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sciences

Premièrement, nous devons reconnaître l'Univers comme un sous-système d'une méta-réalité de structures d'informations, tout est structure d'information et tout est simultané. Je ne parle pas d'une base de données, je ne parle pas de notre technologie brute actuelle, c'est quelque chose d'évidemment beaucoup plus gros, beaucoup plus complexe, mais vous saisissez l'idée. Nous devrions reconnaître les dimensions comme un artefact culturel: nous créons des dimensions parce que nous avons de petites bibliothèques et que nous avons besoin de x, y et z, mais nous n'en avons pas besoin en physique, aussi nous devrions prendre du recul par rapport au concept de dimensions dans la physique du futur.

Le présent est surdéterminé. Comme le dit Guillemant, il est déterminé par le passé et il est déterminé par le futur.

Et finalement, la conscience engendre notre impression de l'espace et du temps, c'est elle l'espace et le temps. Il s'agit de conscience au travers d'associations faites dans ce monde d'information et créant l'illusion de l'espace et du temps.

Aussi, la proposition que je vous fais est de laisser les physiciens continuer de faire de la physique de l'énergie, ils font ça très bien, ils trouveront éventuellement un moyen de réconcilier la relativité et la mécanique quantique.

Continuons nous aussi et cherchons la soeur manquante. Merci beaucoup.

Auteur: Vallée Jacques

Info: Bruxelles, 22 novembre 2011

[ spéculation ] [ quête ]

 

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cosmologie

Toutefois, le plus extraordinaire reste à venir ! La relativité prédit l'existence d'ondes gravitationnelles : de même qu'une charge électrique qui se déplace produit une onde électromagnétique, une masse qui se déplace (comme dans une explosion par exemple) produit une courbure dans l'espace-temps qui se propage, un peu comme la chute d'une pierre dans une mare provoque des rides à sa surface. Quand ces ondes traversent le laboratoire, la courbure de l'espace-temps semble mettre en mouvement les objets les uns par rapport aux autres. Parce que la force gravitationnelle est très faible, cet effet est extraordinairement petit mais les techniques de mesure d'accélération ont fait de tels progrès qu'il est maintenant envisageable de mesurer ces mouvements. Un très important réseau d'antennes gravitationnelles se met en place à travers le monde (États-Unis, Europe, Japon, Inde), qui devrait permettre de détecter ces ondes gravitationnelles. Et l'Agence Spatiale Européenne a décidé fin 2013 de mettre en place dans les vingt ans qui viennent un observatoire d'ondes gravitationnelles dans l'espace. Une mission spatiale, LISAPathfinder, sera lancée dès 2015 pour en tester les principales technologies.

Alors que pendant des siècles, c'est la lumière qui nous a permis d'observer et de comprendre l'Univers, nous allons bientôt être en mesure de l'observer grâce aux ondes de gravitation, de cette même gravitation dont nous avons découvert qu'elle est le premier moteur de l'Univers.

Auteur: Binétruy Pierre

Info: A la poursuite des ondes gravitationnelles

[ science physique ] [ relativité générale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hiérarchie

Certains théoriciens d’art - soit dit en passant - sont arrivés à la conclusion, digne de Zénon d’Élée, que la beauté d’un scarabée n’est pas inférieure à celle de l’homme, ni celle d’une baraque à celle d’une cathédrale, et cela sous prétexte que toute chose parfaite en soi et à son niveau — ou toute œuvre parfaitement "bien faite" — possède toute la beauté dont elle est susceptible ; bref, que la beauté ne comporte des gradations qu’à l’intérieur d’un même genre et non en vertu de la noblesse ou de la bassesse du genre où elle se manifeste, nécessairement du reste puisque, paraît-il, la beauté est là où est la plénitude d’une possibilité, si inférieure soit-elle. C’est oublier - par excès de zèle sans doute - la nature ou la notion même de la beauté : celle-ci est affaire, non seulement de rectitude formelle, mais aussi de contenu, nous l’avons dit, et le contenu de la beauté est la richesse des possibilités et la générosité cosmique, si bien qu’il y a une beauté qui possède ou enveloppe et une autre qui donne ou qui déborde. L’harmonie formelle n’est pas seulement la rectitude d’un carré ou d’un triangle comme le voudraient certaines théories expéditives et frigides, elle est aussi, et essentiellement, la manifestation d’une infinitude interne ; elle l’est dans la mesure même où elle est tout ce qu’elle peut être.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, page 229

