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racines

Quand on retourne dans sa ville natale, on s'aperçoit que ce n'était pas l'endroit qu'on regrettait, mais son enfance.

Auteur: Ewing Sam

Info:

[ nostalgie ]

 

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voyage

Quand il était à Calcutta, il passait sa journée couché à plat sur une carte de Paris, et rentré à Paris il se mourait d'ennui et regrettait Calcutta.

Auteur: Flaubert Gustave

Info:

[ insatisfaction ]

 

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grandir

Ce qu'on apprenait en devenant adulte, ce qu'on nous cachait avant, c'était la quantité de décisions à prendre, le nombre de fois où on demandait à son instinct pourtant trompeur qu'il nous indique le bon chemin, et la fréquence à laquelle on regrettait nos huit ans, quand les parents volaient à notre secours.

Auteur: Lombardo Claire

Info: Tout le bonheur du monde

[ assumer ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

révolution industrielle

Le paysan regrettait-il tout cela? Non; le paysan était devenu agriculteur, il était moderne et devait l'être. Il avait son association et sa coopérative et sa banque - il s'était créé tout cela, et c'était utile et agréable. Stupide paysan, disait le bon agriculteur du mauvais agriculteur, et il parlait du marché mondial et portait son argent à la banque.

Auteur: Salomon Ernst Von

Info: La ville

[ dépendance économique ] [ agriculture ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

forêt légendaire

Combien il regrettait à cette heure de ne pas mieux l'avoir écouté lorsqu’il lui enseignait toutes ces choses qui font mieux vivre, mieux entendre, mieux comprendre au lieu de s'être laissé mener là dans le canal bétonné où l'on a décidé que vous deviez aller. Il s'est laissé faire comme tout le monde, en oubliant l'Alliance dont lui parlait son Grand Père.

"C'était au temps où les bêtes parlaient. Cela ne veut pas dire qu'elles causaient comme toi et moi, expliquait-il, mais on parlait un même langage... la faune, la flore et nous, une voix de l'esprit qui reliait tout."

Auteur: Robillard Chantal

Info: Dimension Brocéliande

[ monde d'avant les hommes ] [ passé immémorial ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ascétisme

Oui, l'imprévisible chef bulgare adorait la faim et haïssait l'appétit. L'appétit était l'expression d'un monde repu et satisfait, prêt à la reddition. Un peuple qui savoure au lieu de manger, qui grappille au lieu de se rassasier, est déjà mort et il ne le sait pas. La faim est synonyme de vie. Sans la faim, l'être humain n'est que l'apparence de lui-même et par conséquent, il s'ennuie et se met à philosophailler. Et Zoltan Patrovic abominait la philosophie. Surtout celle qu'on appliquait à la cuisine. Il regrettait la guerre, les famines, la pauvreté. Bientôt, il vendrait tout le saint-frusquin et irait s'installer en Éthiopie.

Auteur: Ammaniti Niccolò

Info: La fête du siècle

[ moteur ] [ confort ] [ superflu ]

 

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remords

Alice était encore secouée par sa dispute avec Pilar, et avec tout le monde - c'était une douleur en dents de scie. Puis presque d'un coup, alors même qu'elle se laissait glisser dans son coin du banc, Alice cessa de se défendre devant son propre tribunal. La conscience - pareille à une chose légère, très fine - tomba du ciel et se posa sur elle; la vieille église devait en être pleine, après toutes ces années d'introspection. C'était toujours un soulagement, pensa-t-elle, de s'accuser et d'être la perdante dans toutes les disputes. Avec la même maladresse que celle dont elle faisait preuve quand elle blessait, elle s'imagina aussi pardonnée, elle regrettait sincèrement.

Auteur: Hadley Tessa Jane Nicholls

Info: Le Passé

[ introspection ] [ querelle ]

 

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collégiens

Lila regrettait parfois l'école primaire. Plus proche. Plus petite. Plus calme. Les élèves du collège lui faisaient penser à un troupeau de gorets.

Se méfier surtout des 4èmes. Qui faisaient constamment les malins. Qui méprisaient les 6èmes et les 5èmes. Qui se prenaient pour des grands. Pas encore aussi grands que les 3èmes. Mais bien plus excités et bien plus cons.

Les 3èmes marmonnaient entre eux la plupart du temps. Les 4èmes ne marmonnaient pas. Les 4èmes gueulaient-meuglaient-beuglaient en permanence. "Mytho !" "Suce ma bite !" "Ta mère !" "Je te défonce !" Les mecs de 4ème se traitaient de "grosse pute !" entre eux et ça les faisait marrer.

Auteur: Guéraud Guillaume

Info: Plus de morts que de vivants, p. 20

[ entre eux ] [ hiérarchie ] [ intégration linguistique ] [ castes ] [ écoliers ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

essentiel

Don Gaetano regrettait la nature qu'il avait connue en Argentine. Les plaines où les troupeaux paissent en liberté, où le tonnerre éclatait "à coups de tarentelle et où la terre était une piste de danse du ciel."
Etre orphelin était la condition naturelle, nous étions tous des orphelins, bêtes et hommes, sur une plaine vaste comme un océan.
L'Argentine donnait de l'espace à volonté.
Les solitudes réglaient leur respiration face aux horizons.
Je m'étais enfui là-bas sans savoir allumer un feu.
L'Argentine m'a appris à vivre, c'est-à-dire à survivre.
Tout autre chose que vivre, qui est passer le temps.
Survivre a pour objectif la fin de la journée, le bon endroit pour bivouaquer, de l'eau pour le cheval et du petit bois pour le feu.

Auteur: Luca Erri De

Info: Le jour avant le bonheur

[ littérature ]

 

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comédie

Après tout, faire semblant est ce que ma famille fait le mieux. Papa fait comme s'il n'était pas un universitaire raté, auteur d'un unique livre passé complètement inaperçu, et avec un penchant pour la vodka martini dès le milieu de l'après-midi. Ma soeur fait comme si elle avait d'autres ambitions que celle de mettre le grappin sur un riche avocat, membre d'un country-club et avec du fric à revendre. Ma mère fait comme si elle ne regrettait pas d'avoir foutu sa vie en l'air en épousant un écrivain British coureur de jupons, comme si elle ne remarquait pas ses absences jusque tard dans la nuit pour " conseiller ses étudiants à son bureau, comme si elle n'entendait pas ce dédain dans sa voix quand, par hasard, il retrouvait le chemin de la maison.

Auteur: Grace Melody

Info: Unbroken

[ rapports humains ]

 

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