Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 7
Temps de recherche: 0.0436s

humour

Moi..., je suis un type dans le genre de Napoléon 1er... ma femme s'appelle Joséphine !

Auteur: Allais Alphonse

Info:

[ rehausser ]

 

Commentaires: 0

romanisation

Le roi Athaulf, chef des Goths, avait d’abord aspiré avec ardeur à effacer le nom romain. Mais les Goths étaient incapables d’obéir à des lois à cause de leur barbarie sans frein […] Il préféra alors rehausser le nom romain avec le concours des Goths, pour figurer auprès de la postérité comme le restaurateur de l’empire romain.   

Auteur: Saint Jérôme Eusebieus Hieronymus

Info: In Histoires (Contre les Païens), de Paul Orose

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Il conclut en déclarant qu'Ada, même si elle tenait parfois du cactus dans son comportement, était, à son avis, extrêmement belle. Ses yeux n'étaient pas disposés de façon parfaitement symétrique dans son visage, ce qui lui donnait une expression éternellement triste, qui ne faisait que rehausser sa beauté.
La vieille femme regarda Inman comme si elle n'avait jamais entendu débiter de telles âneries. Elle pointa vers lui le tuyau de sa pipe : "Ecoutez-moi, dit-elle. Il n'est pas plus raisonnable d'épouser une femme pour sa beauté que de manger un oiseau parce qu'il chante bien. Et pourtant, c'est erreur très répandue".

Auteur: Frazier Charles

Info: Retour à Cold Mountain

[ mariage ] [ motivation ] [ apparence ]

 

Commentaires: 0

personnage

Catherine Ryan, la trentaine normale et un peu grasse, l’aspect d’une amphore blanche et molle autour de laquelle, par une compréhensible tentative de rehausser le tout, elle enroulait sans faiblir et pour des raisons certainement complexes, des pièces de tissus variées : paires de rideaux, tapis persans, couvre-lits, moquettes murales… remarquables par leur unité de goût (mauvais). Son visage voulait présenter un aspect très concerné ; par des pensées de grande élévation, semblait-il, ce qui avait pour résultat de détacher violemment sur cette face blême une grande boucle rouge, banane inversée, qui restait immobile même lorsque sa propriétaire parlait avec animation. Bref le tout dans le désordre, ou dans l’ordre, m’inspirait autant qu’une gitane sans filtre en pleine angine carabinée.

Auteur: Gaichel Millar

Info: Tiens-toi à carreaux

[ femme-par-homme ] [ répulsion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

germinal

L'hiver, nous marchions dans le noir, loin de tout éclairage, la lumière la plus proche apparaissant parfois comme un trait pâle à l'horizon et, pour peu que le ciel soit dégagé à ce moment-là, j'avais l'impression de me trouver quelque part dans l'univers, parmi les étoiles et les planètes, tandis qu'à la belle saison la lumière semblait rehausser le monde autour de nous : les champs, les arbres, la terre et l'herbe, plus drue et plus grasse à mesure que nous approchions de la Saint-Jean.

En cette saison, l'ensemble était encore ténu, le paysage n'avais pas cette opulence que lui apportait l'été, le vert des arbres commençait tout juste à poindre, car le mois d'avril, c'est cela : des bourgeons, des germes, l'incertitude, l'hésitation. Avril se trouve entre le grand sommeil et le grand bon. Avril, c'est l'envie de passer à autre chose, sans que l'on parvienne à définir ce qu'est cette autre chose.

Auteur: Knausgaard Karl Ove

Info: Au printemps

[ mois ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

mythologie

Mais un "ethos" n'est pas un "genos", une éthique n'est pas une généalogie. La référence antique racialisée offre aux nazis l'opportunité de fabuler un discours des origines, la biographie d'un Urvolk ennobli par le prestige d'Auguste et de Périclès.
Car la référence proprement et purement germaniques est trop bute. Les archétypes de cette histoire souffrent d'un vice inamendable : le manque patent de prestige culturel dont la fruste germanité des origines est passablement dépourvue. Sur l'échelle de civilité de la culture humaniste occidentale, la rudesse germanique manque d'urbanité historique. Or le but répété d'Hitler était de retremper la fierté d'une nation humiliée par le Diktat de Versailles. Cette thérapie nationale ne passait pas seulement par le réarmement et par une politique architecturale mégalomaniaque, ou par les bruits de botte en Sarre, en Autriche ou en Moravie : la géographie de l'Europe devait certes sentir la dextre du Führer, mais son histoire pas moins. Le présent et l'espace ne suffisaient pas : le passé et le temps devaient aussi contribuer à rehausser une fierté mise à mal en 1918 et 1919. L'annexion du passé antique, de ses œuvres, de ses États, revêtait dès lors une importance idéologique cruciale.

Auteur: Chapoutot Johann

Info: Le nazisme et l'antiquité

[ pouvoir ] [ mensonge ]

 

Commentaires: 0

origine du langage

Disciples d’Hermès, les aèdes sont donc les messagers, ceux qui assurent un rôle d’intermédiaires entre les hommes et la transcendance.

Nous avons par conséquent affaire ici à une vision opérative, quasi théurgique, de la parole, selon laquelle le signe linguistique révèle symboliquement l’intériorité et l’énergie de chaque être. Avec l’effacement progressif de cette doctrine s’est développée une opinion inverse de la langue, consécutivement à l’avènement de la démocratie et de la pensée philosophique. Cette "laïcisation" de l’oralité devait engendrer, suivant la formule de M. Détienne, "l’acte de décès de la parole efficace". C’est notamment Simonide et le mouvement sophistique qui vont provoquer l’essor d’un usage profane de la langue, désormais au service de l’illusion et de la tromperie (apate). Dans cette optique nouvelle, le logos deviendra une "réalité autonome soumise à ses propres lois", susceptible d’être analysée rationnellement suivant une méthode réflexive détachée de toute sacralité. Seules certaines écoles de type initiatique, comme celle de Pythagore, prolongeront assez directement les traditions archaïques antérieures. De même que dans l’Orphisme, les pythagoriciens penseront les noms comme étant l’expression de la nature des choses. L’établissement des noms demeure chez eux solidaire de la création et est, pour ce motif, l’oeuvre "d’êtres surhumains" (daimones). Pour ne pas être conventionnel, c’est-à-dire non motivé, l’acte de nomination est un acte divin. Sa dimension cosmologique s’explique par le fait que le nom donne en un sens l’existence à l’objet et, en même temps, symbolise concrètement son essence. Cette thèse, qui est aussi celle de Cratyle dans le dialogue de Platon, n’exclut pas néanmoins la position selon laquelle les langues se seraient dégradées et déformées au point de perdre leur efficacité originelle. Socrate dit en effet que "les premiers noms établis ont été comme enfouis par ceux qui voulaient en rehausser la magnificence (...) et ces mots ont été tordus dans tous les sens". De ce point de vue, que reprendra beaucoup plus tard J. de Maistre à propos des langues de certains "sauvages" qu’il dira être les débris de langues antiques, une nuance semble accompagner la doctrine cratylienne sans pour autant la renier. La langue aurait subi une série d’amoindrissements, de modifications, qui ont affaibli sa force initiale. Seuls les dieux, affirmait Socrate de façon très suggestive, "emploient, eux, les noms véritables"...

Auteur: Geay Patrick

Info: Dans "Hermès trahi", page 162

[ historique ] [ théories ] [ sacré-profane ] [ réversibilité sémiotique ]

 
Commentaires: 4
Ajouté à la BD par Coli Masson