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insulte

Mes collègue sont à peu près tous de de pauvres crétins sphériques.

-  Pourquoi sphériques ?

-  Parce qu'ils sont aussi cons, quel que soit l'angle sous lequel on les regarde.

Auteur: Zwicky Fritz

Info:

[ bêtise ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

parano

Barry fixa le sol, se passa la main dans les cheveux et dit :
- Si un homme t'aborde dans la rue et te demande une adresse, il est perdu ou il t'interroge ?
Je souris.
- Big Brother.
- Il te regarde.

Auteur: Peace David

Info: 1974

[ méfiant ]

 

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gêne

Un sage donna à 2 hommes un coq chacun. Il leur dit : - Allez les tuer à l'abri des regards. L'un va tuer le sien derrière la clôture. L'autre cherche un endroit en vain pendant plusieurs jours. Le sage lui demande : pourquoi ne l'as-tu pas tué ? - Partout où je vais le coq me regarde.

Auteur: Internet

Info: Histoire Sikh

[ conscience ] [ témoin ] [ homme-animal ] [ meurtre ]

 

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littérature

La vie, mode d'emploi s'ouvre sur une citation de Michael Strogoff de Jules Verne : "Regarde de tous tes yeux, regarde."  Si cet ouvrage, qu'Italo Calvino a qualifié de "dernier événement véritable dans l'histoire du roman jusqu'à présent", échoue finalement en tant que "mode d'emploi", il réussit incontestablement à interroger nos "itinéraires obstinés" et nos "progressions sans fin", ainsi que notre inexplicable capacité - et il n'y a pas de meilleur exemple que celui de son créateur - à regarder droit dans les ténèbres et, avec une lueur résolue dans les yeux, et à les appeler lumière.

Auteur: Hunt Laird

Info: https://wordswithoutborders.org/. 4 Gentle Persuasions: An Annotated List of 4 Quotations from the Works of Georges Perec, 28 janv 2010

[ dualité ] [ éloge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

- J'ai un truc à te dire, me chuchote-t-il.
Je fais courir les doigts sur les tendons de sa main et je le regarde.
- Je suis peut-être bien amoureux de toi.(il a un petit sourire.) Mais bon, j'attends d'être sûr pour te l'annoncer...
- Ça me paraît raisonnable, approuvé-je en souriant à mon tour. Il te faudrait un papier pour lister les pour et les contre, un truc comme ça.
Je sens le rire secouer sa cage thoracique. Son nez glisse le long de ma mâchoire, ses lèvres se pressent derrière mon oreille.
- Peut-être bien que je suis déjà sûr et que je veux juste éviter de te faire peur.
J'ai un petit rire.
- C'est que tu me connais mal.
- Très bien. Alors, je t'aime.

Auteur: Roth Veronica

Info: Divergent, tome 1

[ adolescent ]

 

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séduction

- J'ai un truc à te dire, me chuchote-t-il.

Je fais courir les doigts sur les tendons de sa main et je le regarde.

- Je suis peut-être bien amoureux de toi. (il a un petit sourire.) Mais bon, j'attends d'être sûr pour te l'annoncer...

- Ça me paraît raisonnable, approuvé-je en souriant à mon tour. Il te faudrait un papier pour lister les pour et les contre, un truc comme ça.

Je sens le rire secouer sa cage thoracique. Son nez glisse le long de ma mâchoire, ses lèvres se pressent derrière mon oreille.

- Peut-être bien que je suis déjà sûr et que je veux juste éviter de te faire peur.

J'ai un petit rire.

- C'est que tu me connais mal.

- Très bien. Alors, je t'aime.


