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informatique

Une des expressions les plus redoutée des temps modernes est : "l'ordinateur ne marche plus".

Auteur: Augustine Norman

Info:

[ dépendance ]

 

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pouvoir ultime

"Une arme basée sur le Temps..." s'exclama Viktor Mulciber. "Bah, pourquoi pas ? La seule force que personne ne sache vaincre, ou lui résister, ou même la retourner. Qui tue tôt ou tard toutes les formes de vie. Avec une telle arme, tu pourrais devenir la personne la plus redoutée de l'histoire." "Je préfère être aimé", dit Root.  Mulciber haussa les épaules. "Tu es jeune". 

Auteur: Pynchon Thomas

Info: “Against the Day”, p.658, Penguin (2012).

[ désillusion ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

idéation

Comme disait Hofmannsthal : "La profondeur doit se cacher. Où cela ? A la surface. [...]

La parole relie la trace visible à la chose invisible, à la chose absente, à la chose désirée ou redoutée, comme une fragile passerelle jetée sur le vide.

Aussi le juste emploi du langage, selon moi, est-il celui qui permet de s'approcher des choses (présentes ou absentes) avec discrétion, attention et prudence, en respectant ce que les choses (présentes ou absentes) communiquent sans le secours des mots.

Auteur: Calvino Italo

Info: Leçons américaines "exactitude"

[ conceptualisation sémantique ] [ littérature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

introspection

Il est essentiel de prendre soin de ce ciel en nous, invisible aux autres, de ce sanctuaire que la vie nous a édifié et que peuplent les messagers, ceux qui, de façon multiple, nous ont inspirés, conduits vers le meilleur de nous-mêmes.
Dans tous les lieux habités par la souffrance se trouvent aussi les gués, les seuils de passage, les intenses nœuds de mystère. Ces zones tant redoutées recèlent pourtant le secret de notre être au monde, ou comme l'exprime la pensée mythologique : là où se tiennent tapis les dragons sont dissimulés les trésors.
L'espoir ne doit plus être tourné vers l'avenir mais vers l'invisible. Seul celui qui se penche vers son cœur comme vers un puits profond retrouve la trace perdue.

Auteur: Singer Christiane

Info: Dans "Choisis la vie et tu vivras!"

[ symbolique ] [ foi ] [ reconnaissance ] [ monde intérieur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

canoter

La barque glisse sur l’eau régulièrement, un train sur des rails. Depuis qu’il est là, son corps a eu le temps de s’accommoder à l’exercice, il a fait du muscle, dirait sa mère. Du muscle, mais pas seulement : le geste est fluide et assuré. Janvier maîtrise son embarcation, elle file à travers les rues silencieuses, on ne sent plus les coups de rame.

Après les avoir redoutées, ce sont désormais les périodes qu’il préfère, les grandes marées, il les attend, quand on ne peut plus circuler à pied et que l’eau pénètre partout. Alors on ne voit plus les murs décrépis, les objets qui jonchent le sol, les maisons qui menacent de s’effondrer, les trottoirs détruits. Inondée, la ville rutile, comme neuve.

Auteur: Dordor Charlotte

Info: Le retour de Janvier - Incipit

[ embarcation urbaine ] [ science-fiction ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

conscience

La vérité palpite, subjuguée et silencieuse. Dissimulée dans les recoins les plus sombres de son esprit, oubliée dans d'anciennes archives judiciaires, recouverte par les confus rapports oraculaires ou simplement prisonnière de la répression ou de l'ignorance, comme s'il s'agissait de l'un de ces animaux qui hibernent longtemps sans se manifester, mais qui même dans cet état restent vivants. (...)
La vérité. Cette chose si désirée et en même temps si redoutée. Parfois par méchanceté, d'autres fois par douleur ou simplement parce que le temps a étendu dessus son voile fatal pour la dissimuler, elle gît, opprimée, d'autant plus forte qu'elle est cachée. Parce qu'elle ne sait pas mourir. Elle a beau pouvoir être réduite au silence, dissimulée ou oubliée, elle n'en crie pas moins, à sa façon, pour se faire remarquer, pour rappeler son existence.

Auteur: Rolon Gabriel

Info: La maison des belles personnes

[ exactitude ]

 

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fiction

Selon l’étude proposée par M. Harris Williams dans son article Underlying Pattern in Bion’s "A Memoir of the future”, dans un paysage de guerre qui, métaphoriquement, semble représenter le moment préhistorique où les couches crétacées vont se transformer en alluvions et où l’humanité va succéder aux dinosaures, l’expérience redoutée comme dangereuse semble être l’union entre les "prénatals" et les "post-natals".
Parmi ces "personnages" du Groupe de voix internes de Bion, les "prénatals" sont, par définition, capables d’éprouver mais pas de penser ; les "post-natals" sont au contraire équipés pour les premières tentatives de compréhension.
Les "post-natals" qui, à la naissance, héritent de la "cloison" d’une séparation reconnue, à travers laquelle la crainte de la destruction réciproque ne peut pénétrer, semblent avoir la responsabilité de la traduction en métaphore de la "réalité somitique". En effet, les "somites", éléments de psyché-corps comprenant le fœtus, ne peuvent dire leur "ressenti intérieur", leur importante réalité physique. Comme l’affirme Bion, ils dépendent de la reconnaissance d’âmes post-natales.

Auteur: Neri Claudio

Info: Dans "Lire Bion", page 205

[ croissance ] [ chair-esprit ] [ appareil à penser les pensées ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

romantisme

À ce moment-là, il satisfaisait une curiosité voluptueuse en connaissant les plaisirs des gens qui vivent par l’amour. Il avait cru qu’il pourrait s’en tenir là, qu’il ne serait pas obligé d’en apprendre les douleurs ; comme maintenant le charme d’Odette lui était peu de chose auprès de cette formidable terreur qui le prolongeait comme un trouble halo, cette immense angoisse de ne pas savoir à tous moments ce qu’elle avait fait, de ne pas la posséder partout et toujours ! Hélas, il se rappela l’accent dont elle s’était écriée : "Mais je pourrai toujours vous voir, je suis toujours libre !" elle qui ne l’était plus jamais ! l’intérêt, la curiosité qu’elle avait eu pour sa vie à lui, le désir passionné qu’il lui fît la faveur — redoutée au contraire par lui en ce temps-là comme une cause d’ennuyeux dérangements — de l’y laisser pénétrer ; comme elle avait été obligée de le prier pour qu’il se laissât mener chez les Verdurin ; et, quand il la faisait venir chez lui une fois par mois.

Auteur: Proust Marcel

Info: A la recherche du temps perdu, tome 1, 2ème partie : Du Côté de chez Swann II : Un amour de Swann

[ femmes-hommes ] [ théorie-pratique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décharné

Impossible, quoi qu'il en soit, de comprendre l'objet de ces stigmatisations du "gros" sans mesurer la vision tout aussi redoutée du "maigre". L'obligation affirmée d'un "équilibre". [...] Le danger de cette maigreur serait de faire disparaître ce qu'une graisse "normale" est censée promouvoir : volume et modulation de formes. D'où la description fortement alarmée de la maigreur elle-même : "exténuation extrême" du corps, reconnaissable à "la lâcheté de la peau lorsque, étant attirée haut avec le bout des doigts, se sépare facilement d'avec la chair". D'où encore la sanction sociale possible de cette maigreur : le renvoi brutal de Hosse Clichtove comme "confesseur royal" en 1517 pour "excès de maigreur", ou l'ironie de Brantôme sur ces femmes "si décharnées que le plaisir et la tentation en sont bientôt passés" ; voire celle de l'Arétin, sur la "garce du couvent", femme jugée "revêche et sans grâce" que la maigreur transformerait en "figure de possédée". La maigreur alarme, rappelle la famine, la peste, les décharnements. Elle est dessèchement, aspérité, faiblesse, ce qui, dans l'imaginaire ancien, s'oppose aux ressorts de la vie. Elle profile l'inéluctable, le chemin de la vieillesse, celui de la mort : "Il n'y a rien qui dessèche comme l'âge bien que ce soit lentement."

Auteur: Vigarello Georges

Info: Les métamorphoses du gras : Histoire de l'obésité du Moyen Age au XXe siècle

[ inquiétante ] [ mince ] [ émacié ]

 

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femme-par-femme

Je ne peux m'empêcher de penser que, peut-être, Anne Frank aurait souri de lire qu'un négationniste affirma, comme preuve ultime de falsification, qu'aucune jeune fille de quinze ans n'aurait été capable de penser et encore moins d'écrire ce qu'il avait lu dans le Journal : c'était bien trop intelligent et irrévérencieux, pour une gamine.

L’irrévérence des jeunes filles devrait être l'objet de toutes nos attentions, elle devrait être archivée et transmise. Il faudrait les chérir, ces trop courtes années durant lesquelles les jeunes filles ignorent la prudence, le respect et le remords. Elles mentent avec métier et sans état d'âme, mangent avec les doigts, grimpent sur des toits et, bras dessus bras dessous, elles prennent toute la place sur les trottoirs. Leur seule peur est de nous ressembler. De devenir ces êtres à bout de souffle qui se plaignent qu'elles "ne manquent pas d'air".

Les parents aiment à raconter les mots d'enfants de leurs tout-petits ; ils s'émeuvent de leur fantaisie, de leur drôlerie. L'adolescence à venir, elle, est redoutée à la façon d'une maladie, d'une comète menaçant le paysage, dévastatrice. Comme nous la craignons, l'extralucidité adolescente, ce regard de "voyant" qui met à nu nos compromis.

Relire son journal intime, c'est se confronter à l'adolescente qu'on a été. Lui ferait-on honte, ou de la peine ? A-t-on baissé les bras ? Est-on devenue sage, trop sage, par manque de courage ? Il faudrait relire régulièrement son journal pour rester à la hauteur de son adolescence. 


Auteur: Lafon Lola

Info: Quand tu écouteras cette chanson, pp.188-190

[ génie de la puberté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel