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relativité

Je me retrouvais reléguée au second plan, passant du rôle de protagoniste de mon propre drame à celui de comique dans la tragédie de mes parents.

Auteur: Bechdel Alison

Info: Fun Home: A Family Tragicomic

[ points de vue ] [ humour ] [ décentrement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

phallocrates

Toutes les religions semblent être organisées au bénéfice du sexe masculin, avec pour conséquence que les femmes sont reléguées au second plan : elles accouchent, élèvent les enfants, s’occupent des corvées. Voilà pourquoi je me méfie des religions, celles des Indiens y compris.

Auteur: Fergus Jim

Info: Les Amazones, p. 252

[ femmes-hommes ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

cosmologie

[…] Dieu ne pouvait être que le fruit de notre anémie : une image branlante et rachitique. Il est doux, bon, sublime, juste. Mais qui se reconnaît dans cette mixture fleurant l’eau de rose reléguée dans la transcendance ? Un être sans duplicité manque de profondeur et de mystère ; il ne cache rien. L’impureté seule est signe de réalité.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: "Précis de décomposition" in Œuvres, éditions Gallimard, 1995, page 598

[ fadeur ] [ inintéressant ] [ perversion ] [ théologie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

consumérisme

La liberté démocratique est la tyrannie de la marchandise comme seule consommation autorisée et comme seul opinion permise dans la circulation sans fin des hommes falsifiés par la domination spectaculaire du temps-argent. La réalité du vivre a été remplacée par la réclame de l'avoir puisque dorénavant la vérité des joies authentiques a partout été reléguée et relayée par la publicité des plaisirs méprisables. La société du fétichisme de la marchandise est un rencontrer humain parfaitement illusoire ou ne se mélangent et ne s'agrègent que des solitudes illusionnées dans une spectacle de simulation et de supercherie cependant lui-même sans aucune illusion.

Auteur: Cousin Francis

Info: L'être contre l'avoir

[ religion ] [ capitalisme ] [ big brother ]

 

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subconscient

Jung adopta intuitivement ce terme d'ombre pour désigner cette personnalité seconde dans la mesure où celle-ci expulsée de la lumière du conscient, se voit reléguée dans la zone crépusculaire de l'inconscient individuel. En fait, l'ombre, où Jung ne voit qu'une partie de la psyché inconsciente, recouvre pratiquement la totalité de l'inconscient freudien... ( ...) .... Rejetée dans l'inconscient, l'ombre continue d'exister, elle demeure active et dynamique. Les aspects rejetés du moi restent marqués du sceau de l'identité individuelle. Quand de temps à autre, ils envahissent le conscient, ils sont éprouvés comme des possibles. Ils se teintent alors de sentiments de culpabilité, d'infériorité ou d'indignité et suscitent chez l'individu la crainte d'être rejeté s'il était découvert ou percé à jour.

Auteur: Stevens Anthony

Info: Jung, Editions du Félin, 1994

[ psychanalyse ]

 

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femmes-hommes

Les Femmes
Or sont ainsi les femmes diffamées
Par moultes gens et à grand tort blâmées
Tant par bouche que par plusieurs écrits
Oui, qu'il soit vrai ou non, tel est le cri!
Nous qui sommes sans passé, les femmes,
Nous qui n'avons pas d'histoire
Depuis la nuit des temps, les femmes,
Nous sommes le continent noir
Levons Nous, Femmes Esclaves,
Et Brisons Nos Entraves,
Debout!
Asservies, humiliées, les femmes,
Achetées, vendues, violées,
Dans toutes les maisons, les femmes,
Hors du monde reléguées
Seules dans notre malheur, les femmes,
L'une de l'autre ignorée,
Ils nous ont divisées, les femmes,
Et de nos soeurs séparées.
Reconnaissons-nous, les femmes,
Parlons-nous, regardons-nous,
Ensemble on nous opprime, les femmes,
Ensemble révoltons-nous.
Le temps de la colère, les femmes,
Notre temps est arrivé,
Connaissons notre force, les femmes,
Découvrons-nous des millions.

Auteur: Pisan Christine de

Info:

[ femmes-par-femmes ] [ historique ]

 

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corporatisme

Enfin, le monde de l’entreprise moderne, avec ses codes, ses règles et son jargon, est l’objet d’un engouement préfabriqué et puéril. Le management exemplaire de l’entreprise et l’organisation efficiente du travail sont des facettes de l’idéologie néolibérale, qui décrie par principe toute gestion publique. Le talent récompensé et le chacun pour soi sont magnifiés au détriment de valeurs dévalorisées et reléguées au passé, comme s’il n’y avait pas d’autre choix. Forts de leur réussite éclatante, Silvio Berlusconi en son temps, et Donald Trump aujourd’hui sont parvenus au pouvoir afin d’y exercer leurs capacités de manager. Emmanuel Macron, dont il est retenu son passage dans la banque d’investissement, contribue à donner une assise idéologique à ce besoin de réussite et d’avenir auquel la société n’apporte plus de réponse. Avec comme objectif proposé de bien la gérer, et surtout pas d’en changer, l’entreprise étant donnée abusivement comme modèle de société.