Auteur: Roth Veronica

Info: Divergente, tome 1

[ adolescente ] [ jeu ] [ puberté ] [ ludique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

littérature

- Rabelais, dit-il, est le premier écrivain à l'ère de l'imprimerie. Comme Luther est le dernier écrivain de l'ère manuscrite. Bien sûr, dit-il, sans l'imprimerie Luther serait resté un simple moine hérétique. L'imprimerie, dit-il, en ôtant la mousse à la surface de sa tasse, a fait de Luther le puissant qu'il est devenu mais c'était essentiellement un prédicateur, et non un écrivain. Il connaissait son public et écrivait pour lui. Rabelais, lui, dit-il en suçant sa cuiller, a compris ce que signifiait pour l'écrivain ce nouveau miracle qui était l'imprimerie. Ça signifiait avoir gagné le monde et perdu le public. Ne plus savoir qui vous lisait ni pourquoi. Ne plus savoir pour qui vous écriviez. Rabelais, dit-il, trouvait ça insupportable, comique et délectable, tout ça en même temps. - Tu comptes écrire sur Rabelais ? demande-t-elle. - Oui, dit-il. Je crois que oui. Je voudrais expliquer aux gens sa modernité. Ce qu'il signifie et devrait signifier pour nous tous, maintenant. Il la regarde. Elle sourit.

Auteur: Josipovici Gabriel David

Info: Tout passe

[ évolution ] [ historique ] [ lecture ]

 
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torture

Avec le même soin que j’emploie à disposer mes arrosoirs pour les martins ou des mangeoires secrètes dans les fourrés pour les coqs des bois, je place la tortue sur le dos. Je la cale avec des pierres, longuement, de telle façon qu’elle ne puisse se retourner – pour un peu je maçonnerais. Je la cale et la regarde. Peut-être que je l’aime alors, d’un immonde amour ? Millimètre après millimètre, j’introduis mon canif dans la membrane assez molle qui lui recouvre le ventre. Je transpire lourd. Je suis heureux. J’enfonce la lame juste assez pour que ce soit une blessure mortelle mais lente. Ah, je sais m’arrêter ! Je connais ce moment à un degré de jouissance qui ne pourrait être dépassé. Deux jours maintenant, trois, la tortue agonisera. Elle mourra chaque jour, d'un jour de mort. Elle cuira - par sa plaie. Dans cette plaie le soleil se glissera et tout en même temps pesant et léger et abominable et tendre, ne faisant jamais plus que la tâche quotidienne, mesuré, caressant, il saccagera le corps, montant à mesure vers le cœur, vers les déserts de la soif de l'estomac, tous rayons pointés, tel un porc-épic d'or. Je sais cela. C’est presque comme si je le vivais. Quand ce n’est pas la saison des vanilliers, je reviens souvent au crépuscule pour contempler ma moribonde et j’ai d’admirables ruses pour exciter en elle un appétit d’espérance, avec des feuilles, de la mousse ou même de l’eau, afin qu’elle meure plus lentement et plus sombrement encore. Quand les vanilliers sont en leurs fleurs ou, parfois, au début de leurs fleurs, quelque chose m’en empêche – une sorte de honte... Une seule fois, j’ai manqué mon coup. C’était dans le haut de la colline. La tortue réussit à se libérer. Lorsque je montai le lendemain, elle avait disparu. J’en tombai malade.

Auteur: Masson Loys

Info: "Les tortues", éditions de l'Arbre vengeur, 2021, pages 28-29

[ agonie ] [ homme-animal ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

art pictural

Or les plus beaux dessins de Kalmykov datent de cette période. Les femmes y ressemblent à des palmiers ou à des fruits du Sud. Elles ont les mains fines, les yeux en amande. De haute taille, debout ou couchées, elles emplissent toute la surface de la feuille. Quelques-unes ont des ailes, telles des fées. D'autres sont simplement des femmes. Sur des dessins publiés, le long et lourd vêtement d'intérieur n'est que jeté sur les épaules. Il laisse voir la jambe, la poitrine, le torse. La femme porte un vase de style oriental comme on en fait dans les montagnes. Sur une petite table, un candélabre allumé (on dirait un rameau avec trois fleurs écloses) et un livre ouvert avec un signet. Dans le silence de la nuit, où va donc cette belle solitaire, que suit - chien ou chat ?- une créature étrange. Un autre dessin est intitulé Jazz lunaire. Une blonde élancée, douce et froide (il est à présumer que Kalmykov n'admettait qu'un seul type de beauté féminine), avec des ailes de papillon, porte sur un plateau une bouteille à col fin et un vase d'où jaillit une branche. Ici encore, les vêtements laissent voir le corps. (Plus exactement, tout le corps est une ligne ondoyante enfermée dans l'ovale des vêtements.) Et, ici, encore, il fait nuit. Au fond, un serviteur, en coiffure et cape baroques, descend les marches d'une estrade. Kalmykov a laissé deux ou trois cents de ces dessins dont la vertu d'envoûtement est indicible. Les techniques employées sont diverses : le pointillé et la ligne continue des contours vides ou habités de couleur, le crayon aussi bien que l'aquarelle. Dans Le Chevalier Motte, le personnage n'est pas sans ressembler à Kalmykov : même cape tumultueuse, même béret, même capuchon de couleur démente, et les décorations de tous les pays existants ou non ! L'homme va, il rit, il vous regarde. En public, Kalmykov n'a jamais ri. Jamais il n'a laissé entrer personne dans cet univers de jazz lunaire, de belles allées qui prennent leur vol et de cavaliers superbes. Dans cet univers-là, il a toujours été seul.

Auteur: Dombrovskij Ûrij Osipovic

Info: La faculté de l'inutile

[ femmes-par-hommes ] [ littérature ]

 
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self-contrôle

Il n’y a pas de contact physique dans notre sport mais il y a quand même beaucoup de contacts visuels quand on change de côté, quand on est assis et qu’on voit l’adversaire boire sur l’écran géant, je le regarde. Comment boit-il ? Transpire-t-il plus que d’habitude, respire-t-il profondément ou pas ? Je regarde comment il communique avec son équipe. Tous ces éléments affectent la performance.

- La force mentale semble être votre plus grand don.

Je dois vous corriger. Ce n’est pas un don. Cela vient avec le travail.

- Vous travaillez votre mental comme vous travaillez votre service ?

Absolument. Il y a différentes techniques. La respiration consciente est une partie importante dans les gros moments de tension. Je donne l’impression d’être imperméable mais il y a une tempête à l’intérieur, croyez-moi. La plus grosse bataille est avec soi-même. Vous avez des doutes et des peurs. Je le ressens à tous les matches.

Je n’aime pas cet état d’esprit que je vois beaucoup dans le sport où l’on dit : Ne pense qu’à des choses positives, soit optimiste. Il n’y a pas de place pour l’échec, pas de place pour les doutes. C’est impossible ! Tu es un être humain. La différence entre les plus grands champions et ceux qui ont des difficultés à atteindre le plus haut niveau est la capacité à ne pas rester dans ces émotions trop longtemps. Pour moi, c’est très court. Dès que je les ressens, j’en ai conscience, peut-être que j’explose, que je crie, peu importe, mais ensuite je suis capable de rebondir et de me recentrer.

La quantité de pression et de stress est tellement plus élevée si vous avez le public contre vous. La plus grande partie de ma carrière, j’étais dans un environnement hostile. J’ai appris à évoluer dans cet environnement et les gens pensent que c’est mieux pour moi si les gens ne m’aiment pas car je peux jouer à mon meilleur niveau. C’est arrivé mais j’apprécie plus être dans un environnement où je suis soutenu.

Je joue Nadal à Roland-Garros et mon casier est à côté du sien. On est très proche. On essaye de se donner de l’espace. Mais le vestiaire n’est pas si grand. Et Nadal saute partout avant d’entrer sur le court. Dans les vestiaires, il fait des sprints à côté de toi. Je peux même entendre la musique qu’il écoute. Donc cela m’énerve. Au début de ma carrière, je n’avais pas réalisé à quel point cela fait partie d’un scénario. Donc j’étais intimidé par cela. Mais cela me motivait aussi à faire des choses pour lui montrer que j’étais prêt. Je suis prêt pour le combat, pour la guerre.

Auteur: Djokovic Novak

Info: CBS, 60 Minutes, 2023, extraits

[ distanciation ] [ sport individuel ] [ introspection ] [ un contre un ] [ concentration ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste