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fierté

J'avais besoin d'attention, mais je refusais de m'humilier en la demandant.

Auteur: Moshfegh Ottessa

Info: My Year of Rest and Relaxation

[ rapports humains ]

 

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égoïsme

Jeune, je me suis souvent cru avoir le talent que je refusais aux autres. Quand j'y pense aujourd'hui je me dis que c'était nécessaire.

Auteur: MG

Info: oct. 2008

[ têtu ] [ obstination ]

 

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alcool

Plusieurs fois, Mitrofanov et Pototski m’ont invité à boire. Mais je refusais. Sans trop de difficultés. Je m’abstiens facilement devant le premier verre. C’est aux suivants que je suis incapable de renoncer. Le moteur est bon, mais les freins sont hors d’usage.

Auteur: Dovlatov Sergueï

Info: Le domaine Pouchkine, p.73

[ plaisir ] [ boit-sans-soif ] [ poivrot ] [ irrépressible ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anorexie

Un jour, j'ai arrêté de manger. Je me suis enfermée dans une boite puis dans une autre. De plus en plus sombre. Je n'ai jamais trouvé ce qui s'y cachait. Peut-être qu'elles étaient vides. Peut-être que c'est ça mon problème. Le vide. Peut-être que je voulais simplement qu'on me voie, alors je me suis rendue malade. Peut-être que je ne trouvais pas de sens. Peut-être que je refusais de grandir. Peut-être que mes parents ont merdé quelque part.

Auteur: Loulou Robert

Info: Bianca

 

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Ajouté à la BD par miguel

maturité

Je les regardai sortir de l'eau : on luisait de partout, on avait la peau douce et on était jeunes, on ne savait pas la défaite. Je voulais qu'ils veuillent de moi. Mais je refusais que ce soit par pitié. Et pourtant, malgré leurs corps et leurs esprits lisses et intacts, il leur manquait quelque chose : au fond, rien ne les avait jamais éprouvés. Lorsque, pour finir, l'adversité se mettrait de la partie, il serait peut-être trop tard. Ou alors, elle frapperait trop fort. Alors que moi, j'étais prêt. Enfin, peut-être.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Souvenirs d'un pas grand-chose p 239 Livre de Poche

[ expérience ] [ contemplation ]

 

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couple

Je sais comme l'amour peut faire mal et j'aurai dû te parler. J'ai préféré le silence. Le silence semble souvent une solution convenable parce qu'il est facile. Je comprends une fois de plus qu'il est surtout lâcheté qui nourrit nos obscurités. J'ai été lâche. C'était plus simple pour moi de faire celle qui n'a rien vu et de te laisser te dépatouiller dans ton coin. Pire encore, même si je refusais de me l'avouer, c'était flatteur de te savoir épris de moi et de te laisser espérer. Au nom de notre amitié, j'aurais dû avoir le courage de mettre les choses au clair. Je suis désolé.

Auteur: Defossez Jean-Marie

Info: Obscurités, Les Arckans

[ dialogue ]

 

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viol

Ménécratis la douce était toute alanguie :
Son bras faisait un cercle autour de son visage :
Je ne pus m'empêcher de sauter sur son lit.
Puis, ayant assouvi la moitié de ma rage,
La belle enfant sortit enfin de son sommeil
Et fit dans mes cheveux un terrible ravage.
Mais elle eut beau lutter, je parvins à mes fins.
Elle me dit alors, pris par un gros chagrin :
"Tu t'es bien fait plaisir ! Dire que je refusais
Ton désir malgré l'or que tu me proposais.
Fiche le camp d'ici, rejoins d'autres minettes !
Des baiseurs de Cypris, voilà ce que vous êtes !"

Auteur: Paul le Silentiaire

Info: Après l'amour

 

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nature

Je faisais des incursions hebdomadaires dans les villes pour prendre de l'essence et faire quelques provisions, mais je ne m'attardais jamais dans la "syphilisation". Pendant les cinq mois qui suivirent, mes contacts avec l'espèce humaine se limitèrent à "Donnez-moi une bière" et "Faites le plein". J'évitais les femmes sans même y penser. Mon instinct originel était intact, mais je me refusais absolument à être proche de quiconque. Quand j'y ai réfléchi plus tard, j'ai réalisé que j'avais vécu sans en avoir conscience deux ans et demi de célibat, comme un dédommagement partiel pour homicide. Les mots que j'ai lus par la suite et qui me définissaient le mieux étaient : "blessé capable de marcher".

Auteur: Peacock Doug

Info: Mes années grizzly

[ thérapie ]

 

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dialogue

Si tu viens me voir, pourquoi ne me souhaites-tu pas le bonjour, ex-percepteur d'impôts ? dit Woland d'un ton sévère.

- Parce que je ne veux rien te souhaiter de bon ! répliqua l'autre avec audace.

- Mais il y a une chose dont il faut que tu prennes ton parti, répondit Woland dont la bouche dessina un sourire ironique. A peine est-tu apparu sur ce toit que tu as commis une bourde, et je vais te dire laquelle. Le ton sur lequel tu as parlé semblait signifier que tu refusais les ombres, ainsi que le mal. Aie donc la bonté de réfléchir à cette question : à quoi servirait ton bien, si le mal n'existait pas, et à quoi ressemblerait la terre, si on en effaçait les ombres ? Les ombres ne sont-elles pas produites par les objets, et par les hommes ? Voici l'ombre de mon épée. Mais il y a aussi les ombres des arbres et des êtres vivants. Veux-tu donc dépouiller tout le globe terrestre, balayer de sa surface tous les arbres et tout ce qui vit, à cause de cette lubie que tu as de vouloir te délecter de pure lumière ? T'es bête.

- Je ne discuterai pas avec toi, vieux sophiste, répondit Matthieu Lévi.

- Et tu ne peux pas discuter avec moi, pour la raison que je viens d'indiquer : tu es bête, répondit Woland, puis il reprit : Bon, sois bref, car tu m'ennuies. Pourquoi est-tu venu ?

Auteur: Boulgakov Mikhaïl

Info: Le Maître et Marguerite

[ confrontation ] [ affrontement ]

 
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Ajouté à la BD par miguel