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guerre

Tous ces slogans stupides [pour s'engager dans les Marines]... "Vous pouvez servir votre pays et voir le monde. Découvrez de nouvelles cultures." Celui que je détestais le plus figurait sur l'affiche de propagande que j'avais dénichée dans la chambre de [mon fils] Jimmy peu après son départ. "Les Marines font de vous des hommes." Quelle ironie ! Comme si je n'avais été là que pour lui donner la vie, sachant qu'ils feraient de lui un homme. Comme si ceux qui ne rejoignaient pas leurs rangs n'étaient pas vraiment des hommes.

Auteur: Relindes Ellis Mary

Info: Wisconsin, p. 148-149

[ propagande ] [ mère ] [ colère ] [ hommes-par-femme ]

 

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moi-même

J'ai stoppé ma marche. Arrêté au milieu de la piste j'ai observé le paysage autour de moi et ai compris que les yeux qui faisaient cela l'avaient vécu un million de fois auparavant. La façon dont je scrutais cet horizon était la façon dont l'horizon avait été scruté par mes ancêtres, il y a cinquante mille ans, alors qu'ils parcouraient les savanes, une lance à la main. Ils m'avaient créé. Je l'avais appris d'eux. Tout ce que mon corps faisait, la façon dont je pliais mes doigts et mes coudes, la façon dont je tournais la tête à l'entente d'un son. Je l'avais appris d'eux. Et eux le savaient comme les singes avant eux et les singes l'avaient appris des poissons et nous étions tous passés par là ensemble. Tout menait à moi et tout ce que j'étais menait au-delà de moi, il y avait cette grande chaîne et j'en étais un maillon. Le passé et le futur n'étaient rien, ils se rejoignaient et se séparaient à nouveau, et tout montait, descendait et tourbillonnait autour de tout le reste.

Auteur: Kingsnorth Paul

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[ point de singularité ] [ ego ] [ contemplation ] [ chaînon ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

parapsychologie

Au GERP il était donc évident que le psi n’est pas plus reproductible à volonté que par exemple l’état amoureux, l’anxiété, ou les rêves. Non concernés par la fièvre toute scientifique de la reproductibilité, ses membres les plus actifs se sont centrés sur la question du sens du psi. Ils rejoignaient ainsi les réflexions et propositions de Jung autour des synchronicités, ces coïncidences qui font sens entre dispositions psychiques inconscientes et événements matériels extérieurs ; c’est-à-dire que le sens d’un événement psi, c’est l’horizon qu’il nous ouvre, son but, son message, le commentaire ou l’avertissement qu’il nous apporte et dont nous ne sommes pas suffisamment conscients. En somme, le psi est un porte-parole, hors espace et hors temps, des lieux non explicites de la psyché de la ou des personnes concernées.

Dans cette perspective j’ai eu l’idée de proposer une machine matérielle se déplaçant au hasard, laissant sur un papier la trace écrite de son parcours aléatoire: le tychoscope. L’idée était que cet appareil était susceptible à mes yeux non pas de déclencher le psi par lui-même, mais de mobiliser les affects pouvant ouvrir au psi. Il allait pouvoir dans ce cas produire des tracés – des tychogrammes - portant la marque du psychisme de la personne présente à l’expérience, un peu comme notre écriture reflète notre personnalité voire nos humeurs du moment.

Auteur: Janin Pierre

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[ expérimentale ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

description

Son visage donnait une impression de force, avec son nez fin mais aquilin, des narines particulièrement larges, un front haut et bombé, des cheveux qui se clairsemaient aux tempes, mais, ailleurs, épais et abondants. Les sourcils, massifs, se rejoignaient presque à l'arête du nez et paraissaient boucler tant ils étaient denses. La bouche, pour autant que je pusse l'entrevoir, sous l'épaisse moustache, présentait quelque chose de cruel, sans doute en raison des dents éclatantes et particulièrement pointues. Elles avançaient au-dessus des lèvres elles-mêmes dont le rouge vif soulignait une vitalité étonnante chez un homme de cet âge. Les oreilles étaient pâles et se terminaient en pointes. Le menton paraissait large et dur et les joues, malgré leur maigreur, donnaient toujours une impression d'énergie. L'impression générale était celle d'une extraordinaire pâleur. J'avais déjà remarqué le revers de ses mains qu'il avait posées sur ses genoux et, dans la lueur des flammes, elles m'avaient paru longues et fines. Pourtant, à présent que je les voyais de près, je les découvrais grossières, larges, doigts épais. Étrange constatation, aussi, je remarquais des poils au milieu des paumes. Les ongles étaient longs et fins, presque trop pointus. Un moment donné, le comte se pencha vers moi et ses mains me frôlèrent. Je ne pus retenir un frisson. Peut-être devais-je en imputer la cause à son haleine fétide, mais une terrible nausée s'empara de moi, que je ne pus cacher. Le comte s'aperçut de mon dégoût, car il recula. Avec un sourire effrayant, qui découvrit davantage ses dents proéminentes, il retourna s'asseoir à côté de la cheminée.

Auteur: Stoker Bram

Info: Dracula

[ littérature ] [ physionomie ]

 

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