Pour accroitre son emprise, la pensée néolibérale est devenue totalisante et utopique… La boucle est bouclée.

Auteur: Leclerc François

Info: L’entreprise comme modèle de société

[ compliance ]

 

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fonctionnement psychique

Les hommes du Moyen Âge, vus de notre époque agitée et fiévreuse, peuvent à certains égards nous paraître naïfs, enfantins, dénués de complexité psychologique, ce qui nous amène à tort à les prendre pour des êtres plus instinctifs, moins conscients que nous. En fait toute leur activité créatrice était portée par l'Idée, c'est-à-dire une conception spirituelle de la vie, bien plus que ce n'est le cas de l'homme moderne. Et c'est précisément dans cette vérité éternelle, au centre de leur vie, que leur amour et leur joie créatrice pouvaient puiser la force unificatrice que nous admirons dans leurs œuvres. "Ils étaient plus proches que nous du ciel autant que de la terre", a-t-on pu dire très justement à leur propos.
Chez l'homme moderne, la situation est en général inverse : il est mû par des sentiments qu'il justifie par tout un appareil conceptuel, une idéologie, si bien que les passions personnelles sont reléguées à l'arrière-plan et que la pensée rationnelle occupe toute l'avant-scène. Le recours à la psychologie peut se concevoir pour parvenir à la compréhension de l'homme moderne ; comprendre l'homme du Moyen Âge passe par la découverte de ses buts les plus élevés, sans craindre de pénétrer au cœur de son univers symbolique, dans ce qu'il recèle de vérité éternelle et universelle

Auteur: Burckhardt Titus

Info: Chartres et la naissance de la cathédrale, Milan, éd. Archè, 1995, p.6

[ médiéval ] [ âme-esprit ] [ coeur-cerveau ] [ évolution ] [ pré-rationalisme ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

végétal

Les plantes sont proches des humains. Elles parlent les unes avec les autres et s'entraident et appellent même des renforts quand les choses se corsent.
Qui le dit ? Le jardinier australien Don Burke, avec Ben Selinger, prof de chimie à l'Australian National University. Après examen de dix ans de recherches sur des plantes ils sont arrivés à la conclusion que beaucoup de plantes ont des qualités proches des humains.
Ils disent que les plantes peuvent communiquer les unes avec les autres en utilisant une gamme de signaux chimiques.
"Si un insecte grimpeur comme une chenille ou même un koala commence à mâcher une plante, celle-ci commencera à envoyer des produits chimiques à ses feuilles afin de repousser le mâcheur" dit Burke. " Et des plantes voisines commenceront aussi à émettre ces mêmes produits chimiques, prévoyant qu'elle seront aussi attaquées."
M. Burke dit aussi dit que les plantes peuvent émettre des produits chimiques qui attirent certains insectes afin de les protéger. "En clair elles appellent la cavalerie, càd les bons insectes pour attaquer ceux qui les attaquent. "
Les scientifiques ont maintenant identifié les gènes responsables de cette action et essayent de les combiner avec d'autres plantes, dit Burke.
Cette percée, publiée dans le journal la Science l'année dernière, suggère aux jardiniers et aux fermiers de ne plus utiliser de pesticides. "Il y a des implications énormes pour le monde" dit Burke.
Dans les années à venir, au lieu de verser les quantités énormes de produits chimiques toxiques dans le monde entier et donc sur nous-mêmes, nous devrions être capable d'ajouter ces gènes, naturels aux plantes, vers d'autres plantes, afin qu'elles puissent repousser des insectes eux-mêmes.
Burke ajoute qu'il existe d'autres exemples.
La Venus Fly Traps ou plante sensitive peut bouger, les plantes carnivores peuvent manger des animaux, les pêchers et les cerisiers savent aussi compter le nombre de jours froids chaque année avant qu'ils ne produisent leurs feuilles au printemps...
Le Prof Selinger décrit son étonnement devant l'image globale de cette recherche.
"Les plantes ont toujours été comme reléguées comme primitives comparé aux animaux... ce qui n'est pas vrai.
"Mais il y a fort peu de recherche dans ce domaine. Nous sommes un pays si agricole ... je pense que plus d'efforts devraient être menés dans ce sens.