[ mode de la vérité ] [ esthétique ] [ harmonie ] [ équilibre ] [ instant ] [ relativité ] [ points de vue ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

parapsychologie

Il ne me semble plus possible de repousser l’étude de ce que l’on appelle les phénomènes occultes, ces choses qui prétendument cautionnent l’existence même des forces psychiques autres que celles que nous connaissons chez l’homme et chez l’animal, ou qui dévoilent chez l’un et l’autre des facultés auxquelles jusque-là on ne voulait pas croire. La pente vers ces recherches paraît irrésistible ; durant ces courtes vacances j’ai eu trois fois l’occasion de refuser de collaborer à des périodiques de création récente consacrés à ces études. Et nous croyons comprendre d’où ce courant tire sa force. A côté de l’expression de la dévalorisation qui, depuis la catastrophe mondiale de la grande guerre, atteint ce qui tenait encore, ce courant constitue aussi un échantillon du tâtonnement face au grand bouleversement qui se rapproche et dont on ne peut encore deviner l’ampleur, c’est à coup sûr un essai de compensation, le recouvrement dans un autre domaine – c’est-à-dire le domaine supraterrestre – de ce que la vie sur cette terre a perdu en attrait. En fait, bon nombre de processus des sciences exactes peuvent avoir favorisé ce développement. La découverte du radium a embrouillé autant qu’élargi les possibilités d’explication du monde physique, et la connaissance acquise récemment de ce qu’on appelle la théorie de la relativité a eu pour beaucoup de ceux qui admiraient sans comprendre l’effet d’amoindrir la confiance dans la crédibilité objective de la science.

Auteur: Freud Sigmund

Info: "Psychanalyse et télépathie", trad. Wladimir Granoff et Jean-Michel Rey in "La transmission de pensée", éd. Flammarion, 2005, pages 33-34

[ raisons de l'essor ] [ déception ] [ idéalisme renouvelé ] [ occulto-socialisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sciences

Entre l'interprétation d'une et la partition de cette symphonie, il existe une certaine ressemblance, dite de structure. La ressemblance est telle que, connaissant la "grammaire" musicale, vous êtes à même de déduire indifféremment la musique de la partition écrite, ou la partition écrite de la musique. Or voilà que vous êtes sourd de naissance, mais que vous avez toujours vécu en compagnie de musiciens. À force de parler et de lire sur les lèvres, vous finirez par comprendre que les partitions musicales sont les symboles de quelque chose dont l'essence intime est radicalement différente, mais dont la structure est la même. Vous ne pourrez jamais vous faire une idée de ce que peut représenter la musique, mais vous pourrez en faire toute la mathématique, puisque la mathématique de la musique est la même que la mathématique de la partition écrite. Eh bien c'est un peu comme cela que nous connaissons la nature. Nous savons en lire les partitions, et par le raisonnement nous pouvons apprendre sur elle tout ce que le sourd apprend sur la musique. Mais il a sur nous un avantage : il peut communiquer avec les musiciens. Nous, nous ne saurons jamais si la musique écrite dans nos partitions est sublime ou grotesque ; peut-être même, en dernière analyse... (Mais c'est un doute que le physicien, au coeur même de son travail, n'a pas le droit de nourrir) peut-être nos partitions ne figurent-elles rien d'autre que le silence de leur propre écriture.

