jours, maman ne m'a presque pas adressé la parole. Elle restait couchée, la tête recouverte de sa couverture, toujours très sévère et exigeante... (...) Tu savais, bien sûr, que tu allais mourir, mais tu n'estimais pas nécessaire d'en parler.

Auteur: Moukhina Lena

Info: Le Journal de Léna

[ orpheline ]

 

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menace

On dit que les gens qui vivent sous un volcan ou sur une faille sismique ont une perception différente du temps, qu’une sorte d’urgence existentielle les habite et les pousse. Ils ont intériorisé l’imminence permanente de la catastrophe, l’idée qu’à chaque instant tout peut s’arrêter, tout peut être recouvert de cendres ou glisser vers les entrailles de la Terre ; ils vivent en conséquence, en sursis, en suspens.

Auteur: Larnaudie Mathieu

Info: Notre désir est sans remède

[ omniprésente ] [ moteur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sépulture

Dans chaque cimetière, il y a une division pour les pauvres, un petit carré mal entretenu, recouvert d’une lourde trappe, sans croix, sans nom, sans rien. Quelquefois un galet est posé par terre, un bouquet sec, un prénom est tracé à la craie sur le sol, une date. C’est tout. Il n’y a rien de plus émouvant que ces tombes. Ce sont peut-être les tombes de l’humanité. Il faut les aimer beaucoup.

Auteur: Vuillard Eric

Info: Tristesse de la terre

[ fosse commune ] [ inconnus ]

 

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tombeaux

Dans chaque cimetière, il y a une division pour les pauvres, un petit carré mal entretenu, recouvert d'une lourde trappe, sans croix, sans nom, sans rien. Quelquefois, un galet est posé par terre, un bouquet sec, un prénom est tracé à la craie sur le sol, une date. C'est tout. Il n'y a rien de plus émouvant que ces tombes. Ce sont peut-être les tombes de l'humanité. Il faut les aimer beaucoup.

Auteur: Vuillard Eric

Info: Tristesse de la terre

[ fosse commune ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sépulture

Dans chaque cimetière, il y a une division pour les pauvres, un petit carré mal entretenu, recouvert d’une lourde trappe, sans croix, sans nom, sans rien. Quelquefois un galet est posé par terre, un bouquet sec, un prénom est tracé à la craie sur le sol, une date. C’est tout. Il n’y a rien de plus émouvant que ces tombes. Ce sont peut-être les tombes de l’humanité. Il faut les aimer beaucoup.

Auteur: Vuillard Eric

Info: Tristesse de la terre

[ ex-voto ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vêtements

La vendeuse, une fille d'une vingtaine d'années au visage recouvert d'une épaisse couche de poudre et aux yeux fardés de mauve, la considérait d'un air méfiant. Ce jour-là, Razia portait une chemise d'homme sans col sur un pantalon brun extensible qui s'achevait malencontreusement avant le haut de ses chaussettes. La vendeuse jeta un rapide coup d’œil à ses propres vêtements, qu'elle lissa machinalement comme s'ils risquaient d'être contaminés par un terrible virus anti-mode.

Auteur: Ali Monica

Info: Sept Mers et Treize Rivières

[ femmes-entre-elles ]

 

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chronos

Le temps est plus fort que la douleur : il est le fleuve, elle est la rive. Le temps jette sans cesse ses alluvions sur la rive de la douleur et la recouvre. Puis, un jour, comme le veut la loi de la nature, de jeunes pousses se mettent à germer sur les alluvions du temps qui ont recouvert la douleur. Graines d'espoir, de chagrin, de souci, d'envie. Ces pousses crèvent la surface, écorchent le firmament. Le temps est tout puissant.

Auteur: Mahasweta Devi

Info: La mère du 1084, Babel, p.82

[ souffrance ] [ durée ]

 

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écrivain-sur-écrivain

Il se prit à songer à l'homme qui avait offert au monde cette oeuvre inépuisable, ce petit géant maladif, enchaîné à son lit, qui, avec l'énergie du moribond, avait rédigé son inestimable traité d'entomologie sociale dans une chambre hermétiquement close, enveloppé de vêtements et de couvertures, son bureau recouvert de calepins, de médicaments et d'opiacés. Voilà un homme dont la vie n'avait été qu'une suite de souffrances et qui, par la grâce toute-puissante de son art, les avait transformées en une musique sublime, inoubliable.

Auteur: Miller Henry

Info: Crazy Cock, sur Proust, 10/18, p. 171

[ éloge ]

 

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