Auteur: Burke Don

Info: January 23, 2006, 4:44PM, Fortean Times

[ animal ] [ interaction ]

 

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femmes-par-homme

Au respectable Luigi Guicciardini de Mantoue qui m’est aussi cher qu’un frère, Diantre, Luigi, voyez à quel point, dans des affaires de même sorte, la fortune donne aux hommes différentes fins. Vous qui veniez de vous foutre d’elle, vous avez eu envie de vous refoutre d’elle et vous en voulez une autre prise. Pour ma part, arrivé là depuis quelques jours, aveuglé par les frustrations du mariage, je tombai sur une vieille femme qui lavait mon linge. Elle habitait une maison plus qu’à demi enterrée, où la lumière ne pénétrait que par l’entrée. Un jour, passant par là, elle me reconnut et m’ayant fait bon accueil, elle me demanda de daigner entrer un moment chez elle, où elle avait de belles chemises à me montrer, dans le cas où je désirerais lui en acheter. Croyant à une bonne affaire, une fois à l’intérieur, je vis dans une faible lumière une femme, dont la tête et le visage étaient cachés par un bout de toile, qui jouait la honteuse, reléguée dans un coin de la pièce. La vieille scélérate me prit par la main et, m’ayant mené à cette dernière, elle me dit : – Voilà la chemise que je veux vous vendre, mais essayez-la d’abord, vous paierez ensuite. – Moi, tout timide que je suis, j’en fus tout déconfit, mais je restai seul avec elle dans le noir, puisque la vieille femme était sortie sur le champ en refermant la porte. Pour faire bref, je forniquai un coup et bien que je trouvai ses cuisses flasques et son con humide, et que son haleine empestait un peu, je n’en étais pas moins empreint d’un rut si désespéré que je la possédai. Une fois l’affaire conclue, me venant aussi l’envie de voir la marchandise, je prélevai un tison rougeoyant de l’âtre et j’allumai une lanterne qui pendait là, mais à peine avais-je allumé la lumière qu’elle faillit me tomber des mains. Hélas, je manquai de tomber raide mort sur le sol tant cette femme était laide. La première chose qu’on voyait d’elle était une touffe de cheveux à mi-chemin entre le noir et le blanc, d’un gris sale, et bien qu’elle fut au sommet de son crâne chauve, sur la calvitie duquel on voyait se promener à découvert quelques poux, de rares cheveux, dont l’implantation descendait jusqu’au-dessus des yeux, venaient s’y ajouter. Sa petite tête ridée était traversée en son milieu par une cicatrice de feu, comme si elle avait été marquée au fer rouge près de la colonne du Marché. Ses cils, au niveau de leurs racines, formaient des bouquets de poils plein de lentes. Ses yeux, dont l’un était plus grand que l’autre, n’étaient pas à la même hauteur, leurs coins étaient plein de chassie et leurs paupières recouvertes d’emplâtres. Son nez tout fripé s’enfonçait dans son visage et l’une de ses narines, entaillée, était remplie de morve. Sa bouche ressemblait à celle de Laurent de Médicis mais, tordue d’un côté, il en sortait un filet de bave, car faute de dents elle ne pouvait retenir la salive. Une moustache clairsemée recouvrait sa lèvre supérieure de poils assez longs, et de son menton en galoche, à la fois long et pointu, pendait un lambeau de peau qui descendait jusqu’à la base de sa gorge. Comme la vue de ce monstre me stupéfia et que je me sentis tout à fait perdu, la femme s’en aperçut et voulut me dire : – Qu’avez-vous monsieur ? – mais en vain, parce qu’elle était bègue, et tandis qu’elle ouvrait la bouche, il s’en échappa une haleine si pestilentielle que se trouvèrent offensées par cette puanteur les portes de deux sens très dédaigneux, mes yeux et mon nez, et portées à un dédain si grand que mon estomac, ne pouvant supporter une telle offense, en fut si affecté qu’il s’ouvrit et que je vomis sur la vieille femme. L’ayant ainsi payée de la monnaie qu’elle valait, je partis. Et j’en atteste le ciel, je ne crois pas que, tant que je resterai en Lombardie, le rut me reprenne. Pour vous, remerciez Dieu de l’espoir que vous avez de retrouver tant de plaisir, moi je le remercie d’avoir désormais la certitude de ne plus jamais vouloir ressentir tant de dégoût. Nicolas

Auteur: Machiavel Nicolas

Info: 8 décembre 1509, lettre à son ami Luigi Guicciardini

[ dégoût ] [ hideuse ] [ anecdote ] [ épistole ] [ mésaventure ]

 

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Ajouté à la BD par miguel