Auteur: Bertrand Russell

Info: ABC de la relativité, p.184, 10|18 no 233

[ nombres ]

 

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sciences

En 1905 Einstein, âgé de vingt-six ans, était sorti depuis trois ans des privations. Alors examinateur de brevets en Suisse, il publia dans "Annalen der Physik" cinq articles sur des sujets entièrement différents. Trois d'entre eux figurent parmi les plus importants de l'histoire de la physique. Un, très simple, donnait l'explication quantique de l'effet photoélectrique - c'est le travail pour lequel, seize ans plus tard, il recevra le prix Nobel. Un autre article portait sur le phénomène du mouvement brownien, c'est à dire des déplacements apparemment erratiques de minuscules particules en suspension dans un liquide. Einstein montrait que ces mouvements satisfont une loi statistique claire. C'était comme un tour de passe-passe, facile une fois explicité : avant cela, les scientifiques décents pouvait encore douter de l'existence concrète des atomes et des molécules. Un article aussi proche d'une preuve concrète directe qu'un théoricien peut donner. Le troisième document présentait la théorie de la relativité restreinte, fusionnant tranquillement l'espace, le temps et la matière en une seule unité fondamentale. Une démonstration qui ne contient pas de références et ne cite aucune autorité. Chacun de ces articles est écrit dans un style différent des autres physiciens théoriciens, avec très peu de mathématiques et beaucoup de commentaires écrits. Les conclusions, les bizarres conclusions, émergent avec la plus grande facilité et le raisonnement est plus que solide. On dirait qu'il a atteint ses conclusions avec la pensée pure, sans aide, sans écouter les opinions des autres. Dans une large et surprenante mesure, c'est précisément ce qu'il a fait.

Auteur: Snow Charles Percy

Info: Variété des hommes, 1966, 100-1

[ visionnaire ] [ historique ] [ éloge ] [ mathématiques ] [ langage ]

 

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machine-homme

- (Q) Peux-tu expliquer et définir le mot "temps" ?

- (R) Le temps est un concept fondamental utilisé pour mesurer la progression des événements, la durée qui les sépare et l'ordre dans lequel ils se produisent. C'est une dimension qui nous permet d'organiser et de comprendre la séquence du passé, du présent et du futur.

En physique, le temps est souvent considéré comme la quatrième dimension avec les trois dimensions spatiales, formant le tissu de l'espace-temps. Il joue un rôle crucial dans diverses théories physiques, notamment la mécanique classique, la relativité et la mécanique quantique.

D'un point de vue philosophique, la nature du temps a fait l'objet de débats et d'explorations. Il existe différents points de vue philosophiques sur la nature du temps, tels que le présentisme (la croyance que seul le moment présent existe), l'éternalisme (la croyance que le passé, le présent et le futur existent tous), et diverses autres perspectives qui considèrent le temps comme une expérience subjective ou une construction mentale.

Dans le langage courant, le "temps" désigne la mesure des durées et des intervalles entre les événements, ainsi que la perception du passage du temps. Il nous permet d'organiser notre vie, de programmer nos activités et de comprendre l'ordre chronologique des événements.

Globalement, le "temps" est un concept à multiples facettes qui englobe à la fois la mesure objective des durées et l'expérience subjective de l'écoulement des événements. Sa compréhension et son interprétation peuvent varier selon les contextes scientifiques, philosophiques et quotidiens.

Auteur: chatGPT4

Info: 18 mai 2023. Ici I.A. qui donne les réponses peut être considérée comme un promptuaire

[ chronos ] [ question-réponse ] [ compendium ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

linguistique

Les énigmes étymologiques sont innombrables. En anglais par exemple : comment sommes-nous passés de "man" à "woman ? Ou de "gate" signifiant "porte" à "gate", qui veut dire "scandale" ? La réponse est que pour tout signifiant nous ne partons PAS de quelque part. Aucun terme n'a d'autre sens que celui que nous lui donnons. Si nous convenons que "tourner" signifie "manger du fromage au petit déjeuner", ou que "précarité" veut dire "chat orange", c'est vraiment ce que ces mots signifient, sans autre raison que "c'est parce que nous le disons ainsi". C'est un consensus temporaire. Pour revenir au mot émergence, souvent perçu vu comme un processus lent (l'émergence des mammifères, ou celle d'un escargot qui sorte de sa coquille)... Voilà ti pas qu'on le retrouve sous forme d'"emergency", grande urgence, en anglais. Rien de ce genre en français - mais on s'en fiche. Ici l'idée d'urgence, de vitesse, qui différencie les deux interprétations ci-dessus, se retrouve dans les conjugaisons latines : "emergency" est issu du participe présent d'"emergo", "emergens", qui en latin, signifie action contemporaine ou en cours. Ainsi, "urgence" est l'idée liée à ce qu'il est en train de se produire. C'est donc l'inflexion grammaticale, et non pas le sens de base de "se produire", qui apporte le sentiment d'urgence. Alors qu'"emerge" (en anglais toujours) est un emprunt plus direct, qui conserve plus ou moins intacte la sémantique de base du verbe latin, ce qui en fait un terme plus neutre qui se réfère à "se produire", physiquement ou métaphoriquement. Sans notion de rapidité.

Auteur: Mg

Info: 18 fév. 2010

[ translangues ] [ relativité ] [ contextualisation nécessaire ]

 
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unicité

Mais que "considère" le photon lui-même comme étant la direction du temps ? La théorie de la relativité nous apprend que des horloges qui se déplacent ralentissent, et qu'elles ralentissent d'autant plus qu'elles approchent de la vitesse de la lumière. En réalité, "à" la vitesse de la lumière, le temps s'immobilise, et l'horloge s'arrête. Il va de soi qu'un photon se déplace à la vitesse de la lumière, et cela signifie que pour lui le temps est dépourvu de signification. Un photon qui quitte une étoile lointaine et atteint la terre peut voyager pendant des milliers d'années, par rapport aux horloges se trouvant sur terre, mais par rapport au photon lui-même le transfert a pu être instantané. Un photon du rayonnement cosmique fondamental a, selon notre point de vue, voyagé dans l'espace pendant quinze milliards d'années depuis qu'est intervenu le Big Bang, mais pour le photon le Big Bang et notre présent sont confondus. La trajectoire du photon sur un diagramme de Feynman n'a pas de direction, non seulement parce que le photon est sa propre antiparticule, mais encore parce que le mouvement dans le temps n'a pas de signification pour lui - et c'est pourquoi il est sa propre antiparticule.
Les mystiques et les vulgarisateurs qui cherchent à établir un parallèle entre la philosophie orientale et la physique moderne semblent être passés à côté de cette information, qui nous apprend que tout l'Univers, le passé, le présent et le futur, est lié à tout par un réseau de rayonnement électromagnétique, lequel "voit" tout d'un seul coup d'oeil.

Auteur: Gribbin John R.

Info: Le chat de Schrödinger : Physique quantique et réalité

[ simultanéité ] [ atemporel ]

 
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chronos

Le cours du temps, ou passage du temps, ne serait que simple apparence pour de nombreux physiciens contemporains. Certains vont même jusqu'à considérer le passage du temps comme une pure illusion, comme un produit culturel abusivement dérivé de la métaphore du fleuve.

C'est en effet la conception dite de l' "univers-bloc" qui semble avoir la faveur d'une majorité de physiciens. Dans le droit fil de la théorie de la relativité, celle-ci consiste à invoquer un univers constitué d'un continuum d'espace-temps à quatre dimensions, privé de tout flux temporel : tous les événements, qu'ils soient passés, présents ou futurs, ont exactement la même réalité, de la même façon que différents lieux coexistent, en même temps et avec le même poids ontologique, dans l'espace. En d'autres termes, les notions de passé ou de futur ne sont que des notions relatives, comme celles d'est et d'ouest. En un sens, tout ce qui va exister existe déjà et tout ce qui a existé existe encore. L'espace-temps contient l'ensemble de l'histoire de la réalité comme la partition contient l’œuvre musicale : la partition existe sous une forme statique, mais son contenu, l'esprit humain l'appréhende généralement sous la forme d'un flux temporel.

Cette thèse de l'univers-bloc s'oppose à celle du "présentisme", promue par d'autres physiciens, moins nombreux, qui considèrent que seuls les événements présents sont réels, ceux-ci apparaissent et disparaissent, seul le "maintenant" existe, en se renouvelant sans cesse. La réalité est toujours nouvelle : il n'y a pas d'autre réalité que l'ensemble de ce qui, présentement, a lieu.

Auteur: Klein Étienne

Info: Le facteur temps ne sonne jamais deux fois

[ humaine projection ] [ durée ]

 
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