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ego

On ne s'ennuie qu'avec les autres, jamais avec soi-même.

Auteur: Bure Véronique de

Info: Un clafoutis aux tomates cerises

[ refuge ] [ monde intérieur ]

 

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indépendance

Une personne large d'esprit trouve ses aises même dans un endroit exigu.

Auteur: Kwong Kuen Shan

Info: Le Chat Zen

[ refuge ] [ monde intérieur ]

 

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réparties

Alexandre Dumas venait de déjeuner chez un ministre. On lui demandait s'il avait été content de la réception :
- Sans moi je me serai ennuyé.

Auteur: Larchey Lorédan

Info: L'esprit de tout le monde

[ refuge ] [ ego ] [ monde intérieur ]

 
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recueillement

Quand j'ai dit : "la Solitude est sainte", je n'ai pas entendu par solitude une séparation du monde et un oubli entier des hommes et de la Société, mais une retraite où l'âme se puisse recueillir en elle-même, puisse jouir de ses propres facultés et rassembler ses forces pour produire quelque chose de grand.

Auteur: Vigny Alfred de

Info: Journal d'un poète

[ puissance intérieure ] [ refuge intime ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

imaginaire

Il y a des îles bleues, des pays à la vie démesurée, même si moi je ne les ai pas vraiment rencontrés et sans doute ils sont en nous aussi, ou seulement en nous, je ne sais pas. Mais je sais, oui, pour les avoir rencontrées, des régions où les cyclamens sauvages poussent au bord des ruisseaux dans les bois acacia, et on les cherche, et on se perd, et on les trouve.

Auteur: Cagnati Inès

Info: Génie la folle, Éditions Rombaldi 1977, dans la préface

[ vie intérieure ] [ refuge ] [ paradis ]

 

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indépendance

Je ne me suis jamais senti seul. J'ai été dans une pièce, me suis senti suicidaire. J'ai été déprimé. Je me suis senti très mal, très mal au-delà de tout, mais je n'ai jamais ressenti que quelqu'un d'autre puisse entrer dans cette pièce et guérir ce qui me tourmente... ou plus de gens même qui viendraient dans cette pièce. En d'autres termes la solitude est un truc qui ne m'a jamais dérangé, parce que j'ai toujours eu cette terrible envie de solitude. C'est en étant à une fête, ou dans un stade rempli de gens qui acclament je ne sais quoi, que je peux me sentir seul. Je cite Ibsen : "Les hommes les plus forts sont les plus seuls." Je n'ai jamais pensé : "Une belle blonde va venir me faire une branlette, me caresser les couilles, et je me sentirai bien." Non, ça n'aidera pas. Vous connaissez la foule typique, "Wow, c'est vendredi soir, que vas-tu faire ? Rester assis là ?" Eh ben oui. Parce qu'il n'y a rien dehors. De la stupidité. Des gens stupides qui se mêlent à des gens stupides. Qu'ils se stupidifient eux-mêmes. Je n'ai jamais été dérangé par le besoin de me précipiter dans la nuit. Je me suis caché dans les bars, parce que je ne voulais pas me cacher dans les usines. C'est tout. Désolé pour ces millions de gens, mais je n'ai jamais été seul. Je m'aime bien. Je suis la meilleure forme de divertissement que j'ai. Allez, buvons encore !

Auteur: Bukowski Charles

Info:

[ monde intérieur ] [ refuge ] [ isolement ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

moi-sujet

Au premier instant de répit, dès que je n'ai plus besoin de surveiller ma marche, pour éviter des véhicules ou ne pas gêner les passants, dès que je n'ai plus à parler au premier venu, ni la pénible obligation de franchir une porte toute proche - alors je pars de nouveau sur les eaux du rêve, comme un bateau de papier à bouts pointus, et je retourne une nouvelle fois à l'illusion languissante qui avait bercé ma vague conscience du matin naissant, au son des carrioles qui légumisent.

C'est alors, au beau milieu de la vie, que le rêve déploie ses vastes cinémas. Je descends une rue irréelle de la Ville Basse, et la réalité des vies qui n'existent pas m'enveloppe tendrement le front d'un chiffon blanc de fausses réminiscences. Je suis navigateur, sur une mer ignorée de moi-même. J'ai triomphé de tout, là où je ne suis jamais allé. Et c'est une brise nouvelle que cette somnolence dans laquelle je peux avancer, penché en avant pour cette marche sur l'impossible.

Chacun de nous a son propre alcool. Je trouve assez d'alcool dans le fait d'exister. Ivre de me sentir, j'erre et marche bien droit. Si c'est l'heure, je reviens à mon bureau, comme tout le monde. Si ce n'est pas l'heure encore, je vais jusqu'au fleuve pour regarder le fleuve, comme tout le monde. Je suis pareil. Et derrière tout cela, il y a mon ciel, où je me constelle en cachette et où je possède mon infini.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Le livre de l'intranquillité

[ refuge intérieur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel