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réintégration

Chaque matin, lucidité oblige, je refais mon plein d'illusions.

Auteur: Archet Anne

Info: Aphorismes

[ réveil ]

 

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lecture

Une romancière confiait à un ami : "Ne le dites pas, mais j'aime surtout les vingt premières pages d'un roman et les vingt dernières ; pour l'intervalle, je le refais moi-même en y rêvant dessus."

Auteur: Guitton Jean

Info: Le travail intellectuel

[ imagination ] [ tronquée ]

 

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être humain

L'amour est un champ de mines. Tu fais un pas et tu te fais mettre en pièces, tu te refais une santé et stupidement te refais un pas. J'imagine que c'est la nature humaine. Cela blesse tellement d'être seul que nous préférons exploser plutôt qu'être seuls ou célibataire.

Auteur: Internet

Info: Dit par Welles Kate, personnage de la série Famke Janssen

[ pensée-de-femme ] [ blessés ] [ passion ] [ idéal ]

 

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rumination

Deux jours plus tard, il n'était pas encore parvenu à se débarrasser de cet arrière-goût désagréable. Et bien que légèrement atténué le troisième jour, ce sentiment restait en lui comme un résidu amer qui, pendant la journée, refaisait surface de temps à autre. Il ressentait ce qu'il considérait comme un affront encore plus durement que s'il avait été violemment critiqué par un professionnel.

Auteur: Matsumoto Seicho

Info: La Voix

[ rancoeur ] [ blessure ] [ mentale ]

 

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paroles muettes

Le silence du Dieu infini parlait. Aigu mais suave, constant, sans aspérités, entièrement traversé par des sons horizontaux et obliques. Des milliers de résonances avaient la même hauteur et la même intensité, la même absence de hâte, douce nuit, sainte nuit.

Et là le destin des animaux se faisait et se refaisait : celui d'aimer sans savoir qu'ils aimaient. La douceur des brutes comprenait l'innocence des enfants. Et, avant les Rois, ils offraient au nouveau-né ce qu'ils possédaient : le grand regard qu'ils ont et la tiédeur du ventre qu'ils sont.

Auteur: Lispector Clarice

Info: In "Comment sont nées les étoiles", éd. des femmes, p. 97 - trad. J. et T. Thiériot

[ nativité ] [ paix ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

écriture

Je ne puis parler de mes romans à personne durant le temps où je les compose. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas de l'ordre du langage parlé. Je ne vois mes personnages, je ne les entends, que dans le silence intérieur. Chaque fois qu'il m'est arrivé de parler d'un roman en train, je le trahissais : c'est un autre roman que je refaisais, et c'est un troisième qui se fabriquait dans l'esprit de mes interlocuteurs... Au reste, je ne me presse pas. Si l'art est chargé d'exprimer la vie, encore faut-il prendre le temps de vivre.

Auteur: Gadenne Paul

Info: A propos du roman

[ secret ]

 

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punition

<acidwar> la nuit dernière, Tony et moi on s'est arrêté pour acheter des bières
<acidwar> on ressort du magaze et y'a un gnière en train d'écrire un PV dans le parking
<acidwar> Tony lui va contre et lui demande la raison du PV, le gars explique que la voiture est sur une place illégale
<acidwar> Tony commence à l'insulter et lui dit de se la foutre au cul, du coup le gars lui remets un PV pour insulte.
<Nuzzler> haha
<acidwar> alors Tony en rajoute une, puis deux couches, etc... chaque fois le gars refais un PV
<acidwar> 14 tickets plus tard, le gars et s'en va
<dendyh0> ...
<acidwar> et nous deux morts de rire nous retournons à la voiture de Tony un peu plus loin, laissant un pauvre gars avec 14 contredanses sur son pare-brise :D
<dendyh0> AHAHAHAHAHAHAHA
<Nuzzler> ROFL!!

Auteur: Internet

Info:

[ blagues ] [ PV ] [ dialogue-web ]

 

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oser

Il meurt lentement

celui qui ne voyage pas,

celui qui ne lit pas,

celui qui n'écoute pas de musique,

celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.



Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre,

celui qui ne se laisse jamais aider.



Il meurt lentement celui qui devient esclave de l'habitude

refaisant tous les jours les mêmes chemins,

celui qui ne change jamais de repère,

ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements

ou qui ne parle jamais à un inconnu.



Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d'émotions,

celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les cœurs blessés.



Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour,

celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves,

celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés.



Vis maintenant!

Risque toi aujourd'hui !

Agis tout de suite !

Ne te laisse pas mourir lentement !

Ne te prive pas d'être heureux !

Auteur: Neruda Pablo

Info:

[ poème ] [ vivre ] [ aventurer ]

 

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chef d'oeuvre

Le talent n'est qu'une aptitude qui se développe. On peut en acquérir deux ou trois fois plus qu'on en a. "J'apprends tous les jours à écrire", disait Buffon, qui ajoutait, d'ailleurs, ce mot si vrai : "Le génie n'est qu'une longue patience."
Qui a travaillé plus sa forme que Boileau ? Et il n'était pas le seul à faire difficilement des vers faciles. La Fontaine n'a atteint le naturel qu'en refaisant près de dix fois la même fable. Taine, qui a feuilleté ses manuscrits à la Bibliothèque nationale, était épouvanté de les voir noircis de ratures. La Bruyère n'a publié qu'un livre qui est parfait. Pascal est le dernier mot de la netteté condensée, qu'on ne réalise que par le labeur.
Montesquieu se raturait sans cesse. Chateaubriand nous apprend qu'il a refait jusqu'à dix fois la même page. Buffon recopia dix-huit fois ses Époques de la nature. Flaubert, on le sait, s'est tué à la peine. Pascal nous dit qu'il a refait jusqu'à quinze fois certaines Provinciales.
Si tous nos classiques avaient raconté leus procédés de composition, on verrait que Flaubert n'a pas été le seul à lutter contre les tortures de la phrase. Le style de la plupart des grands prosateurs sent le travail. Le travail est visible dans Boileau, Montesquieu, Buffon. Il n'y a guère que La Fontaine qui échappe à cette loi et chez qui le travail ne se sente pas. Or, c'est précisément celui qui a le plus travaillé !
Le principe de l'effort au travail, du continuel raturage est donc indiscutable. Il faut l'adopter a priori, aveuglément.

Auteur: Albalat

Info:

[ souffle ] [ peaufiner ]

 

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auto-observation

Je comprends le mécanisme de ma propre pensée. Je sais précisément comment je sais, et cette compréhension est récursive. Je comprends la régression infinie de cette connaissance de soi, non pas en procédant pas à pas sans fin, mais en appréhendant la limite. La nature de la cognition récursive est claire pour moi. Une nouvelle signification du terme "connaissance de soi".

Fiat logos. Je connais mon esprit sous la forme d'un langage plus expressif que tout ce que j'avais imaginé jusque là. Comme Dieu qui crée l'ordre à partir du chaos via une simple parole, je me refais une beauté avec ce langage. Il est méta-descriptif et auto-éditable ; non seulement il peut décrire la pensée, mais il peut aussi décrire et modifier ses propres opérations, à tous les niveaux. Je me demande ce que Gödel aurait donné pour avoir accès à ce langage, où la modification d'un énoncé entraîne l'ajustement de toute la grammaire.

Avec cette approche et cet idiome, je peux voir comment mon esprit fonctionne. Je ne prétends pas voir mes propres neurones fonctionner ; de telles affirmations appartiennent à John Lilly et à ses expériences sur le LSD dans les années soixante. Ce que je peux faire, c'est percevoir les gestalts ; je vois les structures mentales se former, interagir. Je me vois penser, et je vois les équations qui décrivent ma pensée, et je me vois comprendre les équations, et je vois comment les équations décrivent le fait qu'elles peuvent être comprises.

Je sais comment elles composent mes pensées.

Ces pensées-là.  

Auteur: Chiang Ted

Info: Stories of Your Life and Others

[ introspection ]

 

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Ajouté à la BD par